• Exposition

    Le peuple de Paris au XIXesiècle

    Des guinguettes aux barricades

    Du 5 octobre 2011 au 26 février 2012

    Avec cette exposition, le musée Carnavalet propose un voyage insolite au cœur du Paris populaire du XIXe siècle, dans une capitale en pleine mutation, touchée par l’explosion démographique, la révolution industrielle et les transformations urbaines.

     

    Plongé dans les ruelles étroites et sinueuses de Paris, grâce à une ambiance sonore évoquant la vie de la rue au XIXe, le visiteur part à la découverte du peuple, catégorie sociale majeure et figure mythique de l’imaginaire parisien depuis la Révolution française.

    Tous les aspects de la vie quotidienne sont abordés
    , à travers une riche iconographie, puisée notamment dans les collections du musée Carnavalet, mais aussi des documents d’archives et des objets du passé issus d’une vingtaine de musées.

    Au fil d’un parcours thématique, on découvre les conditions de vie et de travail des classes populaires
    : Comment se logeaient-elles ? Que mangeaient-elles ? Quels étaient leurs codes vestimentaires ? Leurs distractions ?


    Autour de l’art de Daumier, empreint d’humour et de tendresse, l’exposition apporte un éclairage tour à tour pittoresque, amusant, effrayant ou tragique sur le monde des chiffonniers, des migrants saisonniers, des ouvriers des faubourgs, des Apaches des fortifs’ ou des grisettes… ceux des guinguettes, du cabaret ou du bal musette. Les dernières salles sont consacrées aux peurs que fait naître ce peuple protéiforme au sein de la classe dirigeante. La précarité, l’immigration, la ségrégation urbaine, la condition enfantine sont autant de thèmes présents en filigrane. Le parcours s’achève sur les insurrections qui jalonnent le siècle et font entrer le peuple de Paris dans l’histoire.

    Un programme de conférences, animations et tables rondes sera organisé au musée Carnavalet et au Crédit Municipal de Paris
    pendant les cinq mois de l’exposition.


    Commissaire :
    Miriam Simon, conservateur en chef au Cabinet des arts graphiques du musée Carnavalet, assistée d’Elodie Massouline


    Exposition organisée avec le soutien du Crédit Municipal de Paris

    Découvrez le mini-site de l'exposition

    À TÉLÉCHARGER

    Livret jeu pour enfant
    Aide à la visite et programmation
    "Nos collections sur grand écran" au Forum des Images

    PARTENARIAT AVEC LE FORUM DES IMAGES

    En décembre, le forum des images consacre la programmation "Nos collections sur grand écran" au Paris du XIXè siècle, en lien avec l'exposition du musée Carnavalet.
    Sur présentation de votre billet d'entrée à l'exposition, vous bénéficiez d'un billet de cinéma valable pour l'une des séances du Forum des Images sur grand écran du mois de décembre 2011. En savoir plus

      

      

    SOURCES : 

    http://carnavalet.paris.fr/fr/expositions/le-peuple-de-paris-au-xixe-siecle

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    Le palais Rose de l'avenue Foch était un hôtel particulier

    aujourd'hui disparu,

     

     

     

    Boni de Castellane, véritable noble de Provence, adulé certes, mais marié à une fille de Milliardaire.. celà aide..!!
    Marie Ernest Paul Boniface, comte de Castellane-Novejean, puis marquis de Castellane (1917), dit Boniface (surnommé Boni) de Castellane, est un "dandy'" et homme politique français, né le 14 février 1867 dans le 7e arrondissement de Paris et mort le 20 octobre 1932 à Paris.

     

    La nouvelle comtesse de Castellane est fort laide, petite, légèrement bossue, ce qui fait dire aux mondains de l’époque :
    « Elle est plus belle, vue de dot ! »

     

     

    situé au no 40 (aujourd'hui no 50) de l'avenue Foch dans le 16e arrondissement de Paris et édifié de 1896 à 1902 par l'architecte Ernest Sanson pour le comte Boniface de Castellane et son épouse née Anna Gould.

     

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    Genèse de l'édifice  

    Le 18 mai 1895, Boniface de Castellane achète un terrain de 3 500 m² dans le quartier le plus élégant de Paris, propriété de Georges-Auguste Hesbert, situé alors au no 40 avenue du Bois - devenu no 50 avenue Foch -, au no 94 - aujourd'hui no 124 - avenue de Malakoff, au no 1 rue Duret, ainsi qu'au no 5 et 9 rue Piccini.

     

    Image illustrative de l'article Boni de Castellane (1867-1932)

     

     Afficher l'image d'origine

    Le 26 octobre 1895, il acquit un second terrain contigu de 1 002 m² ayant appartenu successivement à Edmond-Ernest Hublot puis au

    baron Auguste-Louis Ferdinand Creuzé de Lesser.

     

    L'année suivante, son épouse rachète une parcelle totale de 5 700 m²

    pour la somme de 3 625 000 francs.

    Le couple commanditaire s'adresse à Ernest Sanson dans le but d'édifier sur ce terrain une demeure inspirée du Grand Trianon de Versailles.

     

    Réplique de l'escalier des ambassadeurs à Herrenchiemsee

     

     

    Connu pour l'ampleur et la qualité de ses travaux, le maître d'œuvre reconstruisit, en 1900, le château de Belœil en Belgique dont l'escalier d'honneur fut jugé « digne de Versailles ».

     

     

    Le palais Rose de l'avenue Foch

     

     

    Sanson eut comme collaborateur René Sergent, promoteur le plus

    fameux du style Louis XVI-Ritz, une des dernières manifestations du néo-classicisme français.

     

     

     

    Une architecture et des décors remarquables :

      

    Le permis de construire fut délivré le 16 mars 1896 et la première pierre posée le 20 avril de la même année.

    La construction dura six ans.

    Réplique de l'escalier des ambassadeurs à Herrenchiemsee

     

     

    La façade sur l'avenue Foch était très directement inspirée du Grand Trianon, dont elle reprenait les baies en plein cintre, les pilastres de marbre rose, la balustrade dissimulant les toitures et jusqu'aux ferronneries.

     

     

    Le palais Rose de l'avenue Foch

     

     

     

    Le maître d'ouvrage avait poussé le souci du détail jusqu'à faire venir le marbre des carrières utilisées au XVIIe siècle par Louis XIV.

     

     Historia Argentina: Fundacion del Jockey Club de Buenos Aires, la institucion, sus socios fundadores, su actividad, historia y anecdotas, sus presidentes, fotos e imagenes, el incendio de su sede de la calle Florida en 1955, el regimen peronista y sus relaciones con el Jockey, Eva Peron y Juan Domingo Peron, historia de una epoca, situacion actual, el Hipodromo de San Isidro; El Centenario, la belle epoque, habitos y costumbres, las grandes tiendas; Buenos Aires, arquitectura y edificios, palacios y estancias; fotos, documentos, articulos y entrevistas,Diario Accion de General Rodriguez, politica, actualidad, noticias e informacion, personalidades e instituciones, policiales, galerias de fotos; historia de General Rodriguez, sus origenes, edificios, estancias, habitos y costumbres, anecdotas, comercios e industrias, los fundadores, antiguas instituciones, fotos e imagenes; suplementos especiales: la crisis politica, economica y social de la Argentina, los acontecimientos de Diciembre de 2001, articulos y entrevistas; Emigracion: toda la informacion destinada a aquellos que desean emigrar, radicarse o estudiar en el exterior, visas, pasaportes, consejos, guias, informacion util, links; Trueque: novedades e informacion, links, estructura del trueque; el casamiento de Maxima Zorreguieta y el principe Guillermo Alejandro de Holanda; Guerra de Afganistan: galeria de imagenes e informacion sobre la primera guerra del siglo XXI; la guerra de Irak, Bagdad, Georges W. Bush, Saddam Husseim, el atentado a las torres Gemelas de Nueva York, las twin towers, el 11-s, y descripcion del hecho que conmovio al mundo; los ultimos dias de Pompeya, Herculano; un argentino en el Titanic, galerias de fotos; Nefertiti, reina de Egipto; Luz Sosa de Godoy Cruz; el Graf Zeppelin, el Hindenburg y dirigibles; las islas Malvinas y la corte de Luis XV, Madame Du Barry, Pompadour, Luis XVI, Maria Antonieta, la Revolucion Francesa; John Fitzgerald Kennedy y Jacqueline en la Argentina; Empleo: consultoras, clasificados, agencias de empleo, Pedro Eyzaguirre del Carril Monique Berthier de Wagram Angelica Arce baronesa Antoine Duroy de Bruignac consejos e informacion util, curriculum vitae, como confeccionarlos, noticias de actualidad; Los numeros de la crisis: Las consecuencias de la crisis politica, economica y social; estadisticas, pobreza, desnutricion, salud y asistencia; noticias regionales y provinciales, columnas y editoriales; informacion para negocios: pymes, links, empresas y negocios; Agenda Cultural con toda la informacion de cursos, universidades, talleres, escuelas y oportunidades, exposiciones de arte de la region; buscadores en Internet, Enlaces: links a los mejores sitios de educacion, cultura, arte, biografias, politica, interes general, web, Links del Diario Accion: RMS Titanic, su historia, su tragico viaje inaugural; historias, testimonios, documentos y articulos sobre el naufragio; links y sitios sobre el tema; la pelicula de Cameron, fotos e imagenes; suplementos especiales, Historia Argentina y de General Rodriguez, la llegada de la democracia en General Rodriguez, la asuncion de Juan Lumbreras como intendente en 1983, galeria de imagenes, sus palabras y los actos, su gabinete, festejos de la comunidad. Fundacion del pueblo de General Rodriguez, sus instituciones y personalidades relevantes, arquitectura y edificios, comercios e industrias, sus comienzos, estancias, inmigraciones italianas, españolas, vascas e irlandesas, anecdotas y efemerides, sus hombres ilustres, el Hospital Vicente Lopez y Planes, su fundacion por las Damas de Beneficencia, el hundimiento del crucero General Belgrano, testimonios de ex combatientes y tripulantes, su comandante Hector Elias Bonzo, fotos e imagenes, recuerdos y homenajes, historia de la familia Bonzo de General Rodriguez, entrevistas y articulos periodisticos. La guerra de Malvinas en el Atlantico Sur, el conflicto belico con Gran Bretaña de 1982, politicos relevantes, Benjamin Paez y Trueba, fotos antiguas de familias fundadoras, galerias de imagenes de pobladores, recorrida virtual por el antiguo General Rodriguez, el paso de la Infanta en 1910, historia de La Serenisima, la familia Mastellone, La Choza, Bernardo de Irigoyen, peronismo y radicalismo y muchisimo mas,Historia Argentina: Fundacion del Jockey Club de Buenos Aires, la institucion, sus socios fundadores, su actividad, historia y anecdotas, sus presidentes, fotos e imagenes, el incendio de su sede de la calle Florida en 1955, el regimen peronista y sus relaciones con el Jockey, Eva Peron y Juan Domingo Peron, historia de una epoca, situacion actual, el Hipodromo de San Isidro; El Centenario, la belle epoque, habitos y costumbres, las grandes tiendas; Buenos Aires, arquitectura y edificios, palacios y estancias; fotos, documentos, articulos y entrevistas

     


    Palais Rose - Le grand escalier

      

      

    L'entrée principale donnait sur l'avenue de Malakoff.

     

    Après avoir traversé la cour d'honneur, trois portes donnaient accès à un grand vestibule dallé et décoré de marbres polychromes.

     

    Sa voûte surbaissée comportait, à chaque extrémité, de petits escaliers à trois volées menant aux appartements privés et entresols de service.

     

     

      

    Au-delà du vestibule, on pouvait admirer le grand escalier d'honneur, pièce maîtresse du Palais et magistrale adaptation du célèbre escalier dit des Ambassadeurs du château de Versailles, construit de 1627 à 1678 par François d'Orbay (1634-1697) et détruit en 1752 ;

     

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      Ce n est pas le sous sol du palais rose C est le vestibule en anse de panier decore par Cruchet au fond la porte de la petite salle a manger circulaire avec le nynphee conduisant a droite aux appartement du comte Boni 

     

     

    une première copie en avait déjà été réalisée en 1876 par

    l'architecte Gabriel-Hippolyte Destailleur (1822-1893)

    au palais Rothschild de Vienne, une seconde en 1878 par

    Dollmann et Hoffmann au château de Herrenchiemsee, une troisième et dernière par Flanneau, en 1906, au palais Egmont d'Arenberg à Bruxelles.

     

     

    Un petit retour sur Boni de Castellane

      

      

    On cite également dans ce genre les escaliers des anciens hôtels de Boisgelin (actuelle ambassade d'Italie) et Potocki (actuelle Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris), ayant mis en œuvres 7 et 8 variétés différentes de marbres.

      

      

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    L'historien et académicien Pierre de Nolhac évoque ainsi cette entreprise :

    « Il préparait alors cet hôtel qui reproduit le rez-de-chaussée du Grand Trianon exhaussé d'un étage (…) cet escalier évidemment démesuré que sa fantaisie grandiose voulut s'offrir (…) il y tenta de reproduire le grand degré de Louis XIV, connu sous le nom d'escalier des Ambassadeurs, et dont tout un album de la Chalcographie du Louvre a conservé les détails. Les dimensions et la reproduction architecturale sont d'une heureuse réussite, bien qu'il manque à la copie la splendeur des bas-reliefs et des peintures. Le Tout-Paris d'alors a assisté à la brillante fête d'inauguration de cet immense vaisseau de marbre que le Paris d'aujourd'hui ne connaît plus. Mais le singulier de l'histoire, c'est que Boni était arrivé à croire qu'il réalisait un puissant projet de Louis XIV, que celui-ci faute d'argent, n'avait pu exécuter (…) (alors qu') il n'en avait pas moins fait l'admiration de l'Europe pendant soixante-dix ans. »

     

     

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    (" La résurrection de Versailles - Souvenirs d'un conservateur, 1887-1920 " Plon, 1937, p. 212).

     

    Les deux volées de marbre - rouge pour les marches et noir pour les rampes - desservaient à l'étage noble avec, d'un côté, la salle à manger ornée de boiseries couleur vert d'eau, s'inspirant de celles du "Pavillon Français" du Grand Trianon et pouvant accueillir 180 invités, un jardin d'hiver et un petit théâtre, et de l'autre, le "Salon des Arts" glorifiant l'Architecture, la Peinture, la Sculpture et la Musique.

     

    Ce dernier s'inspirait du "Salon de la Guerre" de Versailles.

     

    Une longue galerie reliait les deux pièces.

     

    La décoration était due à "la meilleure main-d'œuvre dans sa spécialité" - le maître-décorateur d'Espouy, auteur des peintures des plafonds et voûtes, dont celle du grand escalier ("les Cinq Continents", d'après Charles Le Brun), les sculpteurs Cruchet (décorations de la voûte du vestibule) et Aubé (bas-reliefs du grand salon), Felz (bibliothèque), le doreur Fourier (grande galerie), le marbrier Huvé - fut l'objet d'une recherche et d'un soin tout particuliers.

     

     

    Les clients, particulièrement exigeants, firent reprendre les façades à deux reprises, car le marbre italien « s'affadissait sous le ciel parisien », et la hauteur des fenêtres, afin qu'elles éclairent bien les pièces. On alla même jusqu'à peindre un trompe-l'œil en faux marbre sur du marbre véritable afin d'obtenir les nuances recherchées…

     

     

    La fortune colossale d'Anna Gould permit de prodiguer l'argent sans compter et l'édifice, type-même de l'Hôtel de l'Amateur, coûta la somme énorme de quatre millions de francs-or.

     

    D'une somptuosité déjà anachronique à l'apogée de la Belle Époque, le palais Rose ne fut jamais complètement terminé : lors de sa démolition, il restait encore des calques sur certains plafonds et des corniches supportaient des marques au fusain.

     

     

    Le bâtiment était pourvu de tout le confort moderne.

     

    Le sous-sol, réservé au service, comprenait notamment une épicerie, une pâtisserie et même les chambres des domestiques qui y bénéficiaient de l'eau courante et du chauffage central.

     

     

      

    Les jardins 

    Des jardins « à la française » avaient été aménagés par le célèbre paysagiste Achille Duchêne - qui reconstitua alors de nombreux parcs tel celui du château de Champs à Champs-sur-Marne, pour les Cahen d'Anvers, ou créa des ensembles dans le goût du Grand Siècle (Blenheim Palace) - comme à l'hôtel Porgès, édifié avenue Montaigne.

     

    LOGOS ANIMES - ROSES

      

    Splendeur et décadence :

    Le Palais Rose fut inauguré en 1902 et les Castellane y donnèrent, jusqu'en 1906, des réceptions fastueuses accueillant jusqu'à 2 000 invités à l'exemple de la fête donnée en l'honneur des souverains d'Espagne et du Portugal, le 12 décembre 1905.

    En janvier 1906, sur les instances de sa famille américaine fort inquiète des ruineuses prodigalités de son époux - qui avait également acquis en 1899, puis restauré et meublé le château du Marais dans l'Essonne) ainsi que celui de Grignan dans la Drôme - la comtesse demanda et obtint une séparation de corps, suivi du divorce, prononcé le 5 novembre suivant.

     

    Anna Gould se remaria avec Hélie de Talleyrand-Périgord (1859-1937) duc de Talleyrand et prince de Sagan, cousin de Boni, dont le chiffre fut alors effacé du Palais Rose, où l'on monta des boiseries Louis XV dans le petit salon et aménagea des chambres d'invités dans le petit théâtre.

     

    En 1939, alors veuve depuis peu, la duchesse partit pour les États-Unis.

     

    De 1940 à 1944, le Palais meublé fut occupé par

    le général Carl-Heinrich von Stülpnagel, commandant du "Gross Paris".

     

    Il fut mis ensuite à la disposition du gouvernement français qui, en 1949, y organisa la "conférence des Quatre Grands" sur le problème allemand et, en 1955, un conseil des ministres des Affaires étrangères.

     

    La duchesse pensa un moment le léguer à l'Académie Charles-Cros présidée par son ami Arthur Honegger, dont la mort fit échouer le projet.

    Elle-même disparut à 86 ans, en 1961.

     

    Au début de l'année 1962 et en raison de l'indivision successorale, ses cinq héritières - dont sa fille Helen-Violette (1915-2003), successivement en 1937 comtesse James de Pourtalès puis en 1964, Madame Gaston Palewski - mirent en vente l'immeuble pour une somme évaluée entre 40 et 50 millions de "nouveaux francs".

     

    Il fut suggéré au gouvernement de le classer monument historique, demande que repoussa la Commission supérieure des monuments historiques,

    « en raison de (son) absence de valeur archéologique » et du fait que l'ouvrage se trouvait hors du périmètre du site classé de l'avenue Foch.

     

     

    Une association de sauvegarde se constitua alors.

     

    Échouèrent successivement les projets d'en faire la résidence des hôtes de marque de l'État ou de la ville de Paris, celui de la ville de Neuilly-sur-Seine d'y créer un palais de la Culture, le siège de l'ambassade de République populaire de Chine, nouvellement reconnue, un centre international de conférences ou encore - idée alors très avant-gardiste - d'un musée consacrée au XIXe siècle - réalisé plus tard dans l'ancienne gare d'Orsay (qui fut elle aussi menacée de disparition) - tout comme son démontage et sa reconstruction dans le bois de Boulogne qui aurait coûté dix millions de francs.

     

      

    Destruction d’une œuvre majeure et dispersion des collections :

    En 1966, les cinq co-héritières firent déposer par l'architecte de la préfecture de Paris,

    André Malizard, une demande préalable de démolir et firent établir un projet de construction d'un immeuble de luxe.

    Un compromis fut établi par la suite avec André Remondet, architecte-conseil de la Ville qui prévoyait de conserver l'escalier d'honneur et la façade sur l'avenue Foch, mais cette demi-mesure fut refusée par le Conseil des Bâtiments de France.

     

     

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    En 1968, la Ville de Paris repoussa l'offre d'achat. Il fut finalement vendu à M. Tullio Deromedi, entrepreneur de travaux publics qui, avant même la signature du permis de démolir, fit dès le printemps 1969 déposer stucs, glaces, boiseries, plaques de marbre et devantures de cheminées ; les déprédations furent alors nombreuses, des particuliers subtilisant des poignées de porte et autres éléments, dont la grande fontaine du jardin d'hiver.

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    L'acquéreur se réserva et fit remonter pour lui-même certains éléments dont les marches de l'escalier d'honneur - pesant chacune une demi-tonne - les balustrades et la piscine de marbre blanc dans sa propriété de Pontgouin près de Chartres, avant de mettre en vente le reste des vestiges.

     

     

    Les collections d'art réparties entre les co-héritières, les œuvres « mineures » furent dispersées dans plusieurs ventes aux enchères publiques au palais Galliera à Paris, où les quatre lanternes dorées du vestibule atteignirent la somme de 40 000 francs.

     

     

    Lors de la démolition du gros-œuvre au bélier, de juin à septembre 1969, les ouvriers trouvèrent dans des placards sous combles une série de costumes masculins et féminins, des livrées, des chaussures, des livres et de la correspondance.

     

    Depuis lors, les deux autres exemples de telles « folies »

    inspirée du Grand-Trianon existent encore de nos jours :

     

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    • l'hôtel, également en rez-de-jardin, situé au 3, rue d'Andigné à Paris, offrant un avant-corps central en rotonde sur jardin, qui fut vendu
    • le 25 mars 2005 à l'homme d'affaires Xavier Niel.

      

      

      

    Depuis 1974, à l'emplacement du « type le plus achevé des hôtels particuliers parisiens jusqu'à la Première Guerre mondiale et testament artistique d'une époque révolue », s'élève la résidence

     

     

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    « 50, avenue Foch », comprenant environ 90 appartements et studios, ainsi que des locaux commerciaux sur dix étages, dessinée par l'architecte danois Henrik Lassen, « qui ne se distingue en rien des nombreuses réalisations de grand standing des années 1970 dont la sobriété tend à l'indigence ».

     

     

    Bibliographie :

    • S.Doumic, "Sept châteaux de Belgique ouverts au public" ("Jardin des Arts" no 43, mai 1958, p. 423 à 430);
    • Vincent Bouvet, "Roses pour un Palais défunt" (revue Monuments Historiques, no 108 s.d (p. 21 à 26, illustrées de plusieurs photos du palais en cours de démolition, qui évoque un projet d'exposition sur le palais organisée par la ville de Paris et cite la bibliographie suivante :Georges Pillement, Paris Poubelle Éditions Jean-Jacques Pauvert 1974 (édifice n° 26)Boni de Castellane, Comment j'ai découvert l'Amérique, mémoires (Paris, les éditions G. Grès et cie),How
    • I discovered America, by The Marquis Boni De Castellane (Alfred A. Knopf Publishers, 1924).
    •  
      • Fonds Sanson aux Archives nationales, cote 143 AP 5 (1-181) ;
      • Revue L'Architecte, 1906 ;
      • Revue L'Architecture, no 6 1918,
      • Antoinette Becheau La Fonta, "Un palais de conte de fées", Société historique d'Auteuil et de Passy, tome XIII, nouvelle série no 8, 1966-1967 ;
      • Georges Albert-Roulhac, "Adieu au Palais Rose", in revue Bâtir n°180, décembre 1969) ;
      • Charles Peyret-Chapuis, "Sous le Palais Rose, un terrain de 5 milliards", in revue l'Estampille n°3, septembre 1969 ;
      • Claude Charpentier, "La fin du Palais Rose", in revue "La Gazette des Beaux-Arts", tome LXXIV, n°1028 ;
      • Jean-Pierre Babelon, "Dix ans d'aménagement à Paris, 1965-1975", in Revue de l'Art, n° 29, 1975.

     

    Boni de Castellane, véritable noble de Provence, adulé certes, mais marié à une fille de Milliardaire.. celà aide..!!
    Marie Ernest Paul Boniface, comte de Castellane-Novejean, puis marquis de Castellane (1917), dit Boniface (surnommé Boni) de Castellane, est un "dandy'" et homme politique français, né le 14 février 1867 dans le 7e arrondissement de Paris et mort le 20 octobre 1932 à Paris.
    La nouvelle comtesse de Castellane est fort laide, petite, légèrement bossue, ce qui fait dire aux mondains de l’époque :
    « Elle est plus belle, vue de dot ! »

     

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  • Histoire d'une propriété:
    Le Palais rose

     


    Le Palais Rose en 1998

     

    Le 25 novembre 1899, l'ingénieur Arthur Schweitzer et son épouse achetèrent un terrain idéalement situé à l'angle d'une allée tranquille (future allée des Fêtes) et de la rue des Marguerites (qui deviendra la rue Diderot), bénéficiant d'une vue privilégiée sur le lac des Ibis et la Grande Pelouse. Un an plus tard, ils agrandirent leur propriété par l'acquisition d'un second terrain.

    C'est donc probablement vers 1900 qu'ils firent élever le "Palais Rose" – qui ne se nommait pas encore ainsi -, d'une architecture évoquant celle du Grand Trianon de Versailles, source d'inspiration alors très en vogue dont l'exemple le plus célèbre fut l'autre "Palais Rose", construit à Paris, avenue du Bois (avenue Foch) en 1896 par l'architecte Ernest Sanson pour le dandy Boni de Castellane et qui fut détruit au début des années 1970.

    On ne connaît pas l'identité de l'auteur de ce pastiche sans doute moins spectaculaire que le "Palais Rose" de l'avenue Foch mais beaucoup plus fidèle au modèle, du moins en ce qui concerne la façade principale (Est) donnant sur le lac: même plan rectangulaire avec deux avancées latérales, même nombre de marches pour conduire aux neuf portes cintrées séparées par des pilastres d'ordre ionique en marbre rose (jumelés aux extrémités), même entablement surmonté d'une balustrade de pierre.

    Cette façade principale, à un seul niveau, est élevée sur un étage de soubassement formant rez-de-chaussée bas sur la face postérieure (Ouest). L'étage bas, invisible depuis la grille d'honneur, abritait à l'origine les espaces réservés au service (cuisines, lingerie, chaufferie, chambres de domestiques...); le rez-de-chaussée haut comprenait quant à lui les pièces d'apparat, donnant sur le lac -du Sud vers le Nord: grand salon, petit salon, galerie (hall), salle à manger, bibliothèque. La partie Nord contenait l'appartement privé du propriétaire: chambre, boudoir ou antichambre, salle de bains.

    A l'Ouest, vers le jardin, de chaque côté du hall situé au centre de la composition, avaient été aménagés deux petits espaces entresolés (chambres), offrant un dégagement à l'appartement Nord et abritant les escaliers reliant les niveaux bas et haut (côté Sud) et le niveau haut aux combles (côté Nord).

    La façade Ouest, elle, n'a rien à voir avec le Grand Trianon; elle est percée de grandes baies rectangulaires moins hautes que les arcades cintrées de la face antérieure, ce qui a permis la création d'un attique, occupé par des ouvertures en trompe-l'oeil remplies d'un motif de guirlandes de fleurs (cette disposition était semble-t-il différente à l'origine, au moins pour les trois baies Sud de la partie centrale, percées de fenêtres éclairant l'entresol).


    Le Palais Rose (face ouest) et l'Ermitage

    Les époux Schweitzer ne profitèrent que peu de temps de leur palais. Ruiné, l'ingénieur vit ses biens saisis et la propriété fut vendue aux enchères le 19 juillet 1906 au profit d'un riche homme d'affaires, le milliardaire parsi Ratanji Jamsetji Tata, qui s'en porta acquéreur, d'après la légende, contre trois perles et une émeraude.

    Deux ans plus tard, il s'en dessaisit d'ailleurs sans difficulté à la demande expresse du comte Robert de Montesquiou qui, séduit dès sa première visite, se serait aussitôt écrié: "Si cette maison, qui n'est pas à vendre, et que d'ailleurs mes moyens modestes ne semblent guère me mettre en état d'acquérir, si cette maison improbable, impossible, et pourtant réelle, n'est pas à moi demain, je meurs!"

    La vente eut lieu le 29 octobre 1908 et le comte s'installa aussitôt au Vésinet. Le poète agrandit sa propriété par l'achat, en 1912, à la Société d'Anterroches - qui avait succédé MM. Pallu & Cie - d'un terrain boisé contigu. Il fit dessiner le parc où il installa de nombreux vases et statues. Il fit construire une rotonde, baptisée Temple de l'amour, abritant la vasque qui avait été la "baignoire" de marbre de l'appartement de Madame de Montespan à Versailles. Un bâtiment appelé l'Ermitage fut édifié pour loger sa très riche bibliothèque.

    Robert de Montesquiou peint par RP Blanche
    Robert de Montesquiou
    (peint par R.P. Blanche)

    Gabriel Mourey, dans un article daté de 1913 dans la "Gazette illustrée des amateurs de jardins" décrit ainsi la propriété:
    "Une demeure unique, aussi unique dans son genre que l'était dans le sien le Pavillon des Muses [...].

    Sans doute avait-elle été construite pour lui [Montesquiou] par la main des bonnes fées qui ont toujours veillé sur sa vie. Non loin de la gare du Pecq, dans la partie la plus silencieuse et la plus verdoyante de la plaine qui s'étend de Paris à Saint-Germain, c'était, développant ses terrasses et ouvrant entre des pilastres de marbre rose les fenêtres à plein cintre de son ample façade sur le miroir d'eau d'un lac, un palais d'un seul étage et rappelant, dans ses grandes lignes autant que par les détails de son ornementation, le Grand Trianon. C'était, ou plutôt, ce devint le Palais rose.

    Du côté du lac, le terrain, entièrement découvert et montant en pente douce jusqu'au large perron, forme un triangle à la pointe abattue qu'entoure, dissimulant les grilles qui lui servent de clôture, une épaisse haie d'arbustes; tandis que par derrière, communiquant à la terrasse par des degrés aux rampes de balustres flanqués de vases, s'étend, de plain-pied, le parc séparé, d'un côté, de la terrasse par un groupe de pins dont le port sauvage contraste étrangement et délicieusement avec le caractère raffiné de l'architecture.

    Une allée ombreuse en fait le tour; des pelouses plantées d'arbres aux troncs habillés de lierre ou de rosiers grimpants y sont disposés symétriquement, étalant sur le sol comme une suite de carpettes de velours vert d'où les murs blancs du palais et des communs, les piliers couverts de rosiers de la véranda, les socles de pierre ou de porcelaine des vases disposés ici et là avec un sens exquis de l'effet décoratif, surgissent baignés d'ombre ou de soleil.

    Mais le trait dominant des jardins du Palais rose, ce qui leur donne leur charme et leur séduction, ce sont les deux larges allées qui les traversent, se croisant à angle droit et à la jonction desquelles s'élève le temple octogonal formé de colonnes et de piliers carrés, tous cannelés, sous le dôme duquel est placée la célèbre vasque qui faisait naguère, moins décorativement et moins magnifiquement, il faut bien le dire, l'orgueil du Pavillon des Muses. L'adorable décor de jardin ! Si évocateur des splendeurs et des grâces du passé !

    De tous les points du parc, on l'aperçoit... on le devine; mais c'est, lorsque, en droite ligne, on le voit de l'extrémité des allées qui y conduisent et qui, avec leurs murs de charmilles bien taillés et le tapis vert, tout uni, qui en occupe le centre entre deux chemins soigneusement gravillonnés, que l'impression est la plus enchanteresse.

    Est-il rien qui se puisse harmoniser mieux avec les verdures que des colonnes blanches ?

    Si l'on s'approche l'on distingue mieux, peu à peu, l'ordonnance de celles qui composent le Temple de la Vasque. La lumière se joue avec tendresse au bord des cannelures, sur les méplats et sous les moulures de l'entablement où se lit cette inscription FONS VOLUPTATIS FUIT.

    Au faîte alors du dôme à huit côtés, que ses arêtes très adoucies font ressembler à une coupe renversée, l'on discerne un vase, ou plutôt un brûle-parfums, où tremble sans jamais se consumer une flamme de pierre.

    Entre les colonnes, se creuse, entre la ceinture de ses puissantes moulurations, la vasque "la plus belle baignoire du monde", dit son heureux possesseur et qui représente la baignoire, l'unique baignoire du Palais de Versailles au temps du Roi Soleil et de Louis le Bien-Aimé.

    Elle se trouvait placée dans l'appartement des Bains, c'est-à-dire au rez-de-chaussée, au-dessous de la Galerie des Glaces, dans la pièce à gauche de celle de l'angle quand on regarde le Parterre d'Eau.

    Taillée et fouillée dans un bloc de marbre rose de douze mille kilogrammes et qui en devait bien peser une quarantaine de mille avant d'être creusé, elle servit à Madame de Montespan; puis sous le règne de Louis XV, une fois transportée à l'Ermitage, peut-être à Madame de Pompadour qui l'avait transformée en bassin. Du moins, on se plaît à l'imaginer.

    Le Temple d'Amour
    Le Temple d'Amour (vers 1923) et les biches de bronze de la Marquise Casati.
    © Ryersson & Yaccarino/The Casati Archives

      

    Tel est le motif central, vers lequel tout converge, des jardins du Palais rose; ce qui ne veut pas dire qu'ici et là ne se rencontrent de plaisants détails, ingénieusement ordonnés et mis en oeuvre avec le goût si français du comte de Montesquiou par exemple, entre les piliers de la véranda, la cage de bois curieusement sculptée près de laquelle, parmi les chants de ses hôtes au divers plumage, Michelet écrivit l'Oiseau, et, entre deux arbres où grimpent des roses de France, le buste sur une gaine du plus immortel, du plus français des poètes français, en dépit de l'ironie de M. Paul Adam, Jean de La Fontaine.

    Je voudrais dire aussi l'intimité et l'élégance de certaines parties de ce décor d'arbres, de gazons et de fleurs, notamment la jolie cour des communs et la grande porte de bois d'où on y accède au jardin.

    J'aurais voulu, mais ce n'en est point ici le lieu, décrire, si brièvement que c'eût été, l'intérieur du Palais rose et de ses pavillons, où sont rassemblés tant d'oeuvres d'art choisies, précieuses, tant de souvenirs personnels, chacun portant la marque du goût le plus raffiné et le plus conscient, chacun à sa place, comme un mot dans une phrase, comme une phrase dans un discours, chacun donnant, dans toute sa mesure la notion d'élégance et d'ordre, de proportion et d'équilibre qui constitue cette chose si particulière et sans laquelle rien n'est rien: le style.

     


    Le Palais rose en 1986

     

    Dans ce décor de rêve, le poète, qui a inspiré le paon de "Chantecler" de Rostand et le baron de Charlus de Proust, donna de nombreuses réceptions où se côtoyaient Gabriele d'Annunzio, Ida Rubinstein, Claude Debussy, Maurice Rostand, Colette, Jean Cocteau, Cécile Sorel...

    Un pantalon à carreaux, une lavallière et une écharpe framboise permettaient de reconnaître aisément Montesquiou.

    mais il n'appréciait nullement les fêtes organisées par la municipalité. Dès son arrivée au Vésinet il se plaignit auprès du maire du bruit occasionné par la fête municipale annuelle qui se tenait sur la pelouse qui jouxtait sa propriété.

     

    Le 10 juin 1912, dans une pétition adressée au maire, aux adjoints et aux membres du Conseil municipal par les propriétaires riverains de la pelouse des fêtes, le comte précisa qu'il s'associait avec plaisir à cette protestation amiable et qu'il avait "déjà pris pour son compte, les dispositions nécessaires, afin de se faire rendre justice sur ce point, d'une façon juridique, et faute d'avoir pu l'obtenir, de bon gré, au cours des trois années de patience, qu'il s'était fixées, pour cette obtention légitimement réclamée".

    Le 12 septembre 1912, à sa requête, la commune fut assignée devant le Tribunal civil de Versailles en vue de lui interdire l'organisation des fêtes foraines sur cette pelouse.

    Parmi les griefs exposés par Montesquiou on relevait que "les réjouissances publiques prolongées annuellement durant trois semaines consécutives de la belle saison, entrainajent autour et en bordure de la propriété du requérant l'édification de constructions et l'exploitation de commerces et métiers aussi bruyants que génants pour les propriétaires voisins".

    La commune fut condamnée le 2 juillet 1913. Elle décida d'interjeter appel mais dans un but d'apaisement elle décida de déplacer pour cette année la fête places de l'Eglise et du Marché. Cependant la sentence fut confirmée en appel le 15 juin 1914.

    Le comte fit preuve d'une vigilance constante quant à l'application de ce jugement. Ainsi, en 1921, la municipalité ayant décidé d'organiser une fête patriotique sur la pelouse des fêtes, il prit contact avec le Maire par l'intermédiaire de son avoué. Ce dernier écrivait que puisqu'il s'agissait en l'occurrence d'une fête patriotique, le comte "n'entendait pas s'y opposer" mais qu'il était chargé par celui-ci de rappeler les termes du jugement et que le comte entendait réserver tous ses droits.

    Montesquiou confirma cette lettre quelques jours plus tard en faisant savoir que son avoué "n'aurait fait que mieux servir [sa] pensée en ajoutant après les mots "Monsieur de Montesquiou n'entend pas s'y opposer" les mots "pour cette fois" qui auraient dû suivre.

    Mais le Vésinet était plus éloigné de la capitale que Neuilly et les amis du comte se lassèrent. Les fêtes et les réceptions s'espacèrent et, au début de l'année 1921, le comte, vieilli et malade, quitta son Palais Rose pour un séjour sur la Côte d'Azur dont il ne devait jamais revenir.

    A sa mort, survenue le 11 décembre 1921 à Menton, ses biens devinrent, selon les termes de son testament, la propriété de son secrétaire, Henry Pinard. Les meubles, objets précieux, tableaux, qui ornaient le Palais Rose furent mis en vente et bientôt la propriété elle-même.

    Luisa Casati
    Marquise Luisa Casati
    (cliché Adolph de Meyer, 1912)
    © Ryersson & Yaccarino/The Casati Archives 

    Le 30 mai 1923, elle fut acquise par Luisa Amman, épouse séparée du marquis Camillo Casati. La marquise Luisa Casati, personnage excentrique, vouait une passion pour les animaux, collectionnant oiseaux et serpents.

    Elle fit d'ailleurs aménager une grande cage à reptiles, chauffée, placée dans le jardin d'hiver situé à l'Ouest du grand salon. Adepte des tenues extravagantes et des fêtes tapageuses, la marquise donnait des réceptions grandioses; ce goût du luxe "tape-à-l'oeil", dont témoignent les auteurs contemporains, se reflète aujourd'hui encore dans certains aménagements décoratifs du rez-de-chaussée haut.

    Ainsi l'idée du soleil lumineux qui orne le centre du sol du grand salon -- déjà en place en 1936 comme le montrent les photographies prises à cette époque -- pourrait-il être attribué à la marquise, qui aimait, dit-on, organiser des dîners éclairés par les seules ampoules dont était constitué le collier qu'elle portait...

    Après huit années tumultueuses passées au Vésinet, en 1932, couverte de dettes, la marquise dut vendre le Palais et s'enfuir en Angleterre, tandis que le mobilier était saisi par les créanciers.

    Intérieur du Palais Rose vers 1923
    L'intérieur du Palais Rose vers 1923 - © Ryersson & Yaccarino/The Casati Archives

    Après diverses péripéties, la propriété fut adjugée en 1934 à Auguste-Eustache Leprévost – l'un des créanciers de la marquise, qui déclara avoir agi au nom de la "Société Civile du Palais Rose". Le musée de Versailles en profita pour racheter la baignoire de marbre. On dut démolir une partie du temple qui perdit sa coupole, pour extraire la baignoire, qui se trouve maintenant à l'Orangerie.

    Commença alors le déclin: après avoir vainement tenté de vendre le Palais Rose à la Municipalité du Vésinet, les actionnaires de la société, ne parvenant pas à trouver un acquéreur pour l'ensemble, n'eurent plus que la solution de lotir. Le plan de lotissement fut autorisé par arrêté ministériel du 28 avril 1936. De la propriété du comte de Montesquiou, on fit huit lots.

    Le lot n°1 contenant le Palais Rose et l'Ermitage, fut acquis le 24 décembre 1936 par un industriel lillois Olivier Scrive et son épouse, qui s'évertuèrent à reformer une partie de la propriété originelle en rachetant successivement les lots n°2 et 8, puis 7 et 3.

    En 1940, le général De Gaulle, qui venait d'être nommé à la tête de la IVe division cuirassée, installa son quartier général au Vésinet. Acceptant l'hospitalité de M. Scrive, il logea les quelques jours qu'il passa dans notre commune au pavillon de l'Ermitage.

    En 1948, Olivier Scrive apporta le Palais Rose à la "Société Nouvelle du Palais Rose", dont il était l'actionnaire largement majoritaire, se réservant la jouissance de l'Ermitage. A sa mort, survenue en 1955, les biens restèrent dans l'indivision entre ses héritiers qui se séparèrent de l'Ermitage en 1972 au profit d'Arnaud d'Aboville.

    La "Société Nouvelle du Palais Rose" vendit quant à elle le Palais Rose, le 20 mai 1981, à Maurice Blumental et à son épouse, Geneviève Leroy.
    Les époux Blumental entreprirent d'importantes transformations tant sur les façades Nord, Ouest et Sud du bâtiment qu'à l'intérieur de celui-ci. confiées à l'architecte parisien Jean-Louis Cardin.

    Le 14 avril 1982, les époux Blumental se portèrent acquéreurs de l'Ermitage. En 1988, après l'inscription du Palais Rose sur l'inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, ils confièrent le réaménagement de la Bibliothèque du comte de Montesquiou au même architecte, Jean-Louis Cardin, qui y créa l'avancée que l'on peut voir aujourd'hui sur le jardin.

    La distribution originelle, que l'on connaît notamment grâce aux photographies des manuscrits Montesquiou et de l'album Scrive, fut entièrement remodelée et les derniers vestiges de la Bibliothèque disparurent alors au profit d'appartements destinés aux enfants des propriétaires.

    Dernière personnalité dont le nom apparaît, Joséphine Baker. Quelques temps avant sa mort, elle fit part de son désir d'acquérir le Palais Rose à Georges Poisson. Celui-ci, dans sa "Curieuse histoire du Vésinet", écrit qu'elle disparut en nourrissant ce dernier désir.

    Sources:
    Le Vésinet, revue municipale, n°63, mars 1983
    La Casati, Ryersson & Ycarino, Assouline, 2003.

      

    SOURCES : lien http://mapage.noos.fr/shv2/palaisrosehisto.htm

      

     

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  • "Les Halles représentent l'un des derniers grands combats perdus", écrit Pierre Pinon. "La liste des défenseurs de l'oeuvre de Victor Baltard comprend des architectes de renom, (...) des artistes, des historiens de l'art. (...) De grands journaux américains et même les conservateurs du Museum of Modern Art de New York mènent campagne. (...) Malgré une tentative de rachat par un banquier américain, les Halles sont démolies en août 1971. Seul le pavillon n°8 est démonté soigneusement pour être remonté à Nogent-sur-Marne en 1976." Ci-contre des démolitions dans le quartier des Halles, préalablement à la « rénovation ».

     

     

    (Crédit photo Robert Doisneau/Rapho).

     

     

    Les Pavillons BALTARD,

    ont été remplacés par les pavillons de la RACAILLE de PARIS et sa BANLIEUE...

     

    le FORUM des HALLES,

    Haut lieu de la RACAILLE .

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    « Les destructions accidentelles sont rares dans l’histoire de Paris », explique Pierre Pinon. « Pas de grands incendies, sauf isolés et plutôt récents, les inondations n’ont pas été destructrices, pas de tremblements de terre, de rares bombardements ».

      

    « Si une bonne partie de Paris a été détruite, c’est volontairement, au mieux avec indifférence, au pire avec la volonté explicite d’abolir le passé », poursuit-il.
     

      

    Ci-contre le percement de la rue Réaumur, à la hauteur de la rue des Petits-Carreaux, en juin 1895.
     

     

     

    (Crédit photo BnF)

     

     

     

    La démolition des restes du couvent des Célestins, édifié au XIVe siècle, après le percement du boulevard Henri-IV, en 1877.
    (Photographie de Charles Marville, crédit Musée Carnavalet/Roger-Viollet).

     

     

     

    « Si la Révolution a entraîné indirectement la disparition de nombre d’églises, la Commune de 1871 frappera quelques monuments, mais le Second Empire a abattu une quantité considérable de maisons (4.340 entre 1851 et 1859) », détaille Pierre Pinon.

    La démolition de l’hôtel de Jean Tison, en 1852, lors du percement de la rue Rivoli.

    (Photographie de Jean-Louis Henri Le Secq des Tournelles, crédit RMN/Ojéda)

     

    « Les dégagements des monuments ont entraîné de nombreuses destructions », explique l’auteur de « Paris détruit ». Prenant ainsi l’exemple du Panthéon, dont l’architecte, Jacques-Germain Soufflot, avait prévu que la rue face au bâtiment devait se prolonger jusqu’au jardin du Luxembourg.

     

     

     

    Ci-contre le percement de la rue Soufflot en 1877.
     (Photographie de Charles Marville, crédit musée Carnavalet/Roger-Viollet)


    Démolition des maisons de la rue de Harlay, en 1874.

    (Photographie de Pierre Emonds, crédit musée Carnavalet/Roger-Viollet)

     

     

    Percement de l’avenue de l’Opéra. Chantier de la Butte des Moulins, à la hauteur du passage Molière, vers 1877.

    (Photographie de Charles Marville, crédit musée Carnavalet/Roger-Viollet)

     

     

     

    La construction d’immeubles rue Monge, en 1871, à l’emplacement de l’amphithéâtre gallo-romain, fouillé puis remblayé.

    (Photographie de Pierre Emonds, crédit musée Carnavalet/Roger-Viollet)

     

     

     

    Des immeubles partiellement détruits place de la Bastille durant les combats de la « semaine sanglante », du 22 au 28 mai 1871.

    (Crédit photo musée Carnavalet/Roger-Viollet)

     

    Des destructions de l’avenue de la Grande-Armée.

    (Crédit photo Jean-François Deroubaux, Gamma)

     

    Immeuble de la rue Royale détruits lors de l’attaque de la barricade, le 23 mai 1871.

    (Crédit photo Roger-Viollet)

    « La démolition de la maison d’Adolphe Thiers (place Saint-Georges) est décidée le 10 mai 1871 par le Comité de salut public. Dans l’esprit de la Commune, il s’agit d’un acte de justice à l’encontre du chef du gouvernement versaillais »

    (…) « Dès le 26 mai, l’Assemblée de Versailles vote le principe de la reconstruction, aux fais de l’Etat. En 1973, Thiers retrouvera solennellement son hôtel.", explique l'auteur du livre.

    (Photographie d’Eugène Appert, crédit musée Carnavalet/Roger-Viollet)

     

    Durant la "semaine sanglante" (du 22 au 28 mai 1871), de nombreux incendies auront lieu. Certains liés aux combats (bombardements, fusées incendiaires des fédérés, chute des barricades). D'autres, volontaires, seront les plus spectaculaires, explique Pierre Pinon. Car ils toucheront les édifices les plus importants.

     

     

     

    Ci-contre la salle des Pas Perdus du Palais de justice.

    (Crédit photo musée Carnavalet/Roger-Viollet)

     

    La destruction du palais des Tuileries (...) est certainement celle qui a le plus marqué les esprits", écrit l'auteur de "Paris détruit". Qui précise qu' il s'agit aussi "du plus haut lieu de pouvoir touché, puisque Napoléon III y résidait et y travaillait". Les fédérés y déchargeront 5 fourgons chargés de matières inflammables : du pétrôle, du goudron liquide, de l'alcool et de l'essence de térébenthine.

     

    Ci-contre la salle des généraux du palais des Tuileries, juin 1871

    (Photographie d’Hipolyte Blancard, crédit BHVP/Roger-Viollet)

     

     

    Les vestiges du palais des Tuileries incendié.

     

     

     

    La cour de l’Hôtel de ville après l’incendie.

    (Photographie d’Alphonse Liébert, crédit BHVP/Roger-Viollet)

     

    Ruines du théâtre de la Porte Saint-Martin après l’incendie.

    (Crédit photo Neurdein/Roger Viollet)

    L’hôtel d’Effiat en cours de démolition, en 1882. Seul le bas-relief, visible à gauche, a été sauvé. Il est aujourd’hui conservé au musée du Louvre.

    (Photographie d’Henri Godefroy, crédit musée Carnavalet/Roger-Viollet)

     

    Démolition du presbytère Saint-Séverin, le 15 mars 1913.

    (Photographie d’Eugène Atget, crédit musée Carnavalet/Roger Viollet)

     

     

    La prison de la Petite-Roquette, élevée de 1825 à 1836, sera la première conçue selon les théories modernes, c'est-à-dire la prison cellulaire, avec un seul détenu par cellule. Le plan est hexagonal avec des corps de bâtiment convergeant vers un rond-point abritant la chapelle. Elle sera démolie en 1974.

    (Crédit photo Charles Ciccione/Rapho)

    Démolitions pour l’élargissement de la rue des Nonnains-d’Hyères en 1946.

    (Photographie de Marcel Bovis, crédit ministère de la Culture/médiathèque du patrimoine, dist. RMN)

     

    Démolitions rue Maurice-Mayer, 13e arrondissement, en 1958.

    (Crédit photo Keystone-France)

     

    Le Palais Rose, lieu de fêtes fastueuses, est construit entre 1896 et 1902 pour Boniface de Castellane, dit Boni. En 1962, ses héritiers le vendent à un certain Tullio Deromedi qui souhaite le démolir. La ville de Paris tentera de préserver la façade, mais tout sera détruit en 1969.

    (Crédit Keystone-France)

    "Les Halles représentent l'un des derniers grands combats perdus", écrit Pierre Pinon. "La liste des défenseurs de l'oeuvre de Victor Baltard comprend des architectes de renom, (...) des artistes, des historiens de l'art. (...) De grands journaux américains et même les conservateurs du Museum of Modern Art de New York mènent campagne. (...) Malgré une tentative de rachat par un banquier américain, les Halles sont démolies en août 1971. Seul le pavillon n°8 est démonté soigneusement pour être remonté à Nogent-sur-Marne en 1976." Ci-contre des démolitions dans le quartier des Halles, préalablement à la « rénovation ».

     

     

     

    (Crédit photo Robert Doisneau/Rapho).

     

     SOURCES :

      

    http://www.lesechos.fr/diaporamas/voir_diaporama.php?id_diap=DIAP220911426_A07B5E&id_rub=0&id_

    sous_rub=0&auto=0&id_photo=26914

     

     

     

     

     

     

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    Une scène d'anthologie du film de Claude Autant-Lara (1956)

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  • Marché Vernaison

    Photos de la Vernaison du marché (Photos du Marché Vernaison)
     

    Image de Vernaison (Photo du Marché Vernaison)


     

    Marché Vernaison

     

    Photo # 11 Photo # 12 Photo # 13 Photo # 14

     

     Cliquez sur les icônes pour agrandir les images (Cliquez sur les images pour agrandir les)

     


     

    Du marché Vernaison 1982: «Tir Groupé»
    Film de Jean-Claude Messiaen avec Gérard Lanvin et Véronique Jannot (Marché Vernaison 1982: «Tir Groupé» Film de Jean-Claude Messiaen with Gérard Lanvin et Véronique Jannot)



     

    Photo # A1 Photo # A2 Photo # A3 Photo # A4 Photo # A5

     

     Cliquez sur les icônes pour agrandir les images (Cliquez sur les images pour agrandir les)

     


     

    Du marché Vernaison le 25 août 2005: "Ne le dis à personne»
    making of du dernier film de Guillaume Canet avec François Cluzet et Marie-Josée Croze (Marché Vernaison le 25 aout 2005: "Ne le dis à personne» du tournage du film DERNIER de Guillaume Canet with François Cluzet et Marie-Josée Croze)



     

    Photo # B1 Photo # B2 Photo # B3 # B4 photo Photo # B5 Photo # B6 Photo # B7

     

     Cliquez sur les icônes pour agrandir les images (Cliquez sur les images pour agrandir les)

     


     

    Vernaison en 1953Marché aux puces en 1953

     

    Vieilles photos du marché aux pucesVieilles photos du marché aux puces (Anciennes photos des Marchés aux Puces)
    Photo aérienne des marchés aux pucesPhoto aérienne des marchés aux puces (Photo aerienne des Marchés aux Puces)
    Cartes des marchés aux pucesCartes des marchés aux puces (les plans des Marchés aux Puces)
    Histoire de la Vernaison marchéHistoire de la Vernaison du marché (Historique du Marché Vernaison)
    Plan de Vernaison <Plan de Vernaison (Plan du Marché Vernaison)

     SOURCES : http://vernaison.net/pho_mar.htm

     

     

    ATTENTION aux PICK POKET, aux ARNAQUEURS...

     

     pour apprécier cette vidéo - cliquer sur le logo central de DEEZER - colonne gauche en bas, le fond musical du blog sera supprimé.


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  • Marché Vernaison

    Photos anciennes de l'Vernaison du marché (Anciennes photos du Marché Vernaison)
     

    Histoire de Vernaison:

    Il est le plus vieux marché, celle qui a initié la formule du marché actuel. En 1918, son fondateur, Jules Romain Vernaison, pour lesquels il a été nommé, a obtenu le droit au motif appelé "les 22 arpents» et organisé sa structure en construisant des cabanes destiné d'abord à saluer les hommes de chiffon et d'os et de seconde main commerçants.

    Aujourd'hui, sa mise en demeure tortueuse et pittoresque, témoin de la première étape d'un lieu désormais mythique. C'est le réglage préféré naturel pour les réalisateurs qui trouvent ici une atmosphère et un décor qu'ils n'ont pas besoin de créer. Autour des ruelles, plus de 300 marchands professionnels présentent une variété illimitée d'antiquités, sans cesse renouvelée et pour tous les goûts.
    Le restaurant "Chez Louisette" propose une ambiance à l'ancienne avec une cuisine traditionnelle et animation musicale.

     

    Ancienne photo du Marché Vernaison (vieille photo de Vernaison)


    Les marchés aux puces (Marché aux puces) de 1900 à 1920

     

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     Cliquez sur les icônes pour agrandir les images (Cliquez sur les images pour agrandir les)

    Les marchés aux puces (Marché aux puces) de 1930 à 1950

     

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    Les marchés aux puces (Marché aux puces) de 1960 à 1980

     

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     Cliquez sur les icônes pour agrandir les images (Cliquez sur les images pour agrandir les)

    Photos de la Vernaison marchéPhotos de la Vernaison du marché (Photos de Vernaison)
    Photo aérienne des marchés aux pucesPhoto aérienne des marchés aux puces (Photo aérienne des Marchés aux Puces)
    Cartes des marchés aux pucesCartes des marchés aux puces (les plans des Marchés aux Puces)
    Histoire de la Vernaison marchéHistoire de la Vernaison du marché (Historique du Marché Vernaison)
    Plan de VernaisonPlan de Vernaison (Plan du Marché Vernaison)

    Liste des commerçantsListe des commerçants (Liste des Marchands)

      

    sources : http://vernaison.net/pho_mar2.htm

      

     


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  • L' historique des Puces de Saint Ouen

    Les puces de Saint-Ouen

    C'est après la guerre de 1870, que les chiffonniers, chassés du centre de la capital pour raison de salubrité public, vont bâtir les premiers villages de marchands à Saint ouen, en y installant leurs campements et leur baraques. Les chiffonniers "les biffins" arpentaient durant la nuit les rues de Paris, pour fouiller les ordures et récupérer les déchets des plus riches, mais aussi les antiquités et toutes sortes d'objets de brocante qu'ils vendaient sur les marchés parisiens.

    les puces de Saint Ouen

    Le retour des biffins

    Mais la grande aventure des puces de Saint Ouen commence réellement en 1885, à partir du moment ou les puciers doivent acquitter un droit de stationnement à la municipalité de Saint ouen et que celle-ci réalisera des travaux d'aménagement, comme le pavage des rues, le raccordement à l'eau, à l'électricité et l'installation des trottoirs dans les rues principales pour améliorer l'organisation du marché. En 1908, le métro dessert les puces ou les visiteurs se pressent déjà.

    les puces de Saint Ouen

    Marché au puces de Saint Ouen

    Le premier marché organisé en dur est né en 1920, à cette époque Romain Vernaison, propriétaire d'un terrain à Saint Ouen fait construire des baraques en bois préfabriqué pour les louer aux brocanteurs. Les 4 premiers marchés sont crées entre 1920 et 1939 (le marche Vernaisson, Malik , Biron et Jules Vernes), puis suivront les autres entre 1947 et 1991.

    les puces de Saint Ouen

     

    les puces de Saint Ouen

    Après la guerre, le lieu devient à la mode et une destination de promenade populaire; de plus en plus de parisiens s'y rendent, le dimanche, pour découvrir des étalages d'objets hétéroclites disposés à même le sol. La foule vient pour l'ambiance du marché aux puces qui est réputé pour ses cafés, ses bistrots, ses restaurants, ses guinguettes, ses nombreuses échoppes et les divers activités ludiques.

     

     

     

     

    En savoir plus:

    les puces de Saint OuenLes puces de Paris: Saint Ouen
    de Jacqueline Queneau, Luc Fournol
    Editeur: Les éditions du Mécène

    Origine des illustrations:

    La superbe collection de vieilles cartes postales sur le puces de Saint Ouen du
    Marché Vernaison

      

      

      

    SOURCES : http://regardantiquaire.canalblog.com/tag/historique%20des%20puces%20de%20saint%20ouen#nogo

      

    Le marché aux puces de Paris Saint-Ouen

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  • Georges-Eugène Baron Haussmann

    Préfet de la Seine

      

    1809-1891

     

     

     

     

     

    Préfet de la Seine de 1853 à 1870

      

      

    Chargé par Napoléon III d'élaborer et de diriger un vaste plan de rénovation du centre de Paris et des quartiers périphériques.

    Au milieu du XIXe siècle Paris présente de nombreux aspect datant du Moyen Âge.

      

      

      

    Napoléon III veut en faire une capitale aussi prestigieuse que son pouvoir.

    Haussmann a l'obsession de la ligne droite, en conséquence il va diminuer des espaces comme le jardin du Luxembourg.

      

      

    Certains axes ouverts sous Louis XIV sont élargis et deviennent les Grands Boulevards un porte son nom le boulevard Haussmann

      

      

      

     

     

    Entre 1865 et 1868, le photographe Charles Mainville immortalisa la ville de Paris avant qu'elle ne soit profondément transformée par le baron Haussmann. Des clichés exceptionnels, du Paris d'autrefois à la fin du XIXe siècle, présentés dans l'exposition "Paris, Avant - Après", du 4 février au 24 février 2011, à l'Académie d'Architecture à Paris. Ils sont tirés du livre éponyme de Patrice de Moncan paru aux Editions du Mécène. Ici, le percement de l'avenue de l'Opéra en 1877. ©  Editions du Mécène

      

      

      

      

      

      

    Des boulevards et avenues sont percés d’est en ouest ( de la place du Trône à la place de l'Étoile ), et du nord au sud ( de la gare de l'Est à l'Observatoire ).

    Un certain nombre de parcs et jardins sont aménagés afin de permettre à la population de respirer comme le bois de Boulogne , le parc Monceau ou le bois de Vincennes.

      

      

      

      

      

    Place Italie Paris autrefois

      

      

    Avenue des Gobelins, boulevard de Port-Royal, boulevard Arago... Le 13e arrondissement est bouleversé par les aménagements urbains de la fin du XIXe siècle. La place d'Italie, qui date de 1760, prend son visage définitif en 1867. Ici, une photo avant son réaménagement.
    ©  Editions du Mécène

      

      

    D'autres espaces déjà existants sont littéralement transformés et passent du statut d'espaces verts à celui de hauts lieux voués à la promenade.

      

      

      

    Des règlements sont mis en place, imposant des normes très strictes quant à la hauteur et à l'architecture des édifices.

      

      

      

    Rue de Harlay Paris

      

    Dans le 1er arrondissement, la rue de Harlay rejoint les quais de l'Horloge à celui des Orfèvres sur l'île de la Cité. Elle était reconnaissable avec ses arcades, aujourd'hui disparues.
    ©  Editions du Mécène

      

      

      

      

    L'immeuble de rapport et l'hôtel particulier s'imposent comme modèles de référence.

      

      

      

    L'objectif est aussi de mettre en valeur les monuments de la capitale, et d'en construire d'autres, comme l'Opéra Garnier, chef-d'œuvre de l'architecture éclectique propre au XIXe siècle.

      

      

      

    Pour cela, il fait déboucher beaucoup d'axes sur ces monuments.

    L'exemple le plus représentatif est la place de l'Étoile, d'où partent 12 avenues, dont la plus célèbre, l'avenue des Champs-Élysées.

     

      

    Rue de l'Essai autrefois

      

    Reliant la rue Poliveau à un marché aux chevaux aujourd'hui disparu, dans le 5e arrondissement, la rue de l'Essai doit son nom à son utilisation : elle était le lieu de test des acheteurs de chevaux.
    ©  Editions du Mécène

      

      

      

      

    Principales réalisations:

      

      

      

    Percement de nombreux grands boulevards (de Sébastopol, de Strasbourg, Magenta, Arago, Voltaire, Diderot, Cours de Vincennes, Malesherbes, Saint Germain, Saint Michel), avenues (Kléber, Foch, Victor Hugo, Carnot, Niel, Friedland, Iéna, George V) et rues (Rivoli, Soufflot, Réaumur, du Quatre-Septembre, de Rennes, Turbigo, des Ecoles) qui désengorgeront Paris.

    Construction de nouveaux édifices

      

      

      

    (les Halles, les grandes gares, certains théâtres)

      

      

      

      

      

    Aménagement de parcs et jardins (Montsouris, Luxembourg, squares)

     

    Pour financer ces travaux Napoléon III souscrit un prêt de 250 millions de francs en 1865, et un autre de 260 millions de francs en 1869.

    Les travaux du baron Haussmann ont modifié Paris à 60 %.

     

     

      

      

    Rue Reaumur Paris

     

    1850 - Située dans le 3e arrondissement, la rue Réaumur n'existait pas elle-aussi. A sa place, figurait deux rues : Saint-Martin et Volta qui chacune desservait le marché Saint-Martin détruit à l'occasion.
    ©  Editions du Mécène

     

     

     

      

    Il devra quitter ses fonctions sous la pression des parlementaires en 1870, juste avant la chute de l'Empire.

      

      

      

    Plan de Paris nouveaux boulevards et avenues de 1848 à 1870

    Des circuits d'adduction d'eau et d'égouts sont créés en parallèle par l'ingénieur  

      

      

    Eugène Belgrand .

      

      

    Les nombreuses expropriations entraîneront des contestations et manifestations et pousseront à la faillite des petits propriétaires.

      

      

    Une forte spéculation immobilière exclut les classes les moins aisées de la société parisienne.

      

      

      

    En 1870 quelques mois avant la chute de Napoléon III, le Baron Haussmann est destitué.

      

      

      

    Son successeur est Léon Say, mais Eugène Belgrand et surtout Jean Charles Alphand poursuivent l'œuvre d'Haussmann.

     

      

      

      

    accueil Paris - plan du site

     

     

     

     

     

     

    Georges Eugène, baron Haussmann

     

     

    Petit-fils d’un député qui ne siège pas lors du procès de Louis XVI, fils d’un intendant militaire de Napoléon 1er, Haussmann naît à Paris en 1809 (quartier Beaujon) dans une maison qu’il fera démolir sans le moindre état d’âme. Sa carrière administrative le conduit de la sous-préfecture d’Yssingeaux à la tête de la préfecture de la Seine le 24 juin 1853.

     

     

    Haussmann et Napoléon III

    Haussmann présidera pendant dix-sept ans de 1853 à 1870 aux énormes changements urbains de la capitale grâce au soutien inconditionnel de Napoléon III. Ce dernier le soutiendra jusqu’à l’extrême limite de ses forces en 1870. Il faut bien admettre aussi que le bilan de l’empereur aurait été plutôt négatif sans le travail acharné de son préfet. Néanmoins, il n’obtiendra pas le portefeuille de ministre qui lui aurait permis de remodeler la France sur le même modèle que Paris.

     

    Haussmann et les grands travaux

    Avant l’arrivée du baron, Paris était une ville médiévale aux ruelles étroites, insalubres, louches et mal famés. Pour remédier à cette situation, il expropria, indemnisa, défonça, abattit et rebâtit sans compter. Parmi les monuments ou bâtiment qui ont été voués à la démolition nous citerons : La Tour des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Latran, l’église Saint-Benoît, les restes du collège de Cluny, le marché des Innocents, l’hôtel Coligny, de nombreuses églises et chapelles.

     

     

      

    Les communes de la Chapelle et de Montmartre, qu’il annexera à Paris, sont alors habitées principalement par une population d’ouvriers et de petits artisans. Haussmann y ouvrira de grandes avenues, au long desquelles seront édifiés des immeubles plus bourgeois.

    Il veut aussi y construire des églises où, pense-t-il, seront prêchées la modération et la patience, dans l’attente des progrès sociaux que suscitera le développement industriel. Car à cette époque, les liens sont étroits entre l’Eglise catholique et le pouvoir.

     

     

     

    Quelques réalisations

    Le percement des boulevards Sébastopol, Magenta, Arago, Voltaire, Diderot, Cours de Vincennes, Malesherbes, Saint-Germain. Puis celui des avenues Kléber, Foch, Victor Hugo, Carnot, Niel, Friedland, Iéna, George V. Enfin les rues de Rivoli (partiellement ouverte avant l’empire), Soufflot, Réaumur, du Quatre-Septembre, de Rennes, Turbigo, des Ecoles.

    Pour la petite histoire, il faut savoir que l’on a reproché à Haussman le coût de ces travaux, environ deux milliards cent quinze millions. Avant les travaux en 1852 il était récolté par la ville environ cinquante deux millions d’impôts, en 1869 c’est près de deux cent trente deux millions qui entrent dans les caisses !

     

     

     

    Des égouts à Paris

    C’est vers 1200 que Philippe Auguste fait paver les rues de Paris et prévoit, en leur milieu, une rigole d’évacuation. Le premier égout souterrain situé rue Montmartre, verra le jour en 1370 sous la tutelle de Jacques Aubriot prévôt de Paris. C’est seulement en 1850 avec l’arrivée du baron Haussmann et de l’ingénieur Eugène Belgrand que se développeront les égouts. En 1878 c’est près de 600 km d’égouts qui auront été construits.

     

     

      

      

    La fin d’un rêve

    Tout n’allait pas trop mal jusqu’en 1887 ou le peuple las des pratiques douteuses d’Haussmann pour mener à bien la tâche qu’il s’était fixée commença à demander des comptes. Bien évidemment l’opposition s’en empara. Un débat au Parlement conduira à l’instauration d’un contrôle de son travail, chose qu’il avait toujours soigneusement évité. Juste avant la chute de l’Empire ministre Emile Ollivier obtiendra son renvoi.

    Député de la Corse de 1877 à 1881, Haussmann demeurera bonapartiste sous la troisième République. Il décède à Paris en 1891.

     

    http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article197

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Le Parc Monceau - Paris 8e 

     

    Le parc Monceau d'une superficie de 8,25 ha dont l'entrée principale près de la Rotonde se trouve boulevard de Courcelles

    Son aspect actuel a été voulue par le préfet Haussmann et à son ingénieur Alphand qui transformèrent un jardin exotique en un parc à l'anglaise, inauguré 13 Août 1861 par Napoléon III.

    En 1769, le duc de Chartres achète un terrain d'un hectare au niveau de la rue de Courcelles.

    En 1778 le futur duc d'Orléans fait aménager par Carmontelle l'espace connue comme la " folie de Chartres ".

     

    La grille d'entrée du parc en 1900 suite

    Grille: blason de la ville de Paris suite promenade au parc

     

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    le petit pont en 1900

    voir en grand format

    CLIQUER DIAPORAMA

    les statues du jardin suite

     

    les colonnades ruine de la porte St jean la Rotonde de Ledoux suite

     

     

     

    plan du parc Monceau

    Tchaïkovski 

    immeubles en bordure suite

     

    suite le jardin actuel - le jardin en 1900

    la Rotonde - les statues - Immeubles en bordure du parc

     

    En 1783, le paysagiste Thomas Blaikie agrandit ce jardin anglais où se dressaient une pyramide, une pagode et diverses autres folies dans le goût de l'époque.

    Claude Nicolas Ledoux ajoute en 1784, une Rotonde, pavillon d'octroi néoantique entouré d'un péristyle de 16 colonnes, la nouvelle enceinte de Paris dite des "Fermiers Généraux" longe le jardin.

    L'ensemble de style exotique, dessiné par le peintre Carmontelle et l'architecte Colignon, évoque à travers de petits temples voués à l'amour, des ruines antiques ou gothiques, les multiples civilisations qui se sont succédées dans le temps à travers le monde.

    En 1793, pendant la Révolution Française, le parc devient un jardin à l'anglaise avec du gazon, des arbres et accueille des foules nombreuses.

    En 1852, la moitié du parc est attribuée aux Pereire et l'autre à l'Etat qui vend son domaine à la Ville de Paris.

    Le préfet Haussmann et à son ingénieur Alphand transforment le jardin exotique en un parc à l'anglaise, inauguré 13 Août 1861 par Napoléon III.

    Le Mur des Fermiers généraux est détruit, il ne reste comme vestige que la Rotonde ancien bureaux d'octroi ( trois autres pavillon se trouvent la place Denfert Rocheau, place de la Bataille-de-Stalingrad et place de la Nation).

    Autour du jardin public se développe un lotissement de grand luxe, fait par et pour des banquiers.

    Des hôtels particuliers sont aménagés le long d'élégantes avenues ombragées et fermées par quatre portes monumentales, en fer doré, oeuvres de l'architecte Davioud.

    De nombreux éléments datant de Carmontelle et métamorphosés sous Napoléon III subsistent: la colonnade qui borde la naumachie, la pyramide, unique vestige de l'ancienne folie de Chartres de Carmontelle, l'arcade Renaissance de l'Hôtel de Ville de Paris détruit en 1871, le petit pont, la grotte et la cascade.

    Dans un décor verdoyant, apparaissent, au détour des bosquets l'on découvre des arbres rares ou exotiques :un érable sycomore âgé de plus de 130 ans et haut de 35 m, un somptueux hêtre pourpre, un tulipier de Virginie et un platane d'Orient, le plus gros de Paris (plus de 170 ans et 7 m de circonférence).

    De nombreuses statues en marbre d'écrivains et de musiciens agrémentes les pelouses, comme Gounod par Mercié (1897), Chopin par Froment- Meurice (1906), Maupassant par Verlet (1897).

    A l'entrée sud se trouve le musée Cernuschi musée de la ville de Paris spécialisé dans l'art et l'archéologie de la Chine antique

     

     Liens internet

    Association des amis du parc Monceau protection de la richesse des plantations exotiques du parc

    Entrée de la station de métro Monceau architecte Hector Guimard

     

     

    accueil Paris  - plan du site 

     

     

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