• Ginette LECLERC

    Ginette LECLERC

     

      

      

      

    Ginette Leclerc, de son vrai nom Geneviève Lucie Menut, née le 9 février 1912 à Paris 18e et morte le 2 janvier 1992 à Paris 16e, est une actrice française.

    Biographie :

    Ginette Leclerc est née à Montmartre où ses parents, Louis Menut et Suzanne Fauth, tiennent une joaillerie. Délurée et avide d'indépendance, elle se marie à dix-sept ans, le 20 octobre 1930, avec un danseur de seize ans son aîné, Lucien Leclerc, « pour ne pas travailler ». En effet, elle veut être danseuse, mais sa famille s'oppose à ce choix. Toutefois, le ménage avec son mari ne dure pas et ils finissent par divorcer le 3 juillet 1939. Plus tard, Ginette Leclerc partage pendant une dizaine d'années la vie du comédien Lucien Gallas.

    Elle a des débuts assez difficiles, posant pour des cartes postales coquines, et faisant de la figuration pour le cinéma à partir de 1932, jusqu'au jour où elle est remarquée par Jacques Prévert.

    C'est dans Ciboulette en 1933 que Claude Autant-Lara lui confie un petit rôle, qui sera le véritable début de sa carrière, suivi bientôt par L'Hôtel du libre échange de Georges Feydeau en 1934, transposé au cinéma par Marc Allégret, elle y donne notamment la réplique à Fernandel, puis L'homme de nulle part en 1937 de Pierre Chenal, ainsi que Prisons sans barreaux où elle apparaît d'une grande perversité.Ginette LECLERC

    Ginette LECLERCElle devient célèbre en 1938 grâce au film La Femme du boulanger de Marcel Pagnol, aux côtés de Raimu et de la chatte Pomponette. Son meilleur rôle et le plus célèbre sera dans Le Corbeau de Clouzot où elle joue une femme sensuelle et boîteuse, amoureuse d’un médecin, sans oublier sa composition dans Le Val d'enfer de Maurice Tourneur.

    Sous l’occupation, Ginette Leclerc est la partenaire de Tino Rossi, Jean Tissier, Georges Marchal et bien d’autres grands acteurs de l'époque, mais elle tient aussi un cabaret avec son ami de l’époque, guère recommandable, et accueille pronazis et occupants.

    Emprisonnée presqu'une année à la Libération pour avoir aussi travaillé à Berlin pour la firme allemande Continental, elle ne retrouve plus de grands rôles, sauf en 1948, dans la Maudite, co-production franco-belge réalisée par Norbert Benoit, scénario de Norbert Benoit et Marcel Roy, et en1949, dans Un homme marche dans la ville de Marcello Pagliero, en 1951, dans le Plaisir, de Max Ophüls et en 1955 dans le film Gas-oil de Gilles Grangier, où elle interprète Mme Scoppo.Ginette LECLERC

    Son dernier rôle sur le grand écran remonte à 1977 dans La Barricade du point du jour de René Richon. Elle a alors soixante-cinq ans.

    Cela ne l'empêche pas de participer aussi à plusieurs séries policières de la télévision, entre autres Maigret ou Les Cinq Dernières Minutes, passant, bien souvent avec l’âge, de rôles de prostituée à ceux de « mère maquerelle ».

    Elle aura tourné en tout près de cent films.

    On la vit aussi au théâtre, notamment dans des pièces de Marcel Achard et pour Jean-Paul Sartre.

    Avec ses yeux de braise, son sourire charnel et sa voix canaille, Ginette Leclerc fut, pendant des années, la représentation de la femme fatale et de la vamp des bas-fonds.

    En 1984, deux chutes dans son appartement de la rue de Belloy dans le 16e arrondissement de Paris, l'obligèrent à une longue rééducation. Elle meurt le 2 janvier 1992, des suites d'un cancer. Elle est inhumée au cimetière parisien de Pantin dans la 14e division.

    Ginette Leclerc dira d'elle : « Je suis l'actrice qui a fait le plus longtemps le trottoir et qui a été le plus souvent assassinée ». En 1963, elle a écrit un livre de souvenirs, intitulé simplement Ma vie privée.

     

    INFORMATIONS :

     ANECDOTES :

    Elle se maria à l'âge de 17 ans avec un danseur (Lucien Leclerc). Après le divorce elle garde le nom de Leclerc.

    Elle se disait l'actrice la plus convoitée pour ses rôles de prostitueés.

    En 1963, elle a écrit un livre de souvenirs : Ma vie privée - (Ed. La Table Ronde).

    À la Libération, on lui reprochera d'avoir tourné pour la Continental allemande la comédienne passera un an en prison. Elle reviendra vers les studios, mais ne figurera plus jamais en tête d'affiche.

    Deux chutes successives en 1984, l'obligèrent à une longue rééducation sous la surveillance d'un kiné.

    Elle vécut constamment avec sa mère à ses côtés, et sa mère décéda deux mois avant la célébration de son centenaire.

    Elle décédera un ans après sa mère d'un profond et douloureux chagrin.


      

      

      

      

    RÉPÉTITION AVEC GINETTE LECLERCGinette LECLERC

    Et il (Raimu) pouvait tout jouer. Je me rappelle toujours cette matinée où l'on avait convoqué Ginette Leclerc, un peu avant le premier tour de manivelle de "Noix de Coco" (1935). Elle était pressentie pour jouer le rôle d'une ingénue... C'était inattendu, mais amusant. On lui fit lire l'une des scènes principales de son rôle. Au bout de quelques répliques, Jules lui arracha le manuscrit et dit: "Ecoute, moi, je vais te la lire, ta scène! ".

      

      

      

      

      

      

      

    Ce fut admirable. Ce géant à voix de bronze était devenu tout à coup l'ingénue la plus frêle, la plus pure. Il était le personnage même. Quand il eut terminé, il rendit le manuscrit à Ginette Leclerc et lui dit: "Allez! Vas-y maintenant !" Elle "donna" sa scène , mais ce ne fut pas très bon. Alors Raimului dit d'une voix de tonnerre : "Mais tu n'as donc jamais été jeune fille de ta vie!..."Ginette LECLERC

      

      

      

    Voilà l'un des miracles du comédien. Au cours de son travail d'acteur, de ses méditations, de ses lectures de pièces, de ses études de rôles et de ses gammes de toutes sortes, on peut être sûr qu'il n'avait pas manqué, lui, d'être jeune fille.

    Témoignage du scénariste Marcel Achard. Extrait de "Raimu" de Roger Régent.

      

                         Le CORBEAU :

     Ginette LECLERCTourné en pleine seconde guerre mondiale (1943), le film stigmatise sans la moindre concession les travers humains. Financé par les allemands, il a valu pas mal d’ennuis à Clouzot après-guerre, les français y voyant rien moins qu’une collaboration dans le seul but de discréditer le français de souche. Tout chauvinisme froissé écarté, il subsiste uniquement un tableau très noir de l’âme humaine, souvent manipulatrice et toujours corruptible. Aucun personnage ne sort indemne de cette chasse au corbeau. Les révélations vont bon train et la suspicion n’épargne personne. Clouzot distille ses rebondissements comme personne et il faut attendre le tout dernier plan du film pour connaître enfin la vérité. Et quelle vérité ! Un chef d’œuvre absolu du film noir, totalement incontournable.

     

    Profession :

    Actrice française.

    Date et lieu de naissance :

    09-02-1912, à Montmartre, Paris, France.

    Date et lieu du décès :

    02-01-1992, à Paris, France.

    Cause du décès :

    D'un cancer à l'âge de 79 ans.

    Nom de naissance :

    Geneviève Lucie Menut.

      

    Divorcée d'un danseur Lucien Leclerc (1929 - pas de date)
    Divorcée de Lucien Gallas.

      

     

    Ginette LECLERC

     

     

    Le plaisir - Danielle Darrieux, Paulette Dubost, Jean Gabin, Ginette Leclerc, Mila Parely, Héléna Manson, Madeleine Renaud, Mathilde Casadesus

     Ginette LECLERC

     

      

    Sources Wikipedia

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ginette_Leclerc

    -cinema. photographies google.

    http://cinememorial.com/contact.php

      

     

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