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  • Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge ( I )

    Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge ( I )

      

    Invention du Cinéma

    Les travaux d'Eadweard Muybridge sur la décomposition du mouvement ont rapidement permis de faire des progrès dans le domaine de la photographie.

     

    Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge

     Ci dessus : Le galop de Daisy

     

    Lorsqu'en 1894 Antoine Lumière découvre le Kinetoscope de Thomas A Edison, son enthousiasme est tel qu'il en fait part à ses fils Louis et Auguste dès son retour à Lyon. Le Kinetoscope permettait de visionner des  films enregistrés par le kinetographe. Cependant, le visionnage était individuel.

     

    Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ci dessus : Le Kinetoscope

    Les deux hommes commencent alors leurs recherches et s'inspirent des travaux d'Edison et d'Etienne Jules Marey qui avait mis au point en 1888 le chrono photographe; cet appareil avait la capacité de capter plusieurs images par seconde. Marey avait également amélioré le dispositif de Muybridge qui était alors très encombrant et compliqué, en créant le fusil photographique.

     

    Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge

    Ci dessus : Le fusil photographique

     

    Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge

      

      

     Le chrono photographe

     

    C'est en 1895 que Louis Lumière invente le cinématographe. C'est le premier appareil capable d'assurer une projection.

     

     

    Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge

    Ci dessus : Les frères Lumière

     Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge

     

    Ci dessus : le cinématographe

     Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge

     

    Ci dessus : Affiche d'Auzolle pour le cinématographe Lumière 1896

    C'est le 28 Décembre 1895 qu'a lieu la toute première projection publique dans le salon indien, au sous-sol du Grand Café, à Paris. Une douzaine de films sont alors projetés :

    • Place Bellecour à Lyon - La sortie des usines Lumière - Le congrès des photographes - Le goûter de bébé - La partie d'écarté - L'enfant et le chat - Promenade en mer - La démollition d'un mur - Les forgerons - Le maréchal Ferrant - L'arroseur arrosé - L'arrivée d'un train en gare de la Ciotat

    Les plus connus d'entre eux restent : La sortie des usines Lumière, L'arroseur arrosé et l'arrivée d'un train en gare de la Ciotat.

    George Méliès proposa aux frères d'acheter leur invention mais ces derniers refusèrent. En effet, les frères Lumières considèraient que le cinématographe était une technique scientifique moderne et non un divertissement.

    "Dès la fin de la séance, je faisais des offres à M. Lumière pour l'achat de l'un de ses appareils pour mon théâtre. Il refusa. J'avais été pourtant jusqu'à 10 000 francs, ce qui me semblait une somme énorme. M. Thomas, directeur du musée Grévin, obéissant à la même idée, lui offrait 20 000 francs, sans plus de résultats. Enfin M. Lallemand, directeur des Folies-Bergères, également présent, allait jusqu'à 50 000 francs. Peine perdue..."Extrait de l'interview de Méliès.

     

     

    L'arrivée d'un train en gare de La Ciotat

     

    Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge

    La sortie des usines Lumière

     

    Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge

    L'arroseur arrosé

    Le public est rapidement conquis notamment par le réalisme des images. Dès 1896, le cinématographe est présenté un peu partout dans le monde. En effet, les frères Lumière décident de lancer une exploitation commerciale et industrielle de leur invention .

    Un certain nombre d'appareils sont cités dans cet article, si vous désirez des détails techniques sur chacun d'eux, vous les trouverez dans la partie : Techniques

    ARTICLE SENSTATIONNEL écrit par ERIN

    sources : http://www.odysseeducinema.fr/invention.php

    Crédits :

    - Cinéma : La Grande Histoire du 7 ème art Larousse

    - Analyse Filmique

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  • L'inconnue de la Seine.....

     

    L’inconnue de la Seine

    Dans la version de l’histoire la plus communément admise, l’Inconnue de la Seine (dite aussi « Vierge du Canal de l’Ourcq ») est le surnom attribué à une toute jeune femme anonyme, repêchée dans la Seine aux alentours de 1880.
    En plus de ses traits harmonieux, la noyée avait cette particularité d’avoir, figé sur son visage, un demi-sourire évocateur d’une extrême sérénité face à la mort ou d’un état proche de la rêverie. La belle indéchiffrable impressionna grandement les observateurs de l’époque, au point qu’un témoin anonyme (probablement un employé de la morgue) réalisa un moulage mortuaire à partir de son visage, perpétuant en cela la tradition séculaire du « dernier portrait » avant la mise en bière.

     

    Inconnue de la Seine.jpg

     

    On n’apprit jamais ce qui, du suicide, du meurtre ou de l’accident avait précipité la jeune femme dans les eaux du canal mais au début du XXème siècle, de nombreuses copies du masque circulaient en tant qu’ornement populaire, et il n’était pas rare de croiser le sourire de l’Inconnue de la Seine aux murs des maisons d’artistes ou au chevet des jeunes filles de la bourgeoisie.
    Image d’une félicité mystérieuse et peut-être amusée face à la mort, mais aussi et surtout, figure poétique d’une inconnue chérie et à jamais perdue, en laquelle chacun peut reconnaître une femme aimée, une sœur, une amante ou encore une fille, l’Inconnue de la Seine a progressivement été érigée en mythe littéraire.
    « Quand je résidais à Eze, dans la petite chambre (agrandie par une double perspective, l’une ouverte jusqu’à la Corse, l’autre par-delà le Cap Ferrat) où je demeurais le plus souvent, il y avait (elle y est encore), pendu au mur l’effigie de celle qu’on a nommée « l’inconnue de la Seine » une adolescente aux yeux clos, mais vivante par un sourire si délié, si fortuné (voilé pourtant), qu’on eût pu croire qu’elle s’était noyée dans un instant d’un extrême bonheur. Si éloignée de ses œuvres, elle avait séduit Giacometti au point qu’il recherchait une jeune femme qui aurait bien voulu tenter à nouveau l’épreuve de cette félicité de la mort. » Maurice Blanchot (1907-2003), Une voix venue d'ailleurs, 1992.
    Figure votive chez les surréalistes, Aragon lui offre une place centrale dans son roman Aurélien, s’adressant à Man Ray en 1966 pour augmenter la réédition du livre d’une quinzaine d’illustrations photographiques réalisées à partir du moulage.

     

    Man Ray, Aurélien, L'inconnue de la Seine.jpg

    L'inconnue de la Seine, photographie du moulage par Man Ray pour Aurélien d'Aragon

     

     

    De même, des auteurs aussi significatifs que Vladimir Nabokov, Jules Supervielle ou Rainer Maria Rilke comptent parmi les artistes sur lesquels cette muse absolue, car rendue infaillible par sa mort, a exercé une véritable fascination.
    Le personnage de l'unique roman du poète allemand Rainer Maria Rilke (1875-1926), Les carnets de Malte Laurids Brigge, publié en 1910, dit : « le mouleur que je visite chaque jour a deux masques accrochés près de sa porte. Le visage de la jeune qui s'est noyée, que quelqu'un a copié à la morgue parce qu'il était beau, parce qu'il souriait toujours, parce que son sourire était si trompeur ; comme s'il savait. »
    Jules Supervielle publie en 1929 « L'Inconnue de la Seine » (repris en 1931 dans L'Enfant de la haute mer), un conte où une jeune femme noyée dans la Seine dérive jusqu'au fond de l'océan où elle doit apprendre à vivre avec les autres noyés. Extrait :
    « L'Inconnue de la Seine ne quittait pas sa robe, même pour dormir ; c'est tout ce qu'elle avait sauvé de sa vie antérieure. Elle utilisait les plis et la mouillure du vêtement qui lui donnaient une miraculeuse élégance au milieu de toutes ces femmes dépouillées. Et les hommes auraient bien voulu connaître la forme de sa gorge.
    La jeune fille, qui voulait se faire pardonner sa robe, vivait à l'écart, avec une modestie un peu trop apparente peut-être, et passait sa journée à récolter des coquillages pour les enfants ou pour les plus humbles et les plus mutilés d'entre les noyés. Elle était toujours la première à saluer et s'excusait souvent, même s'il n'y avait pas lieu.
    Chaque jour le Grand Mouillé venait lui rendre visite, et ils restaient là tous deux avec leurs phosphorescences, comme des morceaux de la Voie lactée chastement allongés l'un près de l'autre.
    — Nous ne devons pas être bien loin de la côte, dit-elle un jour. Si je pouvais remonter le fleuve, entendre quelques bruits de la ville, ou simplement la cloche d'un tram qui a du retard au milieu de la nuit.
    — Pauvre enfant, mauvaise mémoire, oubliez-vous que vous êtes morte et que vous vous exposeriez à être enfermée là-haut dans la plus odieuse des prisons ? Les vivants n'aiment pas que nous errions et nous punissent vite de nos vagabondages. Ici, vous êtes libre, à l'abri.
    — Vous ne pensez donc jamais, vous, aux choses de là-haut ? Elles viennent souvent à moi, une à une, et sans aucun ordre, ce qui me rend très malheureuse. En ce moment même voici une table de chêne, bien vernie mais toute seule. Elle disparaît et voici venir l'oeil d'un lapin. Et maintenant c'est l'empreinte d'un pied de bœuf dans le sable. Tout cela semble s'avancer en ambassade et ne me dit rien d'autre que sa présence. Et quand les choses viennent à moi par deux, elles ne sont pas faites pour aller ensemble. Ici, je vois une cerise dans l'eau d'un lac. Et que voulez-vous que je fasse de cette mouette dans un lit, de ce perdreau sur le verre de cette grande lampe qui fume ? Je ne connais rien de plus désespéré. Ces fragments de la vie, sans la vie, est-ce donc là ce qu'on nomme la mort ? (…) ».

    Après les années 40, le masque de l’Inconnue de la Seine tomba petit à petit dans l’oubli.
    L'histoire singulière de l'Inconnue de la Seine s'arrêterait là si quelqu’un n’avait pas eu l’idée, aux Etats-Unis, d’utiliser son visage pour « Rescue Annie« , un mannequin très populaire d’apprentissage des premiers secours. Il fut créé en 1958 et utilisé à partir de 1960 pour de nombreux cours et examens. Certains disent alors que le visage de l’Inconnue est peut-être le plus « embrassé » de tous les temps… Drôle de destin !

     

    sources :http://jmomusique.skynetblogs.be/tag/litterature

     

    Jean-Marc OnkelinxMusicologue-conférencier Conseiller musique classique à la Fnac de Liège (Belgique) Professeur d'histoire de la musique

     

     

     

     

    Rescue Annie.jpg

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    Brigitte BARDOT

     

     

    Née le 28 septembre 1934 à Paris, Brigitte Anne-Marie Bardot fut sans aucun doute l'actrice française la plus connue dans le monde dans les années 1950 et 1960. Passionnée très jeune pour la danse classique, elle intègre en 1949 le conservatoire de Paris. La même année, elle est engagée par la directrice du magazine Elle dont elle fait alors la couverture.Brigitte BARDOT, une Grande Dame.

     Elle se tourne vers la comédie et suit des leçons chez René Simon, ses parents s'opposent à ce qu'elle devienne actrice mais sous l'insistence de son grand père ils lui laissent tenter sa chance, elle se présente alors au casting d'un film de Marc Allégret qui ne se fera finalement pas et y rencontre son futur mari Roger Vadim ( ils se marieront en 1952 à ses 18 ans ), l'assistant d'Allégret.

     Elle apparaît pour la première fois à l'écran aux côtés de Bourvil dans Le trou Normand de Jean Boyer en 1952. En 1953, Anatole Litvak lui offre un petit rôle dans Un acte d'amour avec Kirk Douglas tandis que Sacha Guitry lui propose de jouer Mademoiselle de Rosille, dans Si Versailles m'était conté... aux côtés de Jean Marais. Elle apparaît aux côtés de Gérard Philippe et Michèle Morgan dans Les Grandes manœuvres de René Clair, préférant "un petit rôle dans un très bon film [à] un grand rôle dans un mauvais film". Elle obtient la consécration et devient un sex-symbol international pour son rôle dans Et Dieu... créa la femme de Roger Vadim en 1956 et fait aussi sensation au Festival de Cannes où elle éclipse toutes les grandes stars, tant elle est sollicitée par les photographes. On la retrouve en 1957 dans Une Parisienne de Michel Boisrond aux côtés de Henri Vidal et Charles Boyer et est présente au Festival de Venise l'année suivante avec En cas de Malheur de Claude Autant-Lara avec pour partenaire Jean Gabin.

    En 1960, malgré l'interdiction de son mari, elle tourna pour Henri-Georges Clouzot dans La Vérité, le tournage fut éprouvant, le réalisateur n'hésitant pas à la gifler pour qu'elle pleure. Le film est considéré par beaucoup comme son chef d'œuvre. Après une tentative de suicide le jour de son anniversaire en 1960, elle s'engage en 1962 pour la cause animale en militant pour le pistolet d'abattage indolore dans les abattoirs. Après avoir interpréter du Gainsbourg à la télévision, Jean-Luc Godard l'engage dans Le Mépris en 1963.

      Brigitte BARDOT, une Grande Dame.

     Elle donne la réplique à Jeanne Moreau l'année suivante dans Viva Maria! de Louis Malle, il n'était pas facile pour elle qu'on la compare à un monstre sacré du cinéma comme Jeanne Moreau. Le film est un immense succès et la critique est unanime quant à la performance de Brigitte Bardot, n'hésitant pas à faire remarquer que celle ci volait la vedette à sa collègue.

      

    En 1968 elle enregistre un album avec Serge Gainsbourg et des tubes comme Harley-Davidson ou Bonnie and Clyde puis reprend sa carrière au cinéma pour Shalako qui se l'un des plus mauvais films de sa carrière. On la retrouve en 1970 dans L'Ours et la Poupée de Michel Deville et en 1971 dans Les Pétroleuses de Christian-Jaque aux côtés de Claudia Cardinale. Elle achève sa carrière aux côtés du débutant Francis Huster dans L'histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise en 1973.

    Brigitte BARDOT, une Grande Dame.

      

    Filmographie :

      1. 1952 : Le Trou normand - de Jean Boyer 1952 : Manina, la fille sans voiles - de Willy Rozier 1952 : Les Dents longues - de Daniel Gélin 1953 : Le Portrait de son père - de André Berthomieu 1953 : Un acte d'amour - de Anatole Litvak 1953 : Si Versailles m'était conté... - de Sacha Guitry 1954 : Haine, Amour et Trahison - de Mario Bonnard 1954 : Le Fils de Caroline Chérie - de Jean-Devaivre 1955 : Futures Vedettes - de Marc Allégret 1955 : Rendez-vous à Rio - de Ralph Thomas 1955 : Les Grandes Manœuvres - de René Clair 1955 : La Lumière d'en face - de Georges Lacombe 1955 : Cette sacrée gamine - de Michel Boisrond 1956 : Les Week-ends de Néron - de Steno 1956 : En effeuillant la marguerite - de Marc Allégret 1956 : Et Dieu… créa la femme - de Roger Vadim 1956 : La mariée est trop belle - de Pierre Gaspard-Huit 1956 : Hélène de Troie - de Robert Wise 1957 : Une Parisienne - de Michel Boisrond 1958 : Les Bijoutiers du clair de lune - de Roger Vadim 1958 : En cas de malheur - de Claude Autant-Lara 1959 : La femme et le pantin - de Julien Duvivier 1959 : Babette s'en va-t-en guerre - de Christian-Jaque 1959 : Voulez-vous danser avec moi ? - de Michel Boisrond 1960 : L'Affaire d'une nuit - de Henri Verneuil 1960 : La vérité - de Henri-Brigitte BARDOT, une Grande Dame.Georges Clouzot 1961 : La bride sur le cou - de Roger Vadim 1961 : Les amours célèbres - de Michel Boisrond 1962 : Vie privée - de Louis Malle 1962 : Le repos du guerrier - de Roger Vadim 1963 : Paparazzi - de Jacques Rozier 1963 : Le mépris - de Jean-Luc Godard 1963 : Une ravissante idiote - de Édouard Molinaro 1964 : Chère Brigitte - de Henry Koster 1965 : Viva María ! - de Louis Malle 1967 : À cœur joie - de Serge Bourguignon 1968 : Histoires extraordinaires - de Louis Malle 1968 : Shalako - de Edward Dmytryk 1969 : Les femmes - de Jean Aurel 1970 : L'ours et la poupée - de Michel Deville 1970 : Les novices - de Guy Casaril 1971 : Boulevard du rhum - de Robert Enrico 1971 : Les pétroleuses - de Christian-Jaque 1973 : Don Juan 73 ou si Don Juan était une femme - de Roger Vadim 1973 : L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse-Chemise - de Nina Companeez

      

    Brigitte BARDOT, une Grande Dame.

      

      

    FONDATION BRIGITTE BARDOT

    http://www.fondationbrigittebardot.fr/

      

      

      

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    Georges Méliès

     

     

    (8 Décembre 1861- 21 Janvier 1938)

    Né en 1861 à Paris , Georges Méliès est surtout connu pour être le père des effets spéciaux. Il mit au point de nombreux trucages.

     

    En 1896 il crée son premier trucage, un peu par hasard :

    "En projetant la bande, ressoudée au point où s'était produite la rupture, je vis subitement un omnibus Madeleine-Bastille changé en corbillard et des hommes changés en femmes !"

    Méliès déjà passionné de prestidigitation se rend compte du potentiel de cet évènement. Le cinéma va enfin pouvoir montrer autre chose que la réalité et donc commencer à inventer.

    Afin de réaliser ses trucages, Méliès fait construire un studio. Méliès a plusieurs cordes à son arc : il est à la fois producteur, réalisateur, scénariste, décorateur, machiniste et acteur.

    Ses films rapportent rapidement un grand succès dans le monde entier. Mais les difficultés ne tardent pas à arriver. Tout d'abord, ses films sont volés, piratés ou détournés, ce qui lui cause une importante perte d'argent. L'arrivée des premiers films burlesques n'arrange rien. Il s'associe en 1911 à Pathé.

    Lorsque Méliès perd sa femme en 1913, il décide d'arrêter de faire des films. Mais les difficultés ne s'arrêtent pas là. La première guerre mondiale se profile déjà et le théâtre Robert-Houdin est fermé. Le réalisateur se trouve alors sans emploi et décide de transformer son studio en théâtre, ce qui finit par fonctionner. Peu après, Méliès se voit obliger de vendre sa proprièté à cause de poursuites lancées par un créancier. C'est après la seconde guerre mondiale en 1947 que son studio est détruit et avec lui, s'en vont la plupart de ses films. Dans un excès de colère, Méliès n'arrange rien en détruisant lui-même une partie de son oeuvre.

    Méliès épouse Jeanne D'Arcy en 1925 et tient avec elle une boutique de jouets. Léon Druhot, directeur de Ciné-Journal, retrouve le réalisateur dans cette boutique et lui redonne toute sa valeur. Les surréalistes redécouvrent alors son oeuvre et il est décoré en 1931 par la Légion d'Honneur. Méliès finit la la fin de sa vie dans le château d'Orly grâce à la mutuelle du cinéma. Il décède en 1938.

    Son oeuvre nous est parvenue notamment grâce à Henri Langlois, l'un des fondateurs de la Cinémathèque française, qui permet de restaurer une partie de ses films. Ainsi, depuis 1946, le Prix Méliès est décerné chaque année pour récompenser le meilleur film français ou la meilleure coproduction française. En 2008, une partie de son oeuvre est sortie en dvd.

     Ci dessus : son plus célèbre film : Le voyage dans la Lune

    Les Trucages de Méliès :

    Méliès utilise de nombreuses figures telles que la métamorphose, les apparitions et les disparitions, les coffres inépuisables, le mobilier capriceux ... Cependant, trois thèmes se détachent, à savoir : - Les personnages inanimés (dessins, vêtements, mannequins) prennent vie. - Un personnage ou une partie de son corps se dédouble, décuple et etc.. - Un personnage ou une partie de son corps prend des proportions insolites.

    Méliès a inventé deux grands types de trucage, à savoir : l'arrêt de caméra et la surimpression.

    Arrêt de caméra :

    Ce trucage permet de créer des apparitions et des disparitions. Comme nous l'explique C Malthete-Melies, "il s'agit très généralement d'un collage droit occupant le quart ou le cinquième supérieur de l'image." Qui dit collage, dit montage. Pour créer ce type de montage, il fallait donc filmer toutes les apparitions et disparitions et même un peu plus, mais le travail de montage permettait de réaliser le trucage.

     

    L'escamotage d'une dame chez Robert-Houdin (1896)

    Surimpression :

    Malthete-Melies nous explique que "ce trucage nécessite un rebobinage de la pellicule pour une seconde impression." Il faut donc deux collages pour introduire le trucage dans le film: l'un en début, l'autre en fin de surimpression. Il existe cependant des collages originaux de réparation.

     

    Le Mélomane (1903)

    La surimpression multiple existe aussi. Il s'agit d'abord de filmer les décors et les personnages. Ensuite, l'on rembobine la pellicule et l'on filme sur un fond noir le personnage ou l'objet que l'on veut faire apparaître à un endroit précis du décor.

     Un homme de têtes (1898)

     

    L'Homme à la Tête en Caoutchouc (1902)

    Ici le trucage consiste à faire grossir une tête L'on retrouve ce thème dans Le Diable Géant et Nain et Géant mais technique différente (succession de plans en surimpression représentant le personnage à différentes échelles.)

    Il arrive que Méliès utilise des effets pyrotechniques pour appuyer un autre effet (apparition ou disparition la plupart du temps).

    Article écrit par Erin

    sources : http://www.odysseeducinema.fr/GeorgesMelies.php

    Bibliographie :

    Analyse Filmique

    Cinéma : La Grande Histoire du Septième Art de Demas et Lamy

    Le dossier de Dominique Coujard sur les effets spéciaux

    En savoir plus :

    Un dossier très sympathique sur Méliès et son travail

    La Lune Rouge vous explique quelques trucages avec des images de l'époque

      

      

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  • Danielle DARRIEUX

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  • Ginette LECLERC

     

      

      

      

    Ginette Leclerc, de son vrai nom Geneviève Lucie Menut, née le 9 février 1912 à Paris 18e et morte le 2 janvier 1992 à Paris 16e, est une actrice française.

    Biographie :

    Ginette Leclerc est née à Montmartre où ses parents, Louis Menut et Suzanne Fauth, tiennent une joaillerie. Délurée et avide d'indépendance, elle se marie à dix-sept ans, le 20 octobre 1930, avec un danseur de seize ans son aîné, Lucien Leclerc, « pour ne pas travailler ». En effet, elle veut être danseuse, mais sa famille s'oppose à ce choix. Toutefois, le ménage avec son mari ne dure pas et ils finissent par divorcer le 3 juillet 1939. Plus tard, Ginette Leclerc partage pendant une dizaine d'années la vie du comédien Lucien Gallas.

    Elle a des débuts assez difficiles, posant pour des cartes postales coquines, et faisant de la figuration pour le cinéma à partir de 1932, jusqu'au jour où elle est remarquée par Jacques Prévert.

    C'est dans Ciboulette en 1933 que Claude Autant-Lara lui confie un petit rôle, qui sera le véritable début de sa carrière, suivi bientôt par L'Hôtel du libre échange de Georges Feydeau en 1934, transposé au cinéma par Marc Allégret, elle y donne notamment la réplique à Fernandel, puis L'homme de nulle part en 1937 de Pierre Chenal, ainsi que Prisons sans barreaux où elle apparaît d'une grande perversité.Ginette LECLERC

    Ginette LECLERCElle devient célèbre en 1938 grâce au film La Femme du boulanger de Marcel Pagnol, aux côtés de Raimu et de la chatte Pomponette. Son meilleur rôle et le plus célèbre sera dans Le Corbeau de Clouzot où elle joue une femme sensuelle et boîteuse, amoureuse d’un médecin, sans oublier sa composition dans Le Val d'enfer de Maurice Tourneur.

    Sous l’occupation, Ginette Leclerc est la partenaire de Tino Rossi, Jean Tissier, Georges Marchal et bien d’autres grands acteurs de l'époque, mais elle tient aussi un cabaret avec son ami de l’époque, guère recommandable, et accueille pronazis et occupants.

    Emprisonnée presqu'une année à la Libération pour avoir aussi travaillé à Berlin pour la firme allemande Continental, elle ne retrouve plus de grands rôles, sauf en 1948, dans la Maudite, co-production franco-belge réalisée par Norbert Benoit, scénario de Norbert Benoit et Marcel Roy, et en1949, dans Un homme marche dans la ville de Marcello Pagliero, en 1951, dans le Plaisir, de Max Ophüls et en 1955 dans le film Gas-oil de Gilles Grangier, où elle interprète Mme Scoppo.Ginette LECLERC

    Son dernier rôle sur le grand écran remonte à 1977 dans La Barricade du point du jour de René Richon. Elle a alors soixante-cinq ans.

    Cela ne l'empêche pas de participer aussi à plusieurs séries policières de la télévision, entre autres Maigret ou Les Cinq Dernières Minutes, passant, bien souvent avec l’âge, de rôles de prostituée à ceux de « mère maquerelle ».

    Elle aura tourné en tout près de cent films.

    On la vit aussi au théâtre, notamment dans des pièces de Marcel Achard et pour Jean-Paul Sartre.

    Avec ses yeux de braise, son sourire charnel et sa voix canaille, Ginette Leclerc fut, pendant des années, la représentation de la femme fatale et de la vamp des bas-fonds.

    En 1984, deux chutes dans son appartement de la rue de Belloy dans le 16e arrondissement de Paris, l'obligèrent à une longue rééducation. Elle meurt le 2 janvier 1992, des suites d'un cancer. Elle est inhumée au cimetière parisien de Pantin dans la 14e division.

    Ginette Leclerc dira d'elle : « Je suis l'actrice qui a fait le plus longtemps le trottoir et qui a été le plus souvent assassinée ». En 1963, elle a écrit un livre de souvenirs, intitulé simplement Ma vie privée.

     

    INFORMATIONS :

     ANECDOTES :

    Elle se maria à l'âge de 17 ans avec un danseur (Lucien Leclerc). Après le divorce elle garde le nom de Leclerc.

    Elle se disait l'actrice la plus convoitée pour ses rôles de prostitueés.

    En 1963, elle a écrit un livre de souvenirs : Ma vie privée - (Ed. La Table Ronde).

    À la Libération, on lui reprochera d'avoir tourné pour la Continental allemande la comédienne passera un an en prison. Elle reviendra vers les studios, mais ne figurera plus jamais en tête d'affiche.

    Deux chutes successives en 1984, l'obligèrent à une longue rééducation sous la surveillance d'un kiné.

    Elle vécut constamment avec sa mère à ses côtés, et sa mère décéda deux mois avant la célébration de son centenaire.

    Elle décédera un ans après sa mère d'un profond et douloureux chagrin.


      

      

      

      

    RÉPÉTITION AVEC GINETTE LECLERCGinette LECLERC

    Et il (Raimu) pouvait tout jouer. Je me rappelle toujours cette matinée où l'on avait convoqué Ginette Leclerc, un peu avant le premier tour de manivelle de "Noix de Coco" (1935). Elle était pressentie pour jouer le rôle d'une ingénue... C'était inattendu, mais amusant. On lui fit lire l'une des scènes principales de son rôle. Au bout de quelques répliques, Jules lui arracha le manuscrit et dit: "Ecoute, moi, je vais te la lire, ta scène! ".

      

      

      

      

      

      

      

    Ce fut admirable. Ce géant à voix de bronze était devenu tout à coup l'ingénue la plus frêle, la plus pure. Il était le personnage même. Quand il eut terminé, il rendit le manuscrit à Ginette Leclerc et lui dit: "Allez! Vas-y maintenant !" Elle "donna" sa scène , mais ce ne fut pas très bon. Alors Raimului dit d'une voix de tonnerre : "Mais tu n'as donc jamais été jeune fille de ta vie!..."Ginette LECLERC

      

      

      

    Voilà l'un des miracles du comédien. Au cours de son travail d'acteur, de ses méditations, de ses lectures de pièces, de ses études de rôles et de ses gammes de toutes sortes, on peut être sûr qu'il n'avait pas manqué, lui, d'être jeune fille.

    Témoignage du scénariste Marcel Achard. Extrait de "Raimu" de Roger Régent.

      

                         Le CORBEAU :

     Ginette LECLERCTourné en pleine seconde guerre mondiale (1943), le film stigmatise sans la moindre concession les travers humains. Financé par les allemands, il a valu pas mal d’ennuis à Clouzot après-guerre, les français y voyant rien moins qu’une collaboration dans le seul but de discréditer le français de souche. Tout chauvinisme froissé écarté, il subsiste uniquement un tableau très noir de l’âme humaine, souvent manipulatrice et toujours corruptible. Aucun personnage ne sort indemne de cette chasse au corbeau. Les révélations vont bon train et la suspicion n’épargne personne. Clouzot distille ses rebondissements comme personne et il faut attendre le tout dernier plan du film pour connaître enfin la vérité. Et quelle vérité ! Un chef d’œuvre absolu du film noir, totalement incontournable.

     

    Profession :

    Actrice française.

    Date et lieu de naissance :

    09-02-1912, à Montmartre, Paris, France.

    Date et lieu du décès :

    02-01-1992, à Paris, France.

    Cause du décès :

    D'un cancer à l'âge de 79 ans.

    Nom de naissance :

    Geneviève Lucie Menut.

      

    Divorcée d'un danseur Lucien Leclerc (1929 - pas de date)
    Divorcée de Lucien Gallas.

      

     

    Ginette LECLERC

     

     

    Le plaisir - Danielle Darrieux, Paulette Dubost, Jean Gabin, Ginette Leclerc, Mila Parely, Héléna Manson, Madeleine Renaud, Mathilde Casadesus

     Ginette LECLERC

     

      

    Sources Wikipedia

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ginette_Leclerc

    -cinema. photographies google.

    http://cinememorial.com/contact.php

      

     

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  • Documentaire consacré au Paris culturel et artistique du début du vingtième siècle. La capitale française attire une avant-garde d'artistes et d'intellectuels cosmopolites entre 1905 et 1930. Peintres, écrivains, compositeurs dont les principaux sont évoqués participent à la naissance de l'art moderne. Le commentaire sur images d'archives et des oeuvres d'art évoquées alterne avec des interviews d'archives, des citations d'artistes, d'écrivains, et de critiques et l'interview d'historiens.

      

    VIDEO : http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/4354839001/paris-les-annees-lumineuses-1905-1930.fr.html

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  • Jacques Henri Lartigue, Florette Paris, janvier 1944

    Jacques Henri Lartigue, Florette, Paris, janvier 1944

    Jacques Henri Lartigue Solange David, Paris 1929

    Jacques Henri Lartigue Renee – Paris to Aix-les-Bains 1931

    Jacques Henri Lartigue

    Jacques-Henri Lartigue

    Jacques-Henri Lartigue 1906

    Jacques-Henri Lartigue 1955

    Jacques-Henri Lartigue 1941

    Jacques-Henri Lartigue 1913

    Jacques-Henri Lartigue – Renée, 1930

    Jacques-Henri Lartigue – Renée, 1930

    Jacques-Henri Lartigue

    Jacques-Henri Lartigue

    Jacques-Henri Lartigue

    Jacques Henri Lartigue regardant ces negatifs. circa 1980

      

    SOURCES : LE CLOWN LYRIQUE...http://leclownlyrique.wordpress.com/2010/04/09/jacques-henri-lartigue/

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  • lartigue-florette-paris-1944.1211758622.jpg

       JACQUES-HENRI LARTIGUE, photographe de génie

     

     

     

     

    C'est le but de Jacques-Henri Lartigue quand il photographie.

    Encore une exposition Lartigue, direz-vous ! Mais c'est d'abord que celle-ci est dans un joli musée de bord de mer, dû au libraire mécène Richard Anacréon, à Granvillle (jusqu'au 21 Septembre). C'est aussi qu'à côté des photos sagement encadrées, cette exposition présente -ce qui est plus rare- un diaporama des albums que l'amateur Lartigue aimait feuilleter avec ses amis le soir, un cognac à la main.

    lartigue_renee_biarritz.1211758661.jpgC'est surtout que Lartigue est la figure parfaite de l'amateur : riche héritier, peintre médiocre, dilettante de la photo, exposé pour la première fois à 69 ans à New York. Ses photos sont tellement plus intéressantes, plus fraîches que celles des humanistes professionnels, les Doisneau, Boubat et compagnie. Lartigue n'essaie pas de documenter le bonheur des autres, il est heureux et ça se voit, tout simplement. C'est de lui qu'il nous parle à chaque instant, de ses découvertes et de ses plaisirs, l'immense égoïste avide de bonheur. "Un bonheur ne vaut que par la capacité que l'on a de l'enregistrer".

    lartigue-aux-drags-a-auteuil-1911.1211758598.jpg Lartigue nous montre la modernité et la vitesse, voitures, avions et vélos, il nous montre le sport et le tourisme, et surtout il nous montre les femmes, celles qu'il suit dans la rue, qu'il admire, celles qui posent pour lui, celles qui pavanent au Bois ou aux courses et celles dont il vole la photo à la dérobée (ci-contre, aux drags à Auteuil, 23 juin 1911). Celles qu'il aime et qu'il épouse, aussi : on voit Bibi, la plus nature, Renée, la plus mystérieuse (photo ci-dessus, à Biarritz), Florette, la plus sensuelle (photo tout en haut, Paris, 1944); Coco est absente, je ne sais pourquoi.

    On croise aussi l'imposant Vuillard, l'élégant van Dongen, et même le petit Espagnol aux yeux de braise, mais Lartigue n'est pas reporter, les hommes illustres semblent l'ennuyer un peu, à moins d'être ses intimes comme Sacha Guitry. Et Lartigue passe à côté de l'histoire: deux guerres, le front populaire, la résistance, rien de tout cela ne s'inscrit vraiment dans sa mémoire photographique ou presque (aucune de ses photos de la Libération n'est montrée ici).

    lartigue-gerard-wilemetz-et-dani-royan-juillet-1926.1211758636.jpgDeux photos remarquables parmi tant d'autres : Lartigue aime les sauts, ceux des sportifs et ceux des enfants. Ici son fils Dani et un ami s'envolent au dessus d'un château de sable sur la plage à Royan (juillet 1926). C'est une photo magique, onirique, le rêve d'Icare réalisé.

    lartigue-grand-prix.1211758648.jpgEt cette fameuse photo loupée du Grand Prix Automobile de 1913 : les roues ovalisées, l'avant de la voiture hors cadre, les spectateurs inclinés. Elle est brillamment commentée ici et . "Loupée" en 1913, mise au rebut, la photo est récupérée par Lartigue et Szarkowski dans les années 50 et devient alors une image emblématique de la vitesse.

    Cette exposition n'apprendra sans doute pas grand chose aux experts, mais, passant par Granville, tout un chacun pourra aussi empailler un peu du bonheur communicatif de Lartigue.

     

     

    Jacques-Henri Lartigue, photographe d’un autre temps

     

    Jacques-Henri Lartigue est né en 1894 en région parisienne dans un milieu très aisé… Il ne va pas à l’école (trop vulgaire) il a un précepteur qui vient chez lui… Et oui! C’est toute une époque! Il aurait fait ses premières photos à 6 ans! Décidément ses « jouets » n’étaient pas ceux de monsieur tout le monde en 1900!! Qoi qu’il en soit j’aime beaucoup ses photos, elles me font imaginer la jeunesse de mes grand-mères. Elles me font voyager dans le temps et elles sont magnifiques.

    1912

    Entre 1900 et 1914. J’aime les photos de cette époque qui montre les gens en action, vivants et pas figés dans une pose solennelle. Même les femmes de cette époque avec leurs longues jupes, dévalaient les escaliers en riant :-)

     

    1928, comme j’aimerais voyager dans le temps et prendre un grand bateau pour traverser l’atlantique.

    Qu’elle est belle la sulfureuse Renée!

    Renée Perle manequin des années 30, modèle et compagne de Lartigue.

    Les accroches cœur… ma grand-mère me parlait souvent de ceux qu’elle se faisait. Elle me montrait d’un geste comment elle les faisait. Elle était née en 1904.

    C’est l’amour à la plage… Waou tcha tch tcha!

    Quel regard de braise! Renée était d’origine roumaine. Une beauté ensorcellante! :-)

    Admirez le maquillage de Solange!! Comme quoi la mode c’est encore plus que ce qu’on imagine, ma manière d’appliquer le rouge à lèvres a bien changé aussi…

    sources : http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2008/05/26/empailler-un-peu-de-bonheur/

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    Histoire de l'ESCARPIN

     

    LUCIEN LELONG

     

     

     

     
    Chaque création de Lucien Lelong avait un secret - une histoire secrète, un nom ou même un ingrédient -. qui les rendaient particulière dans l'histoire de la parfumerie N, un parfum rare n'a pas fait exception et a été le reflet de la vie privée et publique de la grand couturier.

     

     

     

    D'abord, il y avait la N qui a été lancé dans les premières années d' Parfums Lucien Lelong (1924-1928) avec d'autres "lettre" des créations (comme A, B, C) ​​une idée similaires à des numéros de Chanel (Coco, Lucien et son femme étaient amis, mais c'est une autre histoire).

     

     

     

    N était un parfum léger et sec. En 1927, Lucien Lelong a épousé la princesse Nathalie Paley qui a déjà travaillé pour lui. Lucien Lelong pris son droit de sortir de son département propre parfum, a déclaré le Grand-duc Paul. Elle est devenue un modèle, le «visage» de la maison et une icône de mode. Leur mariage a été formelle et ils ont divorcé en 1937.

      

    On croit que le premier parfum N a été lancé en son honneur. Mais N pourrait venir aussi de Nicolas - un autre garçon célèbres des années 20 - Nicolas de Gunzburg connu pour ses parties extravagantes et plus tard pour sa contribution à la mode.Nicolas a également été un bon ami de Nathalie et ils sont arrivés ensemble en Amérique en 1934.Maintenant, il est difficile de savoir qui était dans l'esprit de Lucien Lelong quand il a créé N. Nathalie, la jeune femme dans un mariage formel jamais consommé, ou la jeune et belle Nicolas ?

     

     

     

     

     

    Lucien Lelong, un grand designer avec un sens aigu des affaires va transformer Nathalie de la jeune fille dans une icône de mode dévastateur.Au début des années 30 quand elle est apparue dans Vogue, pour tout le monde N représente pour Nathalie.La maison a lancé plusieurs parfums, après 1928 et est devenu un joueur très important dans l'industrie du parfum.
      
    Le N originale était quelque part perdu entre les nombreuses créations de la maison pendant les années 30.Sous le nom de «Parfum N», nous trouvons cette création dans le milieu des années 30 (1936) avec un flacon rectangulaire semblable à n ° 5.
     
     
    Histoire de l'ESCARPIN

     Natalie PELEY et Charles Boyer 1935

    Mais une nouvelle vie a commencé pendant la guerre, quand Lucien Lelong a joué un rôle important pour la mode française sous l'occupation. Avec plusieurs autres parfums (Elle Elle, Passionément, Indiscret) N a été annoncé beaucoup pendant la Seconde Guerre mondiale dans les magazines de mode avec de très belles illustrations. La bouteille est arrondi comme une amphore. En français, le N se prononce comme "Haine" - haine / haine.
      
    Les parfums annoncés étaient comme un code secret pour les femmes françaises sous l'Occupation. Passion et de la haine, un jeu de l'amour.Mais tandis que N avait un sens patriotique pour le public, pour les amis proches de Lucien Lelong c'était une autre histoire.
      
    Tout d'abord, l'histoire amère de son divorce 1937.Il a également été le sentiment particulier de Nathalie pour les hommes (sa «haine» a été expliquée par ce qu'il a vécu pendant la Révolution russe), mais aussi la haine célèbres / jalousie entre Greta Garbo et Nathalie.
      
    Dans ce schéma complexe des significations du parfum N connaissait une nouvelle vie avec la Seconde Guerre mondiale et a été très bien accueillie par le public.N avait différentes légendes à Paris et à New York où Nathalie vivait avec son nouveau mari.

     

     

    Mais le parfum est encore plus intriguant et comme dans une histoire magique qu'il représente avec une perfection absolue les 2 interprétations - l'amour / admiration pour une jeune beauté et spéciaux, mais aussi la distance et la relation impossible. C'est un aldéhydiques florales très sec élégante comme une sculpture en marbre comme Nathalie Paley -.
      
    une grande beauté et le froid Cette amour et la haine thème devient plus évident quand vous remarquez que le parfumeur a imaginé quelque chose de proche (mais pas similaire) Je reviens (Worth). L'image de la bien-aimée "Reviens" hante de sa présence à froid. Maintenant, rappelez-vous que ce n'est que spéculation poétique parce Je reviens a été lancée après la première parfums Lelong Lucien .

     

    Le parfum est un aldéhydiques florales construit autour de l'amertume verte de narcisse entouré par un bouquet floral et plusieurs bois sec avec notes poudrées.

     

    Le bouquet floral est quelque part entre Le Narcisse Bleu (Mury) et Je reviens (Worth) sans les notes balsamiques.Il dispose d'une note de jasmin blanc, le muguet, magnolia, lilas, rose très doux.Tout est en contraste avec une note boisée poudreuse, assez similaire à Vetirisia, disposant d'une ionone de méthyle et l'acétate de vetiveril fruitée.La note de tête du parfum est dominé par l'acétate de benzyle (jasmin) / ylang-ylang et de nombreux aldéhydes.Pendant l'évaporation, il ya la sensation d'un savon blanc mélangé avec du shampoing, un effet trouvé aussi dans une ancienne création d'Estée Lauder.
      
    Pendant quelques instants, j'ai pensé il ya une bonne quantité d'une base appelée Epicea mélangé avec Florizia.Il ya aussi une note importante épicé, boisé, comme la noix de muscade.Pas tout à fait un œillet, mais plutôt les épices seulement.Bien sûr, il ya une bonne quantité de certaines molécules classiques (le grand «piliers»), un soupçon de crème lactones et les notes sèches d'une base de cèdre / vétiver comme Sophora plus quelques coumarine.
      
    Dans le ASSÈCHEMENT il ya aussi une note chyprée amer, légèrement Animalic qui me rappelle l'effet de la Base de Animalis (mais en trace) dans un contexte boisé iris.

     

    L'idée principale semble être jasmin blanc / Narcisse + base + iris lys de la vallée des molécules au cours d'une dessiccation du cèdre / vétiver ainsi que de nombreux aldéhydes.Il n'est pas doux comme No5, ni jasmin-ambré comme Arpège mais sec comme le note boisée de Un air embaumé.

     

    La description de l'odeur, à cette époque était l'image parfaite de ce que j'ai senti plus d'un demi-siècle après le parfum a été mis en bouteille.Ici vous avez un texte original en français:

     

    "Un peu hautain, Très aristocratique, attractif, intrigant, Voici le parfum sec Seul Qui SOIT UNE Grande Réussite. Si le platine avait UNE odeur, il sentirait AINSI. [...] La Farouche odeur des Résistances forcées ... Le Tout malaxé, sous la Lune Pour Une Circé Qui habite le Ritz. "





    Amère comme les racines de gentiane, N était un parfum inhabituel et une présence étrange dans ces moments. Par une étrange coïncidence du travail du parfumeur, le nom et la vie de Nathalie et Lucien Lelong ont des obligations par un lien invisible au fil des ans.


    Vous pouvez lire l'histoire de Lucien Lelong le couturier de mode dans un livre récent avec la mode des images sublimes Lelong Lucien . Certains de ses parfums avec leurs bouteilles exquises sont en vedette également dans ce catalogue de vente Souvenirs de Parfum: Parfums de Lucien Lelong et chefs-d'œuvre d'aujourd'hui .

     

     

    Photos de Nathalie Paley et Lucien Lelong partir forum.alexanderpalace.org

      

    Il fut un styliste moderne, un artiste au goût impeccable. A ses débuts, Lucien Lelong sut attirer à lui les Parisiennes fortunées qui acceptaient volontiers de poser vêtues de ses modèles en échange de quelque ristourne. Dès 1925, cet esthète qui inventa le prêt-à-porter de luxe revendiquait un style «sport, simple, jeune», imposant une ligne «kinétique» qui traduisait parfaitement l'esprit du temps et la vitesse qui le caractérisait.

      

      

    Presque oublié, Lucien Lelong est aujourd'hui réhabilité par le somptueux album que lui consacre Jacqueline Demornex. Un ouvrage très documenté et illustré qui permet de redécouvrir toutes les facettes de cette figure centrale de la mode des années 1920 aux années 1950. (Jacqueline Demornex)

      

      

     

     



     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Histoire de l'ESCARPIN

      

     

    l'Histoire de l'Escarpin...

     

     

    Chaussures d'hier, chaussures d'aujourd'hui :

     

    Au commencement, nous étions toutes pieds nus… ouh !  horreur !

     

    Heureusement pour nous, une modeuse des cavernes a eu envie de protéger ses petits pieds durcis de toutes les bébêtes et cailloux pointus : elle inventa l’ancêtre de la chaussure, ou plutôt de la pantoufle !

     

    Bien après la botte en peau de bête, les chaussures ont pendant longtemps conservé un aspect pratique plutôt qu’esthétique.

     

    D’ailleurs, pendant longtemps, les différences entre les chaussures d’hommes et les chaussures de femmes étaient minimes.

     

    Ce n’est qu’au cours des derniers siècles que se développa une véritable culture de la chaussure féminine qui se trouva de plus en plus mêlée aux soubresauts de la mode dans nos sociétés occidentales.

     

    Sans remonter jusqu'à la girl de Néandertal, bon nombre de nos chaussures si mode aujourd’hui ont puisé leur inspiration dans des modèles du passé.

     

    Petit zoom sur quelques lointaines aïeules......

     

     

    Histoire de l'ESCARPIN

     

    Escarpin :

     

     

     

     

     

     

      

      

      

    Escarpin à talon haut et large :Un escarpin est une chaussure féminine, décolletée et simple. Cette chaussure est également appelée décolleté.Son nom vient de l'italien "scarpino" (petite chaussure), et n'a donc rien de commun étymologiquement avec le qualificatif français "escarpé".

     

     

     

    Caractéristiques :

     

    L'escarpin ne comporte pas de système de fermeture et s'enfile en glissant le pied dedans. Il peut parfois être ouvert sur le bout. Celui-ci peut être carré (ou "coupé"), pointu (voire effilé sur certains modèles), ou en ogive.

     

    Il est parfois équipé d'une bride enserrant la cheville. Cette bride peut être simple, double, croisée sur le cou-de-pied, agrémentée d'ornements divers (clous de strass, chaînettes, perles...), voire suffisamment large, sur certains modèle (5 cm), pour accueillir deux petites boucles.

    Le talon mesure au minimum 4 centimètres.

     Histoire de l'ESCARPIN

    S'il est très long et très fin on parle aussi de talon-aiguille. Si le talon fin dépasse 10 cm, on le désigne aussi sous le terme de stiletto (ce qui signifie "stylet" en italien).

     

    Usage :

     

    Considéré comme élégant, l'escarpin se porte en ville ou en soirée, par exemple avec un tailleur ou une robe habillée... toujours féminin..

     

    Divers :

     

    L'escarpin, en tant qu'objet raffiné, symbole d'une certaine élégance féminine, peut être l'objet de fétichisme de la chaussure.

     

     

     

     

     

     

    Dans l’histoire des escarpins, Yves Saint-Laurent occupe une place de choix. Ces plateformes sont devenues de véritables icônes. Fétichiste des souliers tendance, il vous en faut absolument une paire. Ici, le créateur nous les propose en cuir verni. Le talon de 12cm a été fabriqué en Italie. Eleganti

      

    Histoire de l'ESCARPIN

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  • GUERLAIN

    GUERLAIN

      

     

    Histoire En 1828, après des études de médecin chimiste en Angleterre, Pierre-François-Pascal Guerlain, s'installe à Paris comme parfumeur vinaigrier. La même année il crée la parfumerie Guerlain, sous la forme d'une boutique dans l'Hôtel Meurice à Paris. Il y vend des sapoceti — savons au blanc de baleine parfumés aux essences naturelles —, ses premières eaux de toilette comme Senteurs des Champs et Bouquet du Jardin du Roi, des lotions importées d'Angleterre, des crèmes de soin de la peau, comme son Blanc de perles, censé éclaircir le teint de la peau, une crème liquéfiée de graisse d'ours et une crème de rose aux limaçons. S'y ajouteront des poudres (1830), des fards à joue et un extrait de rose liquide pour les lèvres.

     

    1853 marque la création de l'Eau de Cologne Impériale, un des grands classiques de la maison. En 1870, c'est la création de Ne m'oubliez pas, le premier bâton de rouge à lèvres en tube élaboré à partir de cire à bougie parfumée. L'idée est venue d'un cousin qui fabriquait des bougies. 1880 correspond à la création de la première poudre compacte.

     

    En 1889, correspond à la création de Jicky par Aimé Guerlain, composé de fragrances de bois associées à d'autres aromates comme la lavande, l'iris, la coumarine à odeur de foin, et des baumes.

     

    Il fut le premier parfum à utiliser des produits de synthèse dans sa composition; mais, son secret a été d'ajouter une légère note animale issue des glandes anales de la civette, un petit félin, ce qui à l'époque choqua les femmes mais plût aux dandys.

      

    En 1904, est créé Secret de Bonne Femme, la première crème hydratante à la texture de crème fouettée. En 1921, Jacques Guerlain compose Shalimar, à base de Guerlinade — un composé de baumes, d'iris et de vanille —, créé en hommage à la princesse hindoue, Mumtaz Mahal pour laquelle son époux fit construire et lui dédia le plus emblématique des mausolées, le Taj Mahal. Le nouveau parfum fut présenté en 1925 lors de l'Exposition internationale des arts décoratifs de Paris, au Grand Palais.

    L'ouverture du premier institut de beauté au monde a lieu en 1939 sur l'avenue des Champs-Élysées, pour l'élaboration duquel ont travaillé les grands noms de l'époque Jean-Michel Franck, Christian Bérard et Diego Giacometti.

     

    Le lieu sera classé Monument historique. Le parfum Vétiver, un élégant parfum pour hommes, est créé en 1956 par Jean-Paul Guerlain et commercialisé en 1959.

     

    Les années 1980 sont marquées par le succès des soins Les Météorites, des billes de couleurs différentes, censées sublimer le teint. En 1984 est lancé le parfum Terracotta, base au fil du temps de la première ligne à part entière avec 60 références de poudres, gloss et fards à joue.

     

    En 1992, Jean-Paul Guerlain prend la direction de Guerlain. En 1994, le groupe LVMH rachète la maison Guerlain. En 2005, la maison Guerlain est rouverte après travaux par la décoratrice Andrée Putman et l'architecte Maxime d'Angeac. Au centre, trône un lustre gigantesque dessiné par Philippe Montels pour Andrée Putman et enchâssé dans l'orgue à parfums. Le lancement des parfums Les Quatre Saisons, signés Jean-Paul Guerlain, pour célébrer les 180 ans de la maison Guerlain est réalisé en 2008. Thierry Wasser devient le nouveau parfumeur de la maison.

     

    En 2010, plusieurs associations ont appelé à un boycott des produits Guerlain et du groupe LVMH, en réaction aux propos racistes tenus par Jean-Paul Guerlain sur France 2[1].

     

    Liste des parfums

     

    Depuis sa fondation en 1828, Guerlain a créé plus de 300 parfums.

    • Chypre, 1840
    • Eau de Cologne Impériale, 1853 ; Pierre-François-Pascal Guerlain (en hommage à l'Impératrice Eugénie)
    • Fleur d'Italie, 1884 ; Aimé Guerlain
    • Skine, 1885 ; Aimé Guerlain
    • Rococo, 1887 ; Aimé Guerlain
    • Jicky, 1889 ; Aimé Guerlain (flacon : Gabriel Guerlain)
    • Excellence, 1890 ; Aimé Guerlain
    • Belle France, 1892 ; Aimé Guerlain
    • Cipricime, 1894 ; Aimé Guerlain
    • Eau de Cologne du coq, 1894 ; Aimé Guerlain
    • Jardin de mon curé, 1895 ; Jacques Guerlain
    • Voilà pourquoi j'aimais Rosine, 1900 ; Jacques Guerlain
    • Champs Élysées, 1904 ; Jacques Guerlain. Sorti en 1914. Flacon en forme de tortue, clin d'œil à l'encontre de l'architecte de son nouvel hôtel particulier qui avait fait traîner outre mesure les délais de construction.
    • Après l'ondée, 1906 ; Jacques Guerlain
    • Heure Bleue, 1912 ; Jacques Guerlain, flacon aux fils de soie ébouriffés en pompon.
    • Mitsouko, 1919 ; Jacques Guerlain
    • Eau de Fleurs de Cédrat, 1920 ; Jacques Guerlain
    • Shalimar, 1925 ; Jacques Guerlain, flacon aux fils de soie brossés à plat.
    • Liu, 1929 ; Jacques Guerlain
    • Vol de nuit, 1933 ; Jacques Guerlain
    • Vega, 1936 ; Jacques Guerlain, flacon estampillé d'un cachet de cire.
    • Ode, 1955 ; Jacques Guerlain
    • Vetiver, 1956 Jean-Paul Guerlain, un élégant parfum pour hommes, sorti en 1959.
    • Chant d'arômes, 1962 ; Jean-Paul Guerlain, inspiré par la mère de son fils.
    • Habit Rouge, 1965 ; Jean-Paul Guerlain
    • Chamade, 1969 ; Jean-Paul Guerlain
    • L'eau de Guerlain, 1974 ; Jean-Paul Guerlain
    • Parure, 1975 ; Jean-Paul Guerlain
    • First, 1976 ; Jean-Paul Guerlain
    • Silences, 1978 ; Jean-Paul Guerlain
    • Nahéma, 1979 ; Jean-Paul Guerlain. Parfum dédié à Catherine Deneuve inspiré par son rôle dans Benjamin ou les Mémoires d'un puceau.
    • Jardins de Bagatelle, 1983 ;Jean-Paul Guerlain
    • Derby, 1985 ; Jean-Paul Guerlain
    • Samsara, 1983 ; Jean-Paul Guerlain, inspiré par Decia, sa première épouse, un accord de jasmin et de santal.
    • Héritage, 1992 ; Jean-Paul Guerlain
    • Petit Guerlain, 1994 ;Jean-Paul Guerlain
    • Un air de Samsara, 1996 ; Jean-Paul Guerlain
    • Champs-Élysées, 1996 ; Jean-Paul Guerlain
    • Guerlinade, 1998 ; Jean-Paul Guerlain
    • Terracotta, 1999 ; Jean-Paul Guerlain
    • Belle Époque, 1999 ; Jean-Paul Guerlain
    • Cherry Blossom, 1999 ; Jean-Paul Guerlain
    • Aqua Allegoria, 1999 ; Jean-Paul Guerlain
    • Philtre d'amour, 2000 ; Jean-Paul Guerlain
    • Aqua Allegoria Floria Nerolia, 2000 ; Jean-Paul Guerlain
    • Too much, 2000 ; Jean-Paul Guerlain
    • Météorites, 2000 ; Jean-Paul Guerlain
    • Coriolan, 1998 Jean-Paul Guerlain
    • Mahora, 2000 ; Jean-Paul Guerlain
    • L'Instant de Guerlain, 2003 ; Jean-Paul Guerlain et Maurice Roucel(Symrise)
    • Insolence, 2006 ; Jean-Paul Guerlain et Maurice Roucel(Symrise)
    • L'instant magic, 2007 ; Jean-Paul Guerlain
    • Quatre saisons, 2008, dans le flacon de Mitsouko.
    • La Petite Robe Noire, 2009, Delphine Jelk, dans le flacon de Mitsouko
    • Idylle, 2009, Thierry Wasser

     

     

     

      

      

     

      

     

     GUERLAIN



     

     
    photo du createur de Guerlain
    Pierre-François-Pascal
    Guerlain
    En 1828, Pierre-François-Pascal Guerlain ouvrit sa première boutique rue de Rivoli à Paris, il créa des parfums différents pour chaque client. En 1840, il s'installa dans des locaux sur la rue de la Paix, un lieu très à la mode. Il composa des fragrances sur mesure pour de nombreuses personnalités. Il est assisté de ses deux fils, Aimé et Gabriel, il acquière une grande réputation. Il devient fournisseur officiel de la reine de Belgique.
     

     

     
    En 1853, l’EAU DE COLOGNE IMPERIALE, dédiée à l'épouse de Napoléon III, lui vaut le brevet de Fournisseur Royal. Son flacon est orné des impériales abeilles garnies d’or. Il est toujours fabriqué de nos jours.
    Eau Impériale
    Eau Impériale
     

     

     
    Ci-dessous, l’arbre généalogique de la famille Guerlain
    Arbre généalogique de la famille Guerlain
     
     





     
    Eau de Cologne du Coq
    Eau de Cologne du Coq


    A la mort de Pierre-François-Pascal Guerlain, les fonctions de gestionnaire et de créateur furent réparties entre ses deux fils Gabriel et Aimé. Aimé prit en main la création de nouveaux parfums. En 1884, FLEUR D’ITALIE, en 1885, SKINE et en 1887, ROCOCO. En 1889, JICKY transportera la parfumerie Guerlain dans une ère nouvelle de modernité. Gabriel dessina le flacon en hommage à son père avec un bouchon représentant un bouchon de champagne. Après JICKY, Aimé créa EXCELLENCE en 1890, BELLE-FRANCE en 1892 et CIPRICIME, EAU DE COLOGNE DU COQ en 1894.
     




     
    Après l'ondée
    Aprés l'ondée
    En 1895, Jacques Guerlain (fils de Gabriel) crée JARDIN DE MON CURE. En 1900, c’est VOILA POURQUOI J’AIMAIS ROSINE et en 1904, CHAMPS ELYSEES et son flacon en cristal de Baccarat en forme de tortue. APRES L’ONDEE, que l’on trouve toujours chez Guerlain, fut lancé en 1906.
     



     
    Mitsouko
    Mitsouko


    En 1912, Il prend la succession d’Aimé. et invente l’HEURE BLEUE. Ce parfum évoque le moment de la journée favori de Jacques, quand, dit-il, " le soleil s’est couché, la nuit pourtant n’est pas tombée. C’est l’heure suspendue. L’heure où l’homme se trouve enfin en harmonie avec le monde de la lumière". Le flacon est imaginé par Raymond Guerlain.MITSOUKO (« mystère » en japonais) verra le jour en 1919.
     



     
    Shalimar
    Shalimar



    En 1925, au moment de l'exposition des arts décoratifs, SHALIMAR remportera un immense succès. La création de ce parfum tient d'un très grand hasard. Il paraitrait que Jacques Guerlain, aurait versé quelques gouttes de vanille de synthèse dans le flacon JICKY "juste pour voir". Il créa SHALIMAR. Shalimar désignant le superbe jardin de Srinagar que le Shah Jahan créa en hommage à sa défunte épouse.
     
     



     
    En 1929, création de LIU..

    En 1933, Jacques Guerlain conçoit un nouveau parfum : VOL DE NUIT, en hommage à Antoine de Saint –Exupéry et à la compagnie Air France.
    Vol de Nuit
    Vol de Nuit
     


    Les usines Guerlain furent victimes de bombardements pendant la Seconde Guerre Mondiale. Celle-ci resta silencieuse dans l'après guerre.

    En 1955, Jacques Guerlain créa son dernier parfum ODE avec l'assistance de son petit-fils, Jean-Paul (18 ans), héritier du " nez ".

     
    photo des guerlains préparant un parfum
    Jean Paul Guerlain et son grand
    père Jacques
    Chant d'Arômes
    Chant d'Arômes
     


    Jean-Paul Guerlain crée les parfums de la maison depuis l'année 1956. En 1959, il compose VETIVER, en 1962, CHANT D’AROMES et en 1965, HABIT ROUGE, sa deuxième fragrance masculine.


     
    Parure
    Parure




    En 1969, Raymond Guerlain composa CHAMADE, sa dernière création avant de mourir l'année suivante. Lancement de L’EAU DE GUERLAIN
    Nahema
    Nahema
    en 1974, Jean-Paul Guerlain crée PARURE en 1975 en hommage à sa mère, FIRST en 1976, SILENCES en 1978. Pour la création de NAHEMA en 1979, Jean-Paul Guerlain s'inspira de Catherine Deneuve. JARDINS DE BAGATELLE en 1983, DERBY en 1985, SAMSARA en 1989, UN AIR DE SAMSARA et CHAMPS ELYSEES en 1996.
     
     




     
    Robert Granai a dessiné tous les flacons Guerlain depuis 1959 notamment CHAMPS ELYSEES. En 1997, Guerlain a lancé une nouvelle version de VEGA (sorti pour la première fois en 1936) dans un flacon fabriqué en série limitée par Baccarat. En 1998, Un parfum en édition limitée, GUERLINADE, commémore le bicentenaire de la naissance de la maison.
    Guerlinade
    Guerlinade
     


    Depuis la première boutique, rue de Rivoli, en 1928, la maison Guerlain a produit plus de 300 parfums.

    Pour expliquer les règles de son métier, Jean-Paul Guerlain, qui vient de tirer sa révérence, a consacré un ouvrage à ses voyages "Les Routes de mes parfums" aux Editions du Cherche Midi.

     

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    http://savoieinparis.free.fr/info/ville/passages-couverts/index.htm

     

     

    Les passages couverts de Paris, en France, sont un ensemble de voies tracées au milieu des immeubles, abritant le plus souvent des galeries commerciales.

     

    Sommaire

    • 1 Caractéristiques
    • 2 Histoire
    • 3 Liste des passages accessibles
    • 4 Liste des passages, existants et disparus
    • 5 Sources et liens externes
    • 6 Notes

    Caractéristiques :

     

    De façon typique, les passages couverts de Paris forment des galeries percées au travers des immeubles ou construites en même temps qu'eux. Ces galeries sont couvertes par une verrière offrant un éclairage zénital qui leur donne une lumière particulière.

     

    La quasi-totalité des passages couverts se trouve sur la rive droite de la Seine, à l'intérieur des limites de Paris avant son extension de 1860, principalement près des Grands Boulevards, c'est-à-dire dans les zones drainant la clientèle aisée à l'époque de leur construction.

     

    Histoire :

     

    La plupart des passages couverts furent construits dans la première moitié du XIXe siècle, afin d'abriter une clientèle aisée des intempéries et de proposer le plus souvent un ensemble de commerces variés. Paris comptera jusqu'à 150 passages couverts dans les années 1850 et exportera le modèle vers plusieurs autres villes en France puis à l'étranger à la fin du XIXe siècle siècle.

     

    Les travaux d'Haussmann, qui ouvrent les quartiers en perçant de grandes avenues, et la concurrence des grands magasins conduiront à la disparition de la plupart des passages.

    Visite guidée des Passages Couverts

    Visites de quartiers

    Flânons ensemble sous les belles verrières des galeries parisiennes !

    Du Palais Royal de tous les plaisirs aux divertissements des Grands Boulevards, découvrez le visage de la capitale au XIXème siècle, entre élégance, effronterie et société de consommation.

    Phénomène éphémère, aux caractères social, artistique, pratique et commercial, les passages couverts sont les vestiges de ce Paris fastueux aux moeurs légères, si bien décrit par Émile Zola dans Nana ou par Honoré de Balzac dans ses Illusions Perdues.

     


     

    Nous commencerons notre promenade par le Palais Royal, car connaître son histoire est primordial pour appréhender celle des galeries couvertes parisiennes.

    Lieu de pouvoir au XVIIème siècle : résidence du cardinal, puis demeure du roi et enfin celle de son frère et de ses descendants ; le Palais Royal deviendra ensuite lieu de plaisirs et de libertés dans la tourmente des changements de régimes de la fin du XVIIIème siècle et du début du XIXème siècle. Il sera ainsi à l’origine de la création des premiers passages couverts. Ce Palais Royal révolutionnaire et libertin s’est bien assagi aujourd’hui, et est désormais apprécié pour son calme, assuré par les très sérieux organismes d’État qui s’y sont installés.

     

     

    Nous traverserons les différentes galeries du quartier, découvrant leur décoration raffinée chargée de symboles et nous rejoindrons le quartier de la Bourse. Le discret Passage des Panoramas nous fera déboucher comme par magie sur les Grands Boulevards, où les passages couverts sont les voisins intimes du théâtre des Variétés ou du Musée Grévin.

     

    Nous rencontrerons sur notre chemin :

    - Le Conseil d’Etat
    - Le Palais Royal : cour, jardin, arcades
    - La galerie Vero Dodat
    - Le Passage des Deux Pavillons
    - La Galerie Colbert
    - La Galerie Vivienne (voir photo ci dessus)
    - Le Palais Brongniart
    - Le Passage des Panoramas
    - Le Théâtre des Variétés
    - Le Passage Jouffroy
    - Le Musée Grévin
    - Le Passage Verdeau
    - Le Passage des Princes

    Les passages parisiens, c’est souvent aussi une commodité de transport pour les piétons à travers les villes, et très vite, les propriétaires vont mettre des commerce pour que ces opérations deviennent rentables. Ce sont des lieux qui ont toujours beaucoup plus, et quand les premières parisiennes du règles de Charles X ou Louis Philippe on vu qu’elles pouvaient faire leurs courses à l’abri de la pluie, ça a été un énorme succès.

     

    Mais malheuresement, vont arriver les grands magasins et ça, ça va commencer à tuer ce petit commerce où le bon vendeur était quelqu’un qui vendait très peu, mais ce très peu il le vendait très cher.

     

    Sur les 160 de ces passages et galeries qu’il y avait à l’époque, il n’en reste plus qu’une dizaine qui a gardé un peu de charme et d’intérêt mais c’est très symbolique du Paris du romantisme et ça va attirer beaucoup d’artistes, d’écrivains, photographes, parce que ça symbolise précisément de Paris du 19ème siècle.

     

    Le passage du Caire est un excellent exemple de la façon dont ont vécu les passages jusqu’à nous parce que voilà un lieu qui a gardé une activités pas très éloignée de son activité d’origine, et si on le compare avec des passages qui ont été refaits de fond en comble comme le passage du Havre ou le passage du Prince, on se rend compte que dans le passage du Havre il reste rien du décor ancien. 3 lieux avec trois styles de commerce tout à fait différents.

     

    Les passages parisiens sont uniques de par leur architecture, puisqu’ils sont faits de matériaux qu’on ne voit plus, de fonte, de bois, de verre, uniques aussi par les sensations. Les lumières par exemple qui sont filtrées par les verrières, et la relation avec les commerçants qui sont passionnés, et qui racontent l’histoire de chaque objet.

     

    Ce sont des lieux qui correspondent à des moments historiques fugaces, des époques de splendeur et décadence, et c’est important de prendre conscience que ce sont des lieux où le temps passe constamment et où la fugacité du temps est très présente, par les décors ou les commerces qui changent, les passages évoluent avec le temps.

     

    Les passages parisien disparus :

     

    Certains passages ont disparu parce que les passages sont des lieux commerciaux, et comme tous lieux commerciaux ils ont un niveau de rentabilité, et que si la rentabilité du quartier ou du passage ou des boutiques qui y sont n’est pas bonne, le passage périclite, les loyers baissent, les passages ne sont plus entretenus. Il y a des passages qui avaient atteint un tel niveau de décrépitude et d’abandon du quartier en question, que des rénovations urbaines ont conduità leur destruction car elles n’étaient plus rentables.

     

    Une autre cause de la disparition des passage est la révolution urbanistique qui a eu lieu au 19ème siècle qui a fait qu’on est passé de 150 passages à seulement 21 passages !

     

     

    Des passages naissent et meurent, mais y’a-t-il des projets de création de passages ?

    Il y a des créations de passages, un passage du 20ème siècle, le passage du Lido et le passage du forum des Halles qui va de Saint Eustache jusqu’à la rue Saint-Denis, mais il y aura toujours des lieux créés qui seront des passages. Le passage de Beaufil qui a remplacé le marché Saint-Honoré.

     

    Dans les anciens passages réside cette magie qui n’existe plus dans les nouveaux passages, comme le passage du Havre qui a été complètement rénové, il ne reste plus rien de l’ancienne architecture.

     

     

    L’avenir des passages de Paris

     

    Beaucoup de passages parisiens sont des sites classés monuments historiques. Leur rénovation répondent donc à des critères spécifiques. S’ils conservent une apprence traditionnelle, leur utilisation ne s’en est pas moins modernisée, comme la galerie Colbert, qui abrite un pôle universitaire.

    Le passage des Prince, construit en 1830, n’abrite plus qu’une seule enseigne, le village jouet club.

    Le fait qu’il se situe dans le passage des prince fait partie du concept du village.

     

    Située en plein coeur du quartier de la gare Saint-Lazare, le passage du Havre s’est modernisé de façon frappante pour devenir un véritable centre commercial, qui a tout perdu de son charme de l’époque.

     

    Des dispositifs sont en place notamment avec un dispositif de soutien de la mairie de Paris.

    Ces passages devraient rester des témoins du passé, et être entretenus de façon à garder l’esprit et le charme de l’époque. Mais le problème reste évident une question d’argent.

     

    Une association, passages et galerie existe depuis 5 ans environ qui regroupe des historiens, des amoureux de Paris, des habitants et des boutiquiers des passages, qui s’est fixée plusieurs but :

    restaurer les passages, faire les recherches historiques nécessaires, faire connaitre les galeries par des visites et expositions.

     

    L’association organise des visites de groupes avec des groupes qui ont manifesté leur intérêt, et ils essaient que les choses restent dans un esprit convivial, pas commercial ni de rentabilité.

    Si vous soutenez soutenir la vie de ces passage, vous pouvez retrouver l’association

     

    http://www.passagesetgaleries.org/

     

     

     

     

     

     

     

    Vue du passage Choiseul, dans le 2e arrondissement, mettant en évidence l'architecture caractéristique des passages couverts du XIXe siècle.

    De la galerie Véro-Dodat au passage Verdeau, une dizaine de passages offrent au flâneur d’aujourd’hui une promenade dépaysante, hors du temps, loin du bruit de la ville et à l’abri des intempéries. Les plus remarquables passages couverts de Paris, construits dans la première moitié du XIXe siècle, s’étirent entre le quartier du Palais-Royal et les Grands boulevards, formant ainsi un confortable cheminement presque continu entre les deux grands lieux de plaisirs de l’époque. La spéculation immobilière, le dynamisme du commerce, le goût pour la flânerie ou encore l’incommodité des rues de Paris : voilà ce à quoi nous devons la construction de ces galeries. Leurs promoteurs ont alors tout mis en œuvre pour en assurer le succès commercial : situation stratégique pour capter le flux des promeneurs, parfois au prix d’une âpre concurrence, décors raffinés d’inspiration néoclassique, larges vitrines, boutiques variées, originales et élégantes, attractions en tout genre. Les guides édités au XIXe siècle pour les voyageurs et les évocations de nombreux écrivains – Balzac, Zola, Céline, Aragon… - font revivre l’animation passée des galeries : ici un recoin propice aux rendez-vous galants, là des querelles de voisinage, ailleurs un pittoresque atelier de gravure et un magasin de nouveautés bien achalandé, plus loin de curieux panoramas, attraction optique à grand succès

     

    passage Brady

     

     

                                             

                       Passage des Panoramas

     

     

    Passage des Panoramas - 1800 www.passagedespanoramas.fr 
    Le passage des Panoramas, long de 133 mètres, est le plus ancien passage couvert de Paris. Il est situé entre la Bourse et le boulevard Montmartre par où on y accède notamment. Inspiré de gravures orientales représentants les souks, ce passage permettait aux parisiens de se promener à l’abri des intempéries.

    Il fut ouvert au public en 1799, en lieu et place de l’Hôtel de Montmorency-Luxembourg. Son nom provient d’une attraction mise en place par un armateur américain, William Thayer, à savoir 2 grandes tours à l’entrée du passage où étaient exposées des vues panoramiques peintes sur les murs. Le succès des panoramas a fait affluer le public dans ce passage. Le Théâtre des Variétés s’installera à côté en 1807 : l’entrée des artistes se fait d’ailleurs à l’intérieur du passage.

    Vers 1830, des travaux de rénovations seront entrepris par l’architecte Jean-Louis Victor-Grisart, qui apportera également des ramifications supplémentaires : les galeries Saint-Marc, des Variétés, de la Bourse, Feydeau et Montmartre. Les tours où sont exposés les panoramas disparaitront en 1831.

    Le passage des panoramas restera un lieu très fréquenté grâce au Théâtre des Variétés où Offenbach connaîtra un grand succès.

    Classé monument historique depuis 1974, le passage des panoramas accueille toujours beaucoup de monde que ce soit pour ses restaurants, ses boutiques ou juste par curiosité touristique !
    Accès boulevard Montmartre

    Entrée des artistes du Théâtre des Variétés  

     Accès rue Vivienne
      

    001 !1er Galerie Véro-Dodat 1826

    • 19, rue Jean-Jacques-Rousseau
    • 2, rue du Bouloi

    002 !2e Passage du Bourg-l'Abbé 1828

    • 120, rue Saint-Denis
    • 3, rue de Palestro

     

    • 2, place du Caire
    • 237-239, rue Saint-Denis
    • 14, 34 et 44, rue du Caire

    002 !2e Passage Choiseul 1829

    • 40, rue des Petits-Champs
    • 23, rue Saint-Augustin
    • 40, rue Dalayrac
    • Accès au passage Sainte-Anne : 59-61, rue Sainte-Anne

    002 !2e Galerie Colbert 1826

    • 6, rue des Petits-Champs
    • 4, rue Vivienne
    • Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques
    • Accès permanent

    002 !2e Passage du Grand-Cerf 1825

    • 145, rue Saint-Denis
    • 10, rue Dussoubs

    002 !2e Passage des Panoramas 1800

    • 10, rue Saint-Marc
    • 11, boulevard Montmartre
    • 38, rue Vivienne
    • 151, rue Montmartre

    002 !2e Passage du Ponceau 1826

    • 119, boulevard de Sébastopol
    • 212, rue Saint-Denis

    002 !2e Passage des Princes 1860

    • 5, boulevard des Italiens
    • 97-99, rue de Richelieu

    002 !2e Galerie Vivienne 1823

    • 4, rue des Petits-Champs
    • 6, rue Vivienne
    • 5, rue de la Banque

    003 !3e Passage Vendôme 1827

    • 16, rue Béranger
    • 3, place de la République

    008 !8e Passage du Havre 1845

    • 69, rue de Caumartin
    • 109, rue Saint-Lazare
    • Accès :

    008 !8e Arcades du Lido 1926

    • 76-78, avenue des Champs-Élysées
    • 59, rue de Ponthieu

    008 !8e Galerie de la Madeleine 1845

    • 9, place de la Madeleine
    • 30, rue Boissy-d’Anglas

    008 !8e Passage Puteaux 1839

    • 33, rue de l’Arcade
    • 28, rue Pasquier

    009 !9e Passage Jouffroy 1845

    • 10-12, boulevard Montmartre
    • 9, rue de la Grange-Batelière

    009 !9e Passage Verdeau 1847

    • 6, rue de la Grange-Batelière
    • 31 bis, rue du Faubourg-Montmartre

    010 !10e Passage Brady 1828

    • 43, rue du Faubourg-Saint-Martin
    • 33, boulevard de Strasbourg (tronçon couvert)
    • 22, boulevard de Strasbourg
    • 46, rue du Faubourg-Saint-Denis

    010 !10e Passage du Prado 1830

    • 16, boulevard Saint-Denis
    • 16, rue du Faubourg-Saint-Denis

      

      

      

      

     

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  • Henri dit le douanier ! ( le DOUANIER ROUSSEAU )....peintre naïf

     
     

    Henri dit le douanier !

     

    Henri Rousseau, simple employé, ne vint à la peinture que sur le tard. Son emploi à l’octroi (organisme qui percevait les taxes des marchandises entrant dans Paris) lui confère le surnom de « Douanier ».

     

    Né à Laval en 1844, ses pérégrinations le conduisent à Paris où, en 1868, il se marie avec Clémence BOTARD, la fille de sa logeuse. Comblée par sa passion, son existence n'en restera pas moins marquée par le sceau du malheur, ponctuée par les drames familiaux (le décès de six de ses sept enfants) et d'incessants problèmes financiers.

     

     

    Il touche son premier pinceau en 1870, mais ce n’est qu’en 1886, lors de sa participation au Salon des Indépendants, que ce peintre autodidacte acquiert ses premières lettres de noblesse. Sans formation ni apprentissage, son monde se reflète en bidimensionnalité.

     

    Henri répartit la couleur de façon uniforme, chaque forme est vue séparément, en règle générale de face, et ses contours sont nets. Décrié par les uns, adulé par les autres, Henri Rousseau ne se départit jamais de sa sérénité. Guillaume Apollinaire, en 1914, nous dit «Peu d'artistes ont été plus moqués durant leur vie que le Douanier, et peu d'hommes opposèrent un front plus calme aux railleries, aux grossièretés dont on l'abreuvait.

     

    Ce vieillard courtois conservera toujours la même tranquillité d'humeur et, par un tour heureux de son caractère, il voulait voir dans les moqueries même l'intérêt que les plus malveillants à son égard étaient en quelque sorte obligés de témoigner à son œuvre. »

     

    Henri aime Paris, non le Paris D’Haussmann, mais le Paris dont il capte l’âme. Ses voyages se limitaient principalement aux campagnes à proximité de Paris, aux quais de la Seine, et au Jardin des Plantes. Pour réaliser les animaux, Henri Rousseau utilisait un album de "Bêtes Sauvages" des Galeries Lafayette. C’est là qu’il puise ses sources d’inspiration pour les nombreuses scènes de jungle qui jalonnent son œuvre.

     

    Rousseau attire l’attention de jeunes artistes en quête de rupture et on lui attribue une « enfantine naïveté », ce que Rousseau réfute catégoriquement. Rousseau se perçoit comme un médium. « On dit que Rousseau, en peignant ses tableaux, était si bouleversé par la puissance de ses propres visions que, saisi d’angoisse et oppresse, il lui fallait ouvrir la fenêtre pour reprendre haleine ».

     

    Rousseau disait à ses visiteurs médusés que sa femme défunte guidait souvent sa main. Guillaume Apollinaire relate une scène au cours de laquelle, Henri ROUSEAU se débat avec un « fantôme » qu’il poursuivait des nuits entières à coup de fusil, à la grande hilarité de ses collègues. Certains photographes prétendent d’ailleurs relever sur le film argentique la présence d’Esprits.

     

    Le tableau « Passé présent » témoigne de son approche spirite et plus précisément de la survie de l’Esprit. Il dit de cette toile : « c’est un tableau philosophique, c’est un peu spirite, n’est-ce pas ? » . Plus tard, des artistes sud-américains comme Frida Kahlo et son mari Diego Rivera, sensibles à son art reprendront le même thème.

     

     

     

     

    Célébré par Alfred Jarry et Apollinaire, Picasso, Robert et Sonia Delaunay, Kandinsky, le Douanier Rousseau apparaît comme une des figures de proue de l’art du XXe siècle. Pour peindre, il s’évertue à reproduire ce qu’il voit et tente de faire coïncider ce qu’il voit avec ce qu’il sait des faits. Fernand Girod, auteur de « Le médiumnisme et l’art » voit l’origine du talent d’Henri ROUSSEAU dans sa médiumnité.

     

    « Loin d’être anecdotique, ce tempérament médiumnique souligne que le Douanier n’est pas un peintre de l’œil, mais de l’esprit, recréant sur la toile un « réel » transfiguré par ses visions intérieures ».

     

    « Les scènes oniriques que nous propose le Douanier Rousseau rejoignent ce champ résiduel de « l’hallucination » où le peintre a désormais vocation à révéler la part magique du sentiment de réalité, alors que l’image n’est plus que le monde intensifié du souvenir »

     

    On parle de rêve éveillé, d'imagination créatrice, et même, selon la formule d'André Breton, de « réalisme magique ». En 1957, dans son ouvrage l’Art Magique, André BRETON écrit au sujet de l’œuvre de Rousseau « On ne commencera à dominer le problème qu’à la faveur d’idées entrées en vigueur de nos jours et tendant à douer l’inconscient d’une réalité nouvelle. »

     

    Henri Rousseau avait une approche toute spirite de son art. Sa médiumnité imprègnera ses toiles et il traduira ses perceptions dans ses œuvres où la réalité et le rêve gravitent dans le même univers.

     

    Dans ce tableau testament ( la dernière toile de Rousseau) le rêve est symbolisé par la femme nue transportée par son rêve sur le divan ( celui de l’atelier du peintre). On perçoit le rapport complexe qui se tisse entre la réalité et la vision du peintre.

     

    Les surréalistes parlent du magnétisme qui se dégage des toiles d’Henri.

    Breton dira : « Je ne suis pas loin de croire que dans cette grande toile toute la poésie et, avec elle, toutes les gestations mystérieuses de notre temps sont incluses : aucune autre ne me garde, dans la fraîcheur inépuisable de sa découverte, le sentiment du sacré. »

     

    Laissons à Guillaume Apollinaire le soin de lui rendre hommage par ces mots, gravés sur la pierre tombale du Douanier.

    Nous te saluons

    Gentil Rousseau tu nous entends

    Delaunay sa femme Monsieur Queval et moi

     

     

    Laisse passer nos bagages en franchise à la porte du ciel

    Nous t’apporterons des pinceaux, des couleurs et des toiles

    Afin que tes loisirs sacrés dans la lumière réelle

    Tu les consacres à peindre comme tu tiras mon portrait

    La face des étoiles

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Histoire de l'ESCARPIN

    Natalie Paley, Egérie de la mode dans les années 30....

    petite fille du Tsar Alexandre II, famille ROMANOV

                                                             (portrait de Man Ray)  Natalie Paley

     

      

    La femme qui, avec Gabrielle Chanel, a incarné le chic le plus absolument parisien, était russe. Princesse russe d’un chic affolant, Natalie Paley fut l’emblème des années 20 et 30. Née à Paris en 1905 , fille du grand-duc Paul Alexandrovitch de Russie (1860-1919), Natalie Paley, princesse Romanoff, est aussi la petite-fille du tsar Alexandre II.

     

    Elle passe une partie de son enfance à Paris, dans une vaste demeure de Boulogne-sur-Seine avec ses parents, sa sœur Irina et son frère adoré Vladimir. La famille a quitté la France en 1914 pour se réinstaller en Russie dans le palais du grand-duc Paul à Tsarskoïe Sélo (le « village du tsar »), qui comptait soixante-quatre domestiques, des vastes pièces et bien des trésors.

     

    Entre-temps la révolution se préparait et Raspoutine s’infiltrait dans les arcanes du pouvoir impérial. Le grand-duc Dimitri , demi-frère de Natalie participa à son meurtre et dut fuir sur le front de Perse.

     

    En 1918 la famille était prisonnière des Bolcheviks. Le grand-duc fut arrêté et les femmes séquestrées dans le palais envahi par des soldats brutaux, pillards, qui les insultent sans cesse. Est-ce parce qu’elle fut traumatisée par la brutalité de ces hommes - on raconte même qu’elle fut victime d’un viol collectif – que Natalie Paley, des années plus tard, ne tombera amoureuse que d’homosexuels, se refusant obstinément aux hétéros, trop pressés de la déshabiller ?

     

    Le grand-duc Paul fut exécuté, le frère de Natalie, Vladimir, fut jeté vivant dans un puits de charbon avec d’autres aristocrates russes. Natalie et sa sœur s’échapperont de Russie et regagneront la France en 1920, rejointes par leur mère, brisée. De toutes ces atrocités, Natalie Paley dira en 1933, dans une interview, donnée à Cinémonde : « A douze ans, je portais du pain en prison à mon père.

     

    Comment aurais-je pu ressembler à mes petites compagnes ? J’étais silencieuse, je ne jouais pas. Par contre, je lisais beaucoup. J’avais vu la mort de si près : mon père fusillé, mon frère, mon cousin, mes oncles fusillés, tout le sang des Romanoff, en caillot, sur mon adolescence… cela me donnait le goût des choses tristes, le goût de la poésie aussi, cette antichambre glacée et fulgurante de la mort. »

     

     Histoire de l'ESCARPIN

     

     

    Natalie a marqué ces années folles de sa grâce féline, de sa silhouette androgyne, de son goût de la fête, de son élégance subtile et de sa mélancolie. Elle marqua de son mystère la mode, la littérature et le cinéma de son temps.

     

     vidéo : Nathalie Paley...http://www.youtube.com/watch?v=j8qzf6S_o0A

     

    Elle fut l’égérie de Lelong ( elle travaillait chaque jour pendant des heures dans les somptueux bureaux du 16, avenue Matignon, elle définit son style, devient l’ambassadrice de la maison), elle fut l’amour du danseur Serge Lifar, de Jean Cocteau, Paul Morand (qui s’est plaint d’être « soigné au fer rouge »,

     

    Natalie lui dira :« Je t’aime tant que je n’ai pas envie de toi.»), Antoine de Saint-Exupéry, Erich Maria Remarque, elle a séduit Charles Boyer et Luchino Visconti, fut photographiée par les plus grands, Steichen, Horst, Hoyningen-Huene, Cécil Beaton, fut l’amie intime de Marlène Dietrich, de Katherine Hupbern, du dramaturge anglais Noel Coward, elle tourna avec Marcel L’Herbier et George Cukor…

     

    Elle divorce de Lelong en 1937 et épouse le producteur (et ex-amant) de Noel Coward, John Chapman Wilson. Elle s’installe avec lui à New York, Park Avenue, où elle travaille un peu pour le couturier Mainbocher er reçoit beaucoup chez elle leurs amis de la café-society.

     Histoire de l'ESCARPIN

                                     Broche Lapis lazuli Cartier 1930

      

    Sa silhouette androgyne et son goût ont annoncé l’avènement de la modernité la plus radicale. « Avant le dîner, dans son costume de ski, sous ses longues tresses brillantes, on eût dit un jeune archer fragile et victorieux… deux heurs plus tard, elle était, avec quelque charmante robe, noire ou blanche, comme la forme incertaine d’un long vase étiré dont la précieuse matière est encore en fusion et qui, dans un court instant, va naître pout toujours. » (Henri Bernstein, Vogue Paris août 1930).

     

    Histoire de l'ESCARPIN

     

    L’une des plus belles femmes des Années Folles, qui a autant cherché à être vue qu’à se voir elle-même à travers les autres, finira aveugle, recluse dans son appartement new-yorkais de Park Avenue. Natalie Paley s’éteint le 21 décemebre 1981. Elle reste à jamais une héroïne de roman russe, une princesse en exil, beauté mélancolique qui, comme toutes les femmes fatales, affichait une image de perfection pour mieux cacher les blessures profondes.

     

    « Ma bien aimée, je n’ai pas usé de ce mot depuis longtemps. Je me réjouis de sa douceur comme d’un cadeau de Noël. Tu sais, hier soir, je me suis senti comme l’ouvrier d’un faubourg de suie et de tôle qui se découvre allongé dans une prairie le long d’un ruisseau aux cailloux blancs.

     

    Alors vite il ferme les yeux pour enfermer en soi le paysage de miracle.

    Mon ruisseau frais aux cailloux blancs, mon eau courante, ma bien aimée… »

     

                    Lettre de Antoine de Saint-Exupéry à Natalie Paley. 1942

      

     

    Issue d'un mariage morganatique refusé par le tsar Nicolas II.

    Exilés, les parents de Nathalie Pavlovna s'établirent à Boulogne près de Paris.

      

    Enfance :

    La jeune princesse naquit à Paris le 5 décembre 1905 et fut élevée à la française, le russe étant parlé à la maison. Il en était ainsi pour son frère à l'époque comte Vladimir de Hohenfelsen et sa sœur Irène. Elle grandit dans le bel hôtel particulier de Boulogne que leur mère décora avec soin. Pendant l'été, elle passait ses vacances à Biarritz, ville balnéaire fréquentée par la bonne société européenne et aimée des grands-ducs de Russie[2]. Loin de la Russie, son enfance sera malgré tout heureuse. Petite fille, la jeune comtesse de Hohenfelsen fut une enfant secrète, ne dévoilant aucune de ses pensées, ne laissant apparaître aucune de ses émotions. Adulte, elle gardera le souvenir de l'amour fraternel qu'elle portait à son frère aîné.

     

    En 1913, à la veille de la déclaration de la Première Guerre mondiale, le tsar rappela le grand-duc Paul et sa famille à Saint-Pétersbourg et lui pardonna. Le grand-duc fit construire un Palais à Tsarskoïe Selo, et y emménagea en 1914[.  En 1914, le jeune prince Vladimir Pavlovitch Paley, tel était son nouveau nom désormais, est appelé à servir sous le commandement de son père dans un régiment de cavalerie.

      

    La Révolution d'Octobre :

    Le prince Vladimir Pavlovich Paley, frère de la princesse Nathalie Paley

      

    Après la Révolution de février 1917, Nathalie, sa sœur et ses parents sont assignés à résidence par les Bolcheviks, ils sont pris au piège et aucune fuite n'est possible. Les voitures du grand-duc Paul sont confisquées. L'une d'entre elles sera utilisée par Lénine. Les passants pouvaient apercevoir dans les rues de Petrograd Lénine assis dans la voiture personnelle du grand-duc, les armoiries des Romanov encore présentes sur les portières[5]. Grâce au soutien de la grande-duchesse Marie, la princesse et sa sœur quitteront la Russie pour la Finlande. Accompagnée d'un officier de l'Armée impériale de Russie, les deux jeunes filles traversent à pied le lac Ladoga pris par les glaces, et pour passer inaperçues dans cet univers enneigé, elles sont enveloppées dans un grand tissu blanc.

      

    Après trente-six heures d'une marche épuisante dans la neige et le froid glacial, elles atteindront la capitale finlandaise mortes de fatigue. Au cours de leur mise à résidence par les Bolcheviks à Petrograd, les deux princesses avaient été victimes de graves chocs émotionnels: Nathalie fut vraisemblablement victime de la brutalité des Bolcheviks, en outre, elle fut très certainement violée par des révolutionnaires. Au cours de sa vie, la princesse n'eut, à ce sujet, que des propos allusifs. Certains membres de la famille impériale témoignèrent sur ce terrible traumatisme vécu par une très jeune fille âgée de treize ans et étaient convaincus de la véracité de ses dires[6]. Plus tard, son comportement de femme adulte sera révélateur des souffrances endurées par elle au cours de cette année 1918. Elle fut perturbée tout au long de sa vie, ce qui explique son dégoût de la chair.

     

    Histoire de l'ESCARPINEn mars 1918, son frère, le prince Vladimir Pavlvotich Paley est arrêté et exilé en Oural puis assassiné le 18 juillet 1918. En août 1918, son père, le grand-duc Paul est arrêté et emprisonné à la forteresse de Saint-Pétersbourg. Malgré les tentatives de son épouse pour obtenir sa libération, il sera exécuté le 29 janvier 1919.

    L'exil :

    Après l'annonce du décès de son époux, la princesse Olga Paley rejoint ses filles en Finlande. La princesse Nathalie, sa sœur et sa mère quittent la Finlande et s'installent dans leur maison de Boulogne. Mais les factures de cet hôtel particulier était impossibles à régler et ne furent pas toutes honorées, de même que celles de Tsarkoïe Selo. Les créanciers exigeant le règlement des dettes, la princesse Paley se vit dans l'obligation de vendre sa maison de Boulogne.
      
    Nathalie et sa sœur résident désormais rue de la Faisanderie, dans une maison achetée par leur mère. Avec le produit de la vente de la propriété de Boulogne, leur mère fera l'acquisition d'une jolie petite villa à Biarritz. Devenues femmes, les deux sœurs vivront une vie différente.

    Au cours des étés passés à Biarritz, qui devient un lieu choisi de l'émigration russe (à cause des années d'autrefois et de la présence de l'église russe) la princesse Nathalie établit aussi des liens avec des représentants de célèbres maisons de couture de Paris, dont un certain Lucien Lelong qui l'engagea comme mannequin.

    Après quelques hésitations, en août 1927, Nathalie épousa Lucien Lelong, mais son mariage ne fut pas consommé[8],[a 1]. La princesse n'eut sans doute jamais de relation sexuelle avec un homme. Après son mariage avec Lucien Lelong, la jeune princesse devint une personnalité à la mode, et son style fut imité par certaines femmes du monde de ces année-là.

      

    Son visage apparaîtra souvent sur les couvertures du magazine Vogue. À Paris, elle fut une des reines de la Café-Society, la Jet-Set de cette époque et du Tout-Paris artistique. Natacha côtoya Jean Cocteau qu'il l'initia à la prise de l'opium, Marie-Laure de Noailles, Charles de Noailles, Hoyningen-Huene et Serge Lifar, Charles Boyer[a 2] avec qui elle eut une liaison assez ambiguë. Jean Cocteau se vanta dans tout Paris, d'une liaison amoureuse avec la princesse et fit courir le bruit qu'elle attendait un enfant de lui[a 3].

    Excédée, au début des années 1930, Natalia Pavlovna Paley quitta Paris pour le midi de la France, puis se rendit en Italie où elle fit la connaissance de Madina Visconti née Arrivabene et de son beau-frère Guido Visconti qui tombèrent amoureux de la princesse. Lors de son séjour à Milan dans la propriété des Visconti, Natalia Pavlovna rencontra le futur metteur en scène Luchino Visconti. Celui-ci tourna un film amateur plutôt ambigu : dans ce film, Madina Visconti et la princesse sont allongées dans un lit[a 4]. Lucchino Visconti conseilla à Natalia Pavlovna de faire du cinéma. Fuyant les avances de Madina Visconti[a 3], la jeune princesse revint à Paris où elle fit des essais cinématographiques. Remarquée par Marcel L'Herbier, elle obtint un rôle dans L'Épervier[a 5]. Dès 1933, la princesse obtient de grands succès auprès du public

    Suivant les conseils de son amie Marlène Dietrich, la princesse Paley se rendit aux États-Unis et s'installa à Hollywood. Dans cette capitale du cinéma, elle fit la connaissance de personnalités artistiques émigrées aux États-Unis. Autour d'elle, elle rassemblera différentes figures du monde artistique : le metteur en scène George Cukor, Marlène Dietrich, le compositeur Cole Porter, l'acteur Everett Sloane, l'écrivain Klaus Mann et Greta Garbo[10]. Aux États-Unis, sa carrière cinématographique restera modeste. Par son élégance, sa grâce et son humour elle s'attirera la sympathie de l'actrice Katherine Hepburn, cette amitié qui débuta lors du tournage du film Sylvia Scarlett durera jusqu'au décès de la princesse[11]. 

     

    Avec Greta Garbo ce fut tout autre chose, l'actrice suédoise naquit dans une famille très modeste, la Divine éprouva de la jalousie pour cette belle et mystérieuse princesse russe sans talent, à l'éducation très raffinée comme toutes les princesses impériales. Greta Garbo se défia de Natalia Pavlovna Paley, elle suspecta la princesse de l'imiter dans ses gestes et sa façon de se mouvoir incognito. La jalousie lui fit dire des paroles très dures à l'encontre de sa rivale, elle déclara que Natalia est vide, qu'aucune idée ne germe dans sa tête, qu'aucun désir n'existe en elle. Le peintre d'origine russe Pavel Tchelitchev exposant ses œuvres ne cache son intérêt pour Natalia Pavlovna, Greta Garbo exaspérée quitte l'exposition, en questionnant les personnes présentes : « Mais pourquoi cette fille fascine t-elle donc tant des gens ? » Dans leur vie sentimentale il en fut de même, une solide amitié lie la princesse à Valentina, une styliste d'origine russe, l'époux de cette dernière était le chevalier servant de l'actrice suédoise. Cette antipathie entre les deux actrices prendra fin le jour où chacune d'elle quittera la vie publique.

    En 1936, après un bref séjour en France pour le tournage du film Les Hommes nouveaux de Marcel L'Herbier, film qui rencontrera un franc succès auprès du public, sa carrière cinématographique européenne prendra fin. La princesse Natalia Pavlovna Paley retournera aux États-Unis, elle se fixe à New York où elle peut vivre incognito. Dans cette ville, elle fit la connaissance du producteur de théâtre John Chapman Wilson, ancien amant de Cole Porter, un homme bon, gai, doté d'une grande intelligence. A trente-cinq ans, il est l'une de personnalités les plus puissantes de Broadway, en outre, il est l'ami de l'auteur de Comment épouser un milliardaire, la scénariste Anita Loos. John Chapman Wilson possède une qualité qui plaît à Natalia Pavlovna Paley, il est homosexuel et riche. En 1937, le divorce entre Lucien Lelong et la princesse est prononcé. La même année, elle épousa John Chapman Wilson, le couple s'établit dans un appartement de Central Park. préférant l'emploi de chargée des relations publiques pour le grand couturier Mainbocher, la princesse mettra un terme à sa carrière d'actrice. Mais le vent tourne pour John Chapman Wilson, le succès n'est plus au rendez-vous, il se met à boire, sa dépendance à l'alcool s'accentuera au fils des années entraînant Natalia Pavlovna Paley dans son éthylisme. Dans l'incapacité de retrouver les succès d'antan, rongé par l'anxiété et l'alcool, John Chapman Wilson s'éteint en 1961. Il sera inhumé dans le cimetière presbytérien de l'église Ewing dans le New-Jersey.

     

    La déchéance :

    Après le décès de son époux, Natalia Pavlovna Paley s'isole du monde, elle ne reçoit plus personne, elle vit seule avec un domestique prenant soin de sa personne, un chorégraphe et un jeune danseur vivant en couple et son chien, les seuls compagnons de son extrême solitude dans son appartement de Manhattan. Ses seuls loisirs sont la télévision devant laquelle elle reste assise des heures entières, les mots croisés. Malgré les conseils avisés de ses médecins, Natalia Pavlovna continuera à ingurgiter des Bloody Mary et autres alcools. Ses réguliers accès génèreront des crises de diabète et une perte de la vue. Elle n'entrevoit plus que des images floues, l'isolant encore plus, l'angoisse l'étreint un peu plus chaque jour. Les précieux bibelots acquis par son défunt époux se brisent sur le sol, se mouvant dans un monde de ténèbres, elle ne peut éviter les murs, elle se cogne contre les meubles. Ainsi lentement elle se détache du monde, les lettres adressées à sa sœur deviennent rares. Dans les années 1970, son neveu le prince Mikhaïl Fiodorovitch de Russie se rendit à l'appartement new-yorkais où il trouva porte close, sa tante refusa de le recevoir. Sa beauté d'antan n'est plus qu'un lointain souvenir, ses traits se sont alourdis, ses beaux yeux bleus se sont éteints, les traces du passé ont laissé de profondes cicatrices, la princesse voulut éviter ce triste spectacle à son jeune neveu.

    Peu avant sa mort, elle aurait joué un petit rôle dans la série télévisée Amicalement vôtre.

    Décès et inhumation

    En décembre 1981, Natalia Pavlvona Paley victime d'une chute dans sa salle de bains, les médecins diagnostiquèrent une fracture du col du fémur. Transportée à l'hôpital Roosevelt malgré l'avis défavorable de ses deux derniers amis craignant une issue fatale, les chirurgiens décidèrent de l'opérer la nuit même.

    La princesse Natalia Pavlvovna Paley décéda à l'aube du 27 décembre 1981 à l'hôpital Roosevelt de New-York. Elle fut inhumée dans le cimetière presbytérien de Ewing dans le New-Jersey[12].

     

     

     

     

    Nathalie Paley mariée à Lucien LELONG. 

     


    10 août 1927 la princesse Nathalie Paley, 21 ans, s'est mariée aujourd'hui au styliste français à la mode, Lucien Lelong. Le mariage a eu lieu à l'église orthodoxe à Paris. La mariée portait «une robe de blanche Panne conçue par son mari et un bonnet de dentelle de tulle et fine avec broderies d'argent, également de la conception de son mari." Lucien Lelong est le propriétaire de la maison de Lelong sur la rue Matignon à Paris. Il est «l'inventeur de la théorie cinétique de la conception des vêtements de femme." La princesse est la fille du regretté Paul Grand-duc de Russie, qui a été tué par les bolcheviks en 1919, et sa seconde épouse, Olga. Ce fut un mariage morganatique comme Olga était de rang inégal. Elle a été créée princesse Paley, un titre qui a également été pris en charge par ses enfants. Le frère de Nathalie, le poète a noté, le prince Vladimir Paley, a été tué en 1918 avec grande-duchesse Elisabeth de Russie et plusieurs autres parents. Le mariage entre la princesse et Lelong n'était pas inattendu. Les rumeurs concernant un mariage "surface" plus tôt cette année à Paris après Lelong divorcé de sa femme, Anne-Marie Audroy, en Juillet, et a été vu avec la princesse Nathalie. Leur romance a commencé plusieurs mois avant la princesse s'est joint au personnel Lelong, en tant que vendeuse dans son département parfum.
      
      
      
      
      
     
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  • Madeleine VIONNET

     

     

    Madeleine Vionnet

     

     

     

    Créatrice française

     

    Madeleine Vionnet a énormément influencé la mode du XXe siècle. Plusieurs créateurs s’inspirent d’elles pour leurs propres créations.

     

     

    A dix-huit ans, elle se marie et à vingt ans alors que le XIXe siècle n’est pas terminé, elle se conduit en féministe avant la lettre en prenant la décision de quitter à la fois son travail, son mari et son pays. Elle traverse la Manche et se fait engager comme couturière dans un asile d’aliénés puis chez une dame qui habille les Britanniques de la bonne société.

      

    Vionnet-met1

      

    En 1900, fascinée par Isadora Duncan et ses formes libres, elle explore l’art du drapé qu’elle maîtrisera si bien que l’année suivante elle est engagée comme première main dans une célèbre maison de Paris aujourd’hui tombée dans l’oubli :

      

    les sœurs Callot. « Grâce aux sœurs Caillot, dira-t-elle, j’ai pu faire des Rolls-Royce.

    Sans elles j’aurai fait des Ford. ».

     

     

     

     

    Madeleine Vionnet

      

     Elle travaille plus tard pour Jacques Doucet chez qui elle supprimera définitivement l’usage du corset dans toutes ses créations.


    Voyant son succès grandir, elle ouvre la Maison de couture Vionnet au 222 rue de Rivoli à Paris en 1912. Mais la guerre l’oblige à fermer sa maison de couture mais pas à cesser de travailler puisque les modèles des années 1917 à 1919 sont parmi les plus audacieux qu’elles aient construits. 

     

      

      

    Ce n’est qu’après la Première Guerre mondiale qu’elle connut le succès qui l’amène à ouvrir une maison à New York en 1924.

     

    Vionnet-met2

     

    De 1920 à 1930, elle donnera libre cours à sa passion des fleurs à travers des jupes corolles et surtout des amas de roses en bandeaux, en colliers, en guirlandes, toujours parsemées sur des capes ou des cols.

      

      

      

    A la même époque l’invention du biais et la façon dont Madeleine Vionnet en défendra la maternité devant les contrefacteurs reste inscrits à tout jamais dans la mémoire de la mode. Elles furent l’occasion d’un historique procès qu’elle gagnera.

     

     

      Vionnet_03steichen

      

    « Non seulement, dit-elle, j’appose sur chaque modèle sorti de chez moi ma griffe et un numéro de série mais aussi mon empreinte digitale. Je donne aussi le nom des personnes que j’autorise officiellement à copier mes œuvres à plusieurs exemplaires. »

     

     

    Royauté de France

     

      

    C’est ainsi qu’elle constituera une inestimable collection d’archives où chacun de ses modèles est photographié de face, de dos et de profil.

      

    Ses modèles sont vus sur la Duchesse Sforza, sur Madame de Vilmorin ou encore

    sur Liane de Pougy.

     

      

      

    Dans le même temps, elle s’installe avenue Montaigne et collabore à la décoration des Galeries Lafayette dont elle veut faire un temple de la mode.

     

      

      

    Plus que des robes, ses créations deviennent de véritables architectures à draper selon un rituel de gestes précis.

      

      

    Elle avait l’habitude de travailler sur un petit mannequin de bois peint sur lequel elle assemblait toutes ses créations en modèles réduits.

     

     

    Trois robes de soirée signées Vionnet
     

    En décembre 1940, la maison Vionnet est mise en liquidation à l’hôtel Drouot.

    Tout le monde est licencié.

     

      

    A partir de ce moment, Madeleine Vionnet partage son temps entre la culture de son jardin, l’observation de la nature et l’écriture d’une correspondance très belle et très authentique qu’elle adresse à son ancienne première main et à Liane de Pougy.

      

     

    Son seul lien avec la couture consistera à donner des cours de biais à l’Ecole de Couture de la rue Saint Roch et à confier l’ensemble des modèles qu’elle a conservés, ses albums de copyrights et huit cent toiles de patrons à son ami François Boucher qui, dès 1952, veut créer à Paris le Musée du Costume.

     

      Royauté de France

      

      

    BRAVO!!!

      

    source :

    http://latelierdanne.unblog.fr/2009/04/20/madeleine-vionnet/

     

     

     

     

     

     

     

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    Madeleine VionnetUne géante de la mode

    La grande Madeleine

    Nombreux sont les couturiers qui ont marqué l’Avenue Montaigne. Parmi eux : Jacques Doucet, les soeurs Paquin, ou Christian Dior. Mais il est une personnalité qui occupe une place particulière, flamboyante, dans l’entre-deuxguerres : la grande Madeleine Vionnet, installée au numéro 50. Un célèbre écrivain contemporain, Madeleine Chapsal connaît bien son histoire.

    Et pour cause ! “Madeleine Vionnet était ma marraine. Ma mère était son bras droit et j’ai donc connu le 50 avenue Montaigne alors que j’étais encore dans son ventre. Il faut dire qu’à l’époque, on ne s’arrêtait de travailler que peu de temps avant l’accouchement. C’était en 1925…” 1925, les Années folles, la révolution Art déco !

    Qui peut prétendre mieux connaître l’Avenue Montaigne ?

    Eloge de la coupe en biais…

    Madeleine Vionnet est connue comme la grande dame de la coupe en biais, qu’elle introduit dans la mode féminine au moment de la Première Guerre mondiale. Comble de modernité, elle peut l’appliquer à un vêtement moderne, comme un manteau trois quarts à col en soie ivoire. Son autre grand titre de gloire, qui continue d’inspirer des créateurs d’aujourd’hui, comme Issey Miyake, c’est son plissé merveilleux, que seule Madame Grès pouvait égaler. Il était dans l’air du temps depuis que la célèbre danseuse Isadora Duncan, au tournant du siècle, avait popularisé les drapés de la Grèce antique. Les vêtements de Madeleine Vionnet étaient recherchés par les dames de la haute société mais aussi par les actrices en vogue comme Greta Garbo ou Marlène Dietrich. Pionnière en de nombreux domaines, elle fut l’une des premières personnalités de la mode à savoir défendre
    ses créations par un système de copyright.

    Journaliste : persona non grata

    Quelle allure avait donc cette Maison, la plus courue de Paris ? “Je me souviens encore de l’entrée imposante, du portier avec tous ses galons. Et aussi de la plaque tournante, au bout de l’allée : c’était un raffinement pour que les automobiles n’aient pas à manoeuvrer dans la cour…” On est à la pointe de la technique mais l’on n’oublie pas les défilés. Comment cela se passait-il alors ? “Dès l’âge de trois ans, j’assistais aux collections. Ce n’était pas comme aujourd’hui où les mannequins coûtent si cher : à l’époque, il y avait une présentation par jour, à 15 heures. Et quelle clientèle ! Des duchesses, des marquises, des reines, des actrices”. Et, l’on suppose, une nuée de journalistes… “Pas du tout. Contrairement à aujourd’hui, où tout est surmédiatisé, les journalistes n’étaient pas les bienvenus : on tentait plutôt de les décourager de venir !”

    Une ruche effervercente

    La Maison Madeleine Vionnet était un empire local. Pour la jeune Madeleine Chapsal, qui a fait revivre ses souvenirs dans La Chair de la robe, c’est une véritable fascination : “Mille deux cents couturières et ouvrières travaillaient là.

     

     

    Il y avait de nombreux services fournis par la Maison : un médecin et même un cabinet dentaire ! Le soir, c’était une vraie sortie d’usine. Il n’y avait pas de contre-allées pour les voitures, comme c’est actuellement le cas, mais de larges trottoirs. Plutôt que de rentrer à la maison, les employées aimaient aller faire un tour sur les Champs-élysées.” La guerre approche et tout va changer.
    “En 1939, Madeleine Vionnet, qui était âgée, a mis fin au bail et a fermé sa Maison, bien qu’elle ait dit qu’elle la laisserait à ma mère.”

    Adieu Madeleine

    “Je me souviens de la liquidation de tout le stock, par un commissaire-priseur parisien. Même les boutons ont été vendus !

    J’ai une âme d’archiviste : j’ai conservé les documents de cette vente aux enchères. Ma mère a ensuite ouvert sa propre Maison, sous son nom, Marcelle Chaumont, au 19 avenue George V, et l’a dirigée jusqu’en 1953. Elle avait trois ateliers seulement.


    Cela vous donne une idée des dimensions qu’avait le “50 avenue Montaigne” puisqu’il y avait vingt-six ateliers ! Et il y avait peu de boutiques autour, Dior, par exemple, n’avait pas encore ouvert.” Madeleine Chapsal se promène encore Avenue Montaigne.

    Madeleine Chapsal

    Né en 1925, Madeleine Chapsal est la fille de la couturière Marcelle Chaumont, elle même bras droit de Madeleine Vionnet. Ecrivain prolifique (on retiendra des romans comme La Maison de jade, La Femme abandonnée ou, à venir cet automne,

    Affaires de coeur et Journal d’hier et d’aujourd’hui), Madeleine Chapsal a aussi eu une importante activité de journaliste puisqu’elle a participé à la fondation et au développement du magazine L’Express, aux côtés de son mari Jean-Jacques Servan-Schreiber. Elle a laissé une belle description du monde de la haute couture parisienne dans La Chair de la robe, où elle raconte la saga Vionnet. Enfant, elle passait ses étés chez la grande créatrice, à Bandol. Un demi-siècle plus tard, elle réussit un petit exploit en réunissant les ouvrières survivantes de la grande Madeleine. Juste à temps pour recueillir les ultimes souvenirs d’une époque rêvée…

     

     

    Quelques dates…

    1876 Naissance de Madeleine Vionnet à Chilleurs-aux-Bois (Loiret)

     

    1891 Naissance de Marcelle Chaumont

     

    1896 Madeleine Vionnet travaille un an à Londres comme lingère

     

    1901 Madeleine Vionnet chez les soeurs Callot, avenue Montaigne

     

    1911 Premier vol direct Paris-Londres

     

    1912 Ouverture de la Maison Vionnet au 222 rue de Rivoli

     

    1914 Le début de la guerre contraint la Maison à fermer

     

    1919 Création du logo Madeleine Vionnet

     

    1922 Madeleine Vionnet s’installe au 50 avenue Montaigne

     

    1925 Naissance de Madeleine Chapsal

     

    1929 Krach à Wall Street

     

    1933 André Malraux prix Goncourt avec La Condition humaine

     

    1936 Front populaire

     

    1939 Madeleine Vionnet ferme brutalement sa Maison à la veille de la guerre

     

    1975 Décès de Madeleine Vionnet

     

    1990 Décès de Marcelle Chaumont

     

    2006 Le nom Vionnet, racheté en 1988, va revenir sur les podiums. Les propriétaires ont annoncé le lancement d’une nouvelle collection avec Sophia Kokosolaki comme directrice artistique.

      Royauté de France

    source : http://www.avenuemontaigneguide.com/avenue-montaigne-article.php?id=2&type=6

     

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    Histoire de JEAN PATOU


    Une femme doit savoir se parfumer avec la même discrétion, le même goût et la même élégance qu'elle met à s'habiller !

    Jean Patou


    Jean Patou
    Né en 1887, ce fils de tanneurs aisés vécut une enfance heureuse en Normandie auprès de ses parents.

    En 1910, il s’installe à Paris et décide d’ouvrir une maison de couture et d’y adjoindre un atelier de fourrure, mais cette première expérience est un échec. Nullement découragé, Jean Patou ouvre une nouvelle maison, mais il la revendra dès1912 pour acheter son premier vrai magasin au rond-point des Champs Elysées. C’est un peu plus tard qu’il achètera un magnifique hôtel particulier rue Saint Florentin, près de la place de la Concorde.
     
    En 1915, après la déclaration de guerre, le corps d’élite des Zouaves auquel il appartient est envoyé sur le front des Dardanelles où se déroulent les combats parmi les plus violents. Là, Jean Patou connaîtra les privations, la peur des assauts et l’horreur de la guerre.

    De retour à Paris, dès 1919, il reprend son activité de couturier. Créateur de pull-overs et gilets coordonnés, novateur, entre autres, de la mode sportive féminine et des fameux sweaters rayés bleu et blanc à porter sur des jupes plissées, il ne tardera pas à triompher aux Etats-Unis.

    Le Sportswear
     
     

    Suzanne Lenglen
    Patou donna aux femmes une nouvelle sensation de liberté tout en exaltant leur féminité. Il diversifia ses créations en se consacrant, entre autres, au sportswear. Il innovera encore en créant les premiers shorts de tennis couture de la grande joueuse de tennis Suzanne Lenglen.

    Il dessinera les premiers cardigans en jersey et maillots de bain en tricot, fabriquera des accessoires assortis à ses tenues, les marquera de son monogramme et sortira, en 1927, la première huile solaire : l’Huile de Chaldée.

    C’est en 1925 que Jean Patou lance ses trois premiers parfums, AMOUR AMOUR, fragrance capiteuse s’adressant aux brunes, QUE SAIS-JE, fragrance plus légère destinée aux blondes et ADIEU SAGESSE, réservé aux rousses. Quatre ans plus tard, il lança LE SIEN, son premier parfum unisexe puis MOMENT SUPREME.

    Tous les flacons possédant un bouchon en forme d’ananas sont créés par Louis Süe et André Mare, deux architectes décorateurs.


    Echantillons Amour Amour, Que Sais-je, Moment Suprême et Adieu Sagesse

    Mais Jean Patou pensait qu’il manquait à sa maison, un « Parfum- Phare ». Tout ce qu’Henri Alméras, parfumeur attaché à la maison, proposait ne lui convenait pas. Patou voulait un parfum hors du commun qui obtiendrait un succès immédiat sur le marché. Prêt à renoncer, Henri Alméras proposa une dernière fragrance composée d’essences les plus précieuses de rose et de jasmin, en indiquant que le prix de revient de cette composition serait sans doute bien trop élevé pour qu’elle puisse être commercialisée : il faudrait, disait-on, 10 600 fleurs de jasmin et 28 douzaines de roses pour obtenir 3 cl de parfum. Mais notre très audacieux Jean Patou fut séduit ! On doit à Elsa Maxwell (amie et conseillère de Patou) l’invention du slogan « JOY, le parfum le plus cher au monde » ! qui accompagna son lancement en 1930.
    Le flacon, classique, fut dessiné par Louis Süe. En 1932, inspiré par une tabatière de jade ancienne de sa collection, Jean Patou esquissa le dessin de la flaconnette noire et rouge dans laquelle JOY est aussi présenté.

    A noter que JOY figure encore, aujourd’hui, parmi les cinq plus grands parfums du monde.

     


    Flacon Joy

    Échantillon Dune
    Flaconnette

    De nouvelles créations s’enchaînent : en 1933, lancement de DIVINE FOLIE, puis en 1935, lancement de NORMANDIE offert à chaque passagère participant à la traversée inaugurale du célèbre paquebot.

    En 1936, à l’occasion des premiers congés payés, création de VACANCES. Ce parfum sera son dernier lancement car miné par des soucis d’argent et inquiet pour l’avenir de sa maison qui employait un millier de personnes, Patou disparaît prématurément cette même année, à la suite d’une attaque d’apoplexie : il avait 49 ans.

    C’est Raymond Barbas, son beau-frère, qui reprend la direction de la maison, il créera COLONY en 1938, puis en 1946, l’HEURE ATTENDUE pour célébrer la libération. LASSO sortira en 1956 et le parfum CALINE en 1964.



    Eau de Toilette Colony

    Échantillon I love Dior
    Echantillon Câline

    En 1967, Jean Kerléo, nouveau nez de la maison, succède à Henri Alméras et Henri Giboulet. En 1972, il crée 1000, un parfum composé d’essences très précieuses tout comme JOY. L’EAU DE PATOU verra le jour en 1976, PATOU POUR HOMME en 1980, SUBLIME en 1992. VOYAGEUR, jus masculin, en 1995 et PATOU FOR EVER en 1998. Cette même année, création de UN AMOUR DE PATOU, premier parfum du jeune et nouveau parfumeur maison, Jean-Michel Duriez. Lancement également de PATOU NACRE et PATOU HIP, série limitée pour le marché américain, PANAME DE PATOU pour les Duty free et 2000 en Patou, fragrance réalisée pour le passage en l’an 2000 à 2000 exemplaires et à 2.000 francs (300 €) le flacon !



    Eau de Toilette Voyageur pour Homme


    Echantillon Un Amour de Patou

    En 2002, lancement d’ENJOY.

    Depuis 1925, la Maison Patou possède son propre laboratoire ce qui lui permet d’avoir la maîtrise totale de la création. Le parfumeur maison crée les fragrances et dirige personnellement toutes les opérations techniques précédant la naissance d'un parfum, s'assurant ainsi des meilleurs résultats dans la plus grande confidentialité.

    Depuis 1980, Jean de Moüy, petit-neveu de Jean Patou dirige cette entreprise familiale en perpétuant l'esprit de Jean Patou, esprit mêlé de tradition et d'innovation.

    Depuis 2001, les marques de parfums Jean Patou ont été acquis par le groupe Procter & Gamble. Cette activité est gérée par P&G Prestige Beauté, la division Parfum de Luxe de Procter & Gamble International Operations S.A. basée à Genève.

    La maison Jean Patou compte parmi les plus gros consommateurs de matières premières naturelles du monde, et pour cela entretient à Grasse des champs de roses et de jasmin.



     


    Composition de Joy

     

    sources :  http://www.toutenparfum.com/historique/patou/patou.php

     

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    Actrice française - de son véritable nom, Léonie Bathiat - née a Courbevoie, le 15 mai 1898, d'une mère lingère et d'un père auvergnat conducteur de tramways.

     

    Un jour, par hasard dans la rue, elle rencontre Paul Guillaume, l'homme qui imposa l'Art Nègre et le Cubisme. Il conseille à la future Arletty de tenter sa chance au théâtre et lui donne une lettre de recommandation pour le directeur du Théâtre des Capucines.

     

    Ce dernier l'engage dans un emploi très précis à l'époque : "petite femme de revue".

     

    En souvenir d'une héroïne de Maupassant, Léonie décide de s'appeler Arlette.

     

    Puis, à l'instigation de Tristan Bernard, dont elle sera l'interprète, elle mettra un i au bout, puis transformera le i en y pour faire plus "chic anglais up to date".

     

    En 1930, le cinéma parlant commence à s'imposer en France, Arletty qui avait toujours refusé de tourner dans les films muets, accepte un petit rôle dans un film de René Hervil

    LA DOUCEUR D'AIMER aux côtés de Victor Boucher.

    Arletty se trouve "horrible et mal photographiée", et décide de ne pas renouveler l'expérience. En 1935, Arletty joue un rôle épisodique mais très remarqué : "Parasol" dans PENSION MIMOSAS. Ce film est réalisé par Jacques Feyder qui a comme assistant Marcel Carné. Trois ans plus tard, Carné la dirige dans un film qui l'impose définitivement vedette, c'est HÔTEL DU NORD où elle lance sa fameuse réplique signée Henri Jeanson :

     

    "Atmosphère ! " Ce dernier dira : "Elle en a fait un monde. Une légende, un mythe.

    Ce mot elle l'a rendu célèbre à Londres, aux États-Unis, au Japon, en Chine... et ce qui est bien plus difficile, à Paris".

     

    Quant à la comédienne, elle déclare, quarante ans plus tard : "Je l'ai revu ce film, rien n'y est démodé, pas une phrase, pas un mot... Et mon rôle était vraiment un des plus beaux que puisse espérer une actrice. Une perfection.

     

    C'est comme une musique : "Il n'y a rien à en retirer, rien à y remettre... " (in "Arletty". Éd. Calmann Levy, 1959). En 1939, Jacques Prévert la révèle sous un jour différent en lui composant le rôle de Clara du JOUR SE LÈVE (autres vedettes, Jean Gabin et Jules Berry) à nouveau sous la direction de Carné.

     


    ARLETTY
     

    Toutefois, elle ne tient pas à s'enfermer dans un emploi dramatique et, la même année, tourne deux comédies aux côtés de Michel Simon :

     

    FRIC-FRAC - qu`ils ont créé ensemble au théâtre - et CIRCONSTANCES ATTÉNUANTES.

     

    En 1941, Arletty tourne MADAME SANS-GENE, un rôle qui semble écrit pour elle.

     

    À ses côtés un comédien débutant joue un petit rôle : c'est Alain Cuny avec qui elle partage la vedette l'année suivante dans LES VISITEURS DU SOIR où elle retrouve le tandem Carné-Prévert. Ce film consacre Arletty " Star".

     

    Dès l'année suivante, toujours avec le tandem Carné-Prévert et une distribution plus prestigieuse encore, elle interprète " Garance ", de ses aveux, le plus beau rôle que l'on ait écrit pour une femme dans le film, peut-être, le plus célèbre de l'histoire du cinéma français :

     

    LES ENFANTS DU PARADIS.

     

    ARLETTY

    Nous sommes en 1943, pour des raisons que l'on devine le tournage connaît quelques difficultés et le film ne verra le jour qu'au début de 1945 alors qu'Arletty est en résidence surveillée.

     

    En 1947 elle entreprendra un nouveau film, toujours avec le même tandem précité :

     

    LA FLEUR DE L'ÂGE.

     

    Mais ce film ne verra jamais le jour : la production fait faillite.

     

    Pour des raisons un peu identiques le film qu'elle commencera l'année suivante avec Pierre Dudan : BUFFALO BILL ET LA BERGÈRE, subira le même sort. C'est en 1949 qu'Arletty fera sa rentrée sur les écrans avec PORTRAIT D'UN ASSASSIN.

     

    Le film, en dépit d'une distribution remarquable :

     

    Pierre Brasseur, Erich von Stroheim, Dalio, etc., ne connaît qu'un relatif succès.

    Elle semble prendre sa revanche avec le théâtre où son éclectisme la pousse à jouer deux pièces de Tennessee Williams : en 1950 " Un Tramway nommé Désir " dans une mise en scène de Raymond Rouleau et, en 1959, " La Descente d'Orphée".

     

    Entretemps, une revue à l'Empire où elle fait une mémorable imitation de Piaf. GIBIER DE POTENCE, d'après un roman de Curtis, HUIS CLOS d'après Sartre et L'AIR DE PARIS où elle retrouve Gabin et Carné, mais sans Prévert, sont les derniers films qui attirent l'attention sur elle.

     

    Un grave accident des yeux la contraint d'abandonner les studios. Sa dernière apparition au cinéma : LE VOYAGE À BIARRITZ où elle retrouve Fernandel et Roger Hubert, directeur de la photographie. Arletty est morte le 23 juillet 1992 à Paris.

      

     

    Dans un hôtel situé sur le bord du canal Saint-Martin à Paris, on célèbre une communion. Les propriétaires et clients de l’établissement fêtent l’événement autour d’un repas chaleureux lorsqu’un couple de jeunes amoureux (Pierre et Renée) arrive pour prendre une chambre. Au cours de la nuit, un coup de feu retentit ! Pierre (Jean-Pierre Aumont) et sa jeune compagne (Annabella) ont tenté de se suicider. Renée est blessée tandis que le jeune homme, incrédule, décide de prendre la fuite… Après avoir été soignée, Renée est hébergée par les hôteliers qui lui proposent un emploi de serveuse. Dès lors, son destin se mêlera à celui des clients de l’hôtel et notamment à ce couple étrange et haut en couleurs formé par Monsieur Edmond (Louis Jouvet) et Raymonde (Arletty)…

     
    Arletty incarne une fille des rues

     

    parisiennes, un "Gavroche" féminisé et résolument moderne. L’adjectif peut surprendre car aujourd’hui les plus jeunes d’entre nous ont cette sensation de film préhistorique lorsqu’ils entendent Arletty expliquer à Edmond que si elle est une atmosphère, lui est un drôle de bled !!

     

    Mais si son bagout et son argot peuvent prêter à sourire, ils reflétaient à l’époque, le langage de la rue. Celui qui s’approprie les mots pour les transformer en poésie. "Atmosphère, atmosphère est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ???" est à nos grands-parents ce que les répliques de Jamel ou les rimes de Saïan Supa Crew sont à notre culture. L’argot d’avant guerre ou le verlan d’aujourd’hui ont les mêmes racines, celles des pavés et de la grisaille des grandes métropoles.

     

    Alors Arletty ringarde ? Mais derrière ces répliques pleines de charme, se cache un personnage profond et passionnant. Raymonde est une femme de caractère : prostituée au cœur tendre, elle n’en est pas pour autant soumise. Certes elle aime son Edmond, mais elle n’hésite à lui répondre et lui dire ce qu’elle pense. Lorsqu’il fuit avec la jeune Renée, Raymonde ne s’attriste guère. Indépendante, elle trouve un autre homme (l’éclusier, génial Bernard Blier) qu’elle dominera comme une reine. Cette force qu’elle dégage va à l’encontre de la femme au foyer soumise telle que l’imagerie d’avant guerre l’a définie. En interprétant Raymonde, Arletty impose une héroïne moderne qui préfigure les mouvements féministes d’après-guerre.

    De son côté Jouvet n’a pas grand chose à envier à Arletty en ce qui concerne le pittoresque : son costume gris, son chapeau bas, sa démarche tranquille et ses répliques bien pesées en font un personnage étrange et attachant. Le comédien, qui avait interprété le rôle de Monseigneur Soper dans Drôle de drame, fait encore une fois preuve de talent en imposant son charisme sur la pellicule de Carné. Au fil de l’histoire, Edmond devient le caractère central de l’histoire et Jouvet le transforme en héros de l’Hôtel du Nord.

     

    Hôtel du Nord

    Réalisation : Marcel Carné
    Scénario : Henri Jeanson, Jean Aurenche d’après le roman d’Eugène Dabit
    Directeur de la photographie : Armand Thirard, Louis Née
    Musique : Maurice Jaubert
    Distribution : Arletty, Louis Jouvet, Annabella, Jean-Pierre Aumont, Bernard Blier, Andrex, Paulette Dubost, Jeanne Marken, François Perrier…

    France - 1938
    Studio : SEDIF
    Durée : 93 minutes

     

     

     

    Née à Courbevoie le 15 mai 1898
    Décédée à Paris le 23 juillet 1992

    Arletty

     

    Connue pour sa gouaille dans la vie comme dans ses rôles - notamment sa fameuse réplique : 'Atmosphère, atmosphère ! Est-ce quej'ai une gueule d'atmosphère ?' Lancée à Louis Jouvet dans 'Hôtel du Nord' de Marcel Carné et Henri Jeanson, en 1938 -, Arletty tient son caractère d'une enfance modeste en banlieue parisienne.

     

    Fille d'une blanchisseuse et d'un chef de dépôt de tramway, Léonie Bathiat, de son vrai nom, doit quitter sa ville natale à la mort de son père. A la suite du drame, elle épouse un banquier qui l'emmène vivre à Garches où elle découvre le théâtre, la mode et les moeurs de la haute société parisienne. Engagée comme mannequin pour la maison de couture Poiret sous le nom d'Arlette, elle devient Arletty sur les planches du Théâtre des Capucines.

     

    Très vite, elle apparaît sur les plateaux de cinéma, dirigée par Victor Boucher dans 'La Douceur d'aimer' puis par Jean Choux qui lui donne son premier grand rôle en 1931 dans 'Un chien qui rapporte'. Icône du Paris populaire grâce à Marcel Carné, la comédienne joue dans 'Les Enfants du paradis', écrit par Jacques Prévert en 1943. Le personnage de Garance constitue le point culminant de sa carrière d'actrice et son rôle le plus marquant. Fidèle à ses réalisateurs, elle jouera de nombreuses fois pour Carné, Prévert, ou encore Sacha Guitry.

     

    "L'amour peut se passer d'estime, pas l'amitié."

    Après la guerre, Arletty revient au théâtre où elle rencontre Louis de Funès dans la pièce 'Un tramway nommé désir' de Tennessee Williams, ainsi que Jean-Claude Brialy et Jean Babilé. Mais l'actrice perd progressivement la vue et doit abandonner les plateaux alors qu'elle joue pour Jean Cocteau. Elle prête alors seulement sa voix à plusieurs reportages de 1967 à 1985 et disparaît en 1992, laissant derrière elle une carrière d'actrice impressionnante, qui aura marqué les mémoires et l'histoire du cinéma français.

     

    ANECDOTES:

    Arletty connaît pendant l'occupation une passion avec l'officier Allemand Hans Jürgen Soehring qui lui vaut une incarcération de quelques jours. Elle déclarera à cette occasion : 'Mon coeur est français, mon cul est international !'

     

    Arletty chanteuse !


    Au début des années 1940, Arletty chante en hommage à son amie Mistinguette des chansons comme 'La Java' ou 'Mon homme'. Elle enregistre également pour le film 'Circonstances atténuantes' de Jean Boyer, le titre 'Comme de bien entendu', encore culte aujourd' hui.

     

    «Fermer les maisons closes, c'est plus qu'un crime, c'est un pléonasme.»

     

     

     

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    Après avoir reçu une formation à l'école des beaux-arts de Lyon et les conseils d'un premier prix de Rome (Hugrel), elle fut peintre-décoratrice avant de débuter en 1949 une carrière d'auteur-compositeur à Paris et de se produire dans de nombreux cabarets (L'Échelle de Jacob, l'Arlequin, le Liberty's...).

      

    Souvenir de Paris - COMPILATION

      

    Une voix

    Avec sa voix grave et sa désinvolture, Mick Michyel aura été l'une des plus grandes vedettes de la chanson française des années cinquante.

    Durant les années 1950, elle fut, à force de multiplier les galas sur les scènes les plus importantes de cette époque (Pacra, Alhambra, Moulin Rouge, Gaumont Palace, Bobino...), l'une des principales vedettes de la chanson française. Certains des titres qu'elle a interprétés sont restés longtemps connus d'un large public. Cas en particulier du fameux « gamin de Paris ».

      

    C’était pas vrai - Mick MICHEYL

      

      

    En 1958, elle part visiter les militaires Français qui partent pour le Djebel, pendant la guerre d'Algérie.

    Mick Micheyl a également connu le succès en étant meneuse de revue au Casino de Paris.MICK MICHEL

    À la fin des années 1960, elle a cependant paru vouloir se tourner vers la télévision, comme réalisatrice de films et scénariste. Tout en se consacrant, semble-t-il, à la voyance et à quelques expériences de médecines alternatives.

    En fait, c'est en 1974 que s'est opéré un tournant décisif dans la carrière de Mick Micheyl puisqu'elle a renoncé à toute activité dans le domaine du spectacle ou du divertissement pour devenir sculpteur sur acier.

    Au début des années 1980, elle fit notamment une exposition à la Galerie d'Art de la place Beauvau à Paris qui fut saluée comme un événement et attira de nombreuses personnalités du Tout-Paris.

    Mick Micheyl, dont les créations ont été présentées et saluées un peu partout dans le monde, est aujourd'hui une femme sculpteur reconnue dans les sphères artistiques mais qui n'en poursuit pas moins son travail de recherche. Certaines de ses œuvres ont été acquises par des musées (cas par exemple du Musée Masséna à Nice) et par de grandes institutions publiques (Présidence du Sénégal) ou privées.

      

      

    [Pochette de Les trois mots (Mick MICHEYL)]

      

      

    Fait plutôt rare du vivant d'une artiste : au cours de l'année 2006, une plaque commémorative devrait être apposée sur la façade de la maison où elle vécut son enfance à Lyon.

    En octobre 2009, Mick Micheyl organise à Paris (mairie du XIe) une exposition présentée comme la dernière. A cette occasion, l'artiste révèle qu'elle est contrainte d'abandonner son art à la suite de plusieurs accidents de création qui lui ont fait perdre en partie la vue : elle a été victime de projections de limaille de fer dans les yeux en gravant une plaque d'acier.

      

      

      

      

    SOURCES : http://www.encyclopedisque.fr/artiste/3242.html

      

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  • Sous la Seine

     

     

     

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    La ligne 4 est la première ligne du métro à traverser la Seine. Un premier tracé qui devait assurer le franchissement de la Seine entre le Louvre et l’Institut fut abandonné suite à l’opposition farouche de l’Académie de sentir passer le métro sous les pieds de ses illustres membres.

    Le tracé fut donc modifié ainsi : après avoir desservi la place du Châtelet, franchissement en oblique du grand bras du fleuve en amont du Pont au Change, passage sous le Marché aux Fleurs et la Préfecture de police, passage également en oblique du petit bras en amont du Pont Saint-Michel et franchissement dela place du même nom avant de poursuivre sous la rue Danton.

    Premiers du genre à Paris, les travaux à effectuer sont remarquables. Ils portent sur une longueur de 1100 m, avec un passage sous-fluvial, la construction des stations Cité et Saint-Michel.

    Un concours est donc lancé afin de pouvoir étudier toutes les solutions possibles et aussi d’être en mesure de choisir l’entreprise qui réalisera ces travaux. Des treize candidats qui présenteront 33 projets, c’est l’entreprise Chagnaud qui est retenue. Cette entreprise a fait preuve de sa compétence notamment avec la construction de l’ouvrage de superposition au croisement des lignes 3, 7 et 8 à la station Opéra (photo ci-dessous). Son projet consiste à enfoncer des caissons préfabriqués dans le lit de la Seine. Rappelons pour mémoire que le principal projet concurrent consistait en un creusement horizontal du type galerie.

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    Fonçage du caisson central dans le grand bras

    Nous sommes en 1905, les travaux débutent. C’est tout d’abord le souterrain entre Châtelet et le grand bras de la Seine qui est réalisé, puis à l’aide de trois caissons son franchissement. Vient ensuite la construction de la station Cité à l’aide de trois autres caissons. Ensuite la construction du souterrain se poursuit jusqu’au petit bras de la Seine, puis son franchissement jusqu’à la station Saint-Michel à l’aide de deux caissons. La station est réalisée avec trois caissons supplémentaires. Enfin, le souterrain reliant la station Saint-Michel au bld Saint-Germain est réalisé.

    Tous les souterrains ont été réalisés à l’aide d’un bouclier sauf une quinzaine de mètres qu’il a fallu construire en boisant les galeries. Même avec cette technique, le travail est impossible : les terrains sont bien trop meubles. Qu’à cela ne tienne, on va congeler les terrains ! Une quarantaine de tubes enfoncés dans le sol dans lesquels circulera une solution de saumure à -24°, congèleront le terrain en quarante jours. Il faudra dix mois pour réaliser ces 14,50 mètres de tunnel.

    Les caissons

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    Construction d’un caisson sur le quai des Tuileries

    Il n’y a pas de place à proximité du chantier, les caissons sont donc fabriqués sur la partie basse du quai des Tuileries. Chaque caisson est composé d’un cuvelage en fonte abritant les deux voies, lui-même entouré d’une carcasse métallique. Cette carcasse reçoit elle même un habillage de tôles qui va rendre le caisson étanche en vue de sa flottabilité. Pour finir, les deux extrémités seront fermées provisoirement.

    Le premier caisson est lancé en août 1905. Il est amené à proximité du pont au Change, on le positionne, on construit le cuvelage intérieur (1), l’espace entre les deux cuvelages est rempli de béton (2), le caisson s’enfonce progressivement et se pose au fond du lit de la Seine, dans la tranchée préalablement creusée.

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    On installe les cheminées d’accès, on envoie de l’air comprimé dans la chambre de travail ce qui a pour effet de la vider de son eau (3). Puis on remplit le caisson d’eau ce qui a pour effet de l’aider à s’enfoncer (4). Les ouvriers travailleront dans cette chambre sous pression et continueront à creuser jusqu’à ce que le caisson soit à la bonne profondeur (5). Ensuite le dessus du caisson est remblayé et la chambre de travail noyée dans du béton (6). Il ne restera plus qu’à faire la jonction entre les caissons et les tunnels.

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    Il est à noter qu’en août 1974 la RATP ayant besoin une nouvelle fois de faire passer une ligne de métro sous la Seine utilisa le système des caissons...

     

     
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    l'histoire du METRO

    Les travaux

     

     

    Ce sera la Compagnie Générale de Traction appartenant au baron Empain. Ce dernier s’associe avec les Etablissements Schneider du Creusot et fonde, en avril 1899, la Compagnie du Chemin de fer Métropolitain de Paris (CMP). C’est cette compagnie qui va équiper les ouvrages de génie civil sous la haute autorité de Fulgence Bienvenüe, Inspecteur Général des Ponts et Chaussées. Elle assurera, également, l’exploitation du nouveau réseau. La première ligne de métro sera ouverte au public le 19/07/1900 afin, notamment, de desservir l’Exposition Universelle.

    Une armée de terrassiers s’empare du sous-sol. Des chantiers s’ouvrent un peu partout. Le Paris de la construction du métro n’est que tas de terre, trous et grues. Cette situation va durer jusqu’au début de la guerre de 1914. On va retirer du sous-sol un volume de terre équivalent à une collline de soixante dix mètres de haut, occupant une surface égale à celle de la place de la Concorde.

    Chaque jour c’est mille mètres cubes de déblais qu’il faut évacuer. Tous le moyens sont bons. La nuit ce sont les tramways qui remorquent des wagons chargés de terre. On construit chaque fois que c’est possible des tunnels allant vers la Seine afin de pouvoir mener les gravats vers des chalands.

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    Travaux rue de Rivoli

    Le 4 octobre 1898, les travaux de la première ligne de métro (Porte de Vincennes - Porte Maillot) commencent. La ville de Paris assure la construction des tunnels, tranchées et viaducs et des quais des stations, mais laisse la responsabilité des superstructures c’est-à-dire voies, installations électriques, aménagements des accès des stations, ateliers, à la compagnie concessionnaire. Celle-ci est désignée par une commission spéciale parmi six candidatures.

    Pour pouvoir permettre au métro de suivre le tracé initial il faut bousculer pas mal de choses. Dévier les canalisations existantes, renforcer certains endroit ce qui a pour effet de provoquer des travaux même où il ne passe pas. Les commerçants se plaignent et demandent à être exonérés de la taxe d’étalage. Les cafetiers eux ne peuvent plus installer leurs terrasses.

    Pour ne pas arranger les choses, le 9 décembre 1899, une voûte située entre les Champs Elysées et l’avenue de Friedland s’effondre en provoquant un cratère de quinze mètres de large. La chaussée s’enfonce de vingt mètre, arbres et réverbères disparaissent dans ce trou béant. Il n’y aura que deux blessés légers parmi les passant.

    l'histoire du METRO

    Une autre fois, ce sont cinq ouvriers qui perdront la vie lors du fonçage des caissons sous la Seine. Et pourtant, se rappelle-t-on des tours de force stechniques réalisés par Fulgence Bienvenüe ?

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  • Les projets de métro

     

     

      

    Dès la seconde moitié du dix-neuvième siècle, la circulation, dans Paris, devient problématique. A partir de 1845, des projets (certains assez farfelus) de chemin de fer intérieur sont proposés à l’administration.

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    Métro de Londres

    En 1845 c’est le projet dit de Kérizounet, qui propose de relier le centre de Paris aux gares de Lyon et du Nord par un métro qui circulera librement sur un plan incliné dans un sens et qui sera tracté par des câbles dans l’autre.

    Entre les années 1860 et 1900, le métro souterrain de Londres utilise de classiques trains à vapeur. Vous pouvez imaginer sans peine l’état des voyageurs et celui des stations.

    C’est alors un système de locomotives à condensation qui est adopté : les fumées sont retenues dans les tunnels et expulsées sous des puits, ce qui oblige le stationnement des trains à des endroits bien précis.

    C’est ce projet que présenteront Letellier ou Brame et Flachat en 1856.

    Autre projet présenté, un métro aérien à traction vapeur. On peut imaginer sans peine les nuisances générées (fumées, dépôts bruits) au sein d’une ville comme Paris.

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    Métro à air comprimé

    Aux alentours des années 1865, un autre projet voit le jour en Angleterre, puis à New York. Le wagon en forme de piston est propulsé par de l’air comprimé dans un tunnel en forme de boyau.

    Arrivé en station, le métro peut progresser grâce à sa force d’inertie. Le silence, la propreté et la sécurité sont les principaux avantage de ce système, mais il faut de puissantes stations de pompage d’air.

    Nous passerons rapidement sur le métro aquatique de Girard, pour parler du métro sans roues.

    Expérimenté au parc de la Tête d’Or à Lyon en 1872, c’était en fait une sorte de monorail, dont le système de roulement était non pas placé sur le wagon mais sur le rail ! Parfaitement intégrable au paysage urbain, ce système avait pour inconvénient majeur une traction particulièrement compliquée.

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    Métro sans roues

    Si le concepteur de ce projet avait pu rencontrer l’ingénieur Jean Bertin créateur de l’aérotrain, peut-être aurions nous pu voyager dans Paris dans des conditions différentes.

    Il y a eu de nombreux projets, certains restant dans les cartons, d’autres étant expérimentés soit en France soit à l’étranger. Le plus fou d’entre eux étant très certainement celui d’Arsène Olivier qui propose en 1872, la construction d’un métro perché sur de très hauts viaducs destinés à enjamber les immeubles parisiens !

    Après dix ans de tergiversations concernant l’autorité de tutelle du futur réseau, l’Etat et la ville de Paris décident de trouver une solution pour pallier l’insuffisance des moyens de surface. C’est l’approche de l’Exposition Universelle de 1900 qui va précipiter la décision.

    Un avant-projet de réseau de « chemin de fer urbain à traction électrique », signé Edmond Huet directeur des travaux de la ville de Paris et Fulgence Bienvenüe ingénieur en chef chargé des approvisionnements en eau de la ville de Paris est déposé en 1895. Il comporte une ligne circulaire Etoile-Nation-Etoile, une transversale nord-sud, Porte de Clignancourt-Porte d’Orléans et une transversale est-ouest, Porte Maillot-Avenue Gambetta. L’assemblée municipale adopte le projet, le 20 avril 1896, en y adjoignant trois lignes. Le projet définitif est approuvé par le conseil en juillet 1897.

    C’est par une loi du 30 mars 1898 qu’est déclaré d’utilité publique l’établissement dans Paris d’un chemin de fer métropolitain d’intérêt local à traction électrique, d’une longueur de 65 kilomètres, au gabarit de 2,40 m, à voie normale. Cette largeur étant inférieure à celle du matériel des grandes compagnies, empêche toute intrusion des intérêts et des trains nationaux.

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