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Eugène ATGET ( VI ) PARIS Vè et VIè arrondissement

EUGENE ATGET ... ( VI ) PARIS Vè et VIè arrondissement

 

 

Eugène Atget : cour du Dragon

Cour du Dragon, vers 1900
quartier Saint-Germain-des-Prés, Paris VIè

 

 

Belle composition dynamique servie par des perspectives et courbes harmonieuses,
contrariées par le chaos des voitures à bras du premier plan.
On remarque sur la gauche l'enseigne de l'atelier de ferronnerie "Aux Fabriques St
Germain Maison Anglade, ancienne maison Julien". Des lits en fer s'entassent sur la
droite. Il est intéressant de souligner que Man Ray a acquis une variante de cette image. 

Très belle épreuve qui a conservé ses tonalités d'origine.

La cour du Dragon fut connue sous cette dénomination avant que la rue y prît part ; mais elle ne servait pas encore de passage au beau milieu du règne de Louis XIV.

C'était alors l'ancienne Académie, dite bientôt l'académie Royale, sous la direction de Longpré et de Bernardy. Elle comptait autant de pensionnaires que la nouvelle, ouverte rue des Canettes.

 

L'une et l'autre suivaient à l'envi les traditions de la première institution de ce genre, fondée par Pluvinel, sous la régence de Marie de Médicis.

 

Les jeunes gens y apprenaient surtout ce dont un gentilhomme se passe le plus difficilement l'équitation, les armes, les mathématiques et la danse.

En cette cour du Dragon, rue du Sépulcre, demeurait vers l'année 1770 Mlle Dubois, de la Comédie-Française, chez laquelle M. de Sarral avait ses grandes entrées, dans le même temps que Dorat ses petites.

 

Eugène Atget : Cour de Rohan 2

Cour de Rohan, 1915
quartier de la Monnaie, Paris VIè

Cette image met en valeur la richesse du décor floral qui donne à ce lieu secret une
atmosphère doucereuse, malgré des façades modestes.
Belle épreuve aux tonalités bien conservées

 

L'hôtel de Rohan a été construit en 1705 par l'architecte Delamair pour le comte du fils du prince et de la princesse de Soubise, d'abord évêque de Strasbourg avant d'être nommé cardinal de Rohan.

 

L'hôtel a accueilli quatre cardinaux de Rohan. Napoléon Ier en fit le siège de l'Imprimerie impériale et du dépôt des Archives nationales. L'hôtel de Rohan abrite aujourd'hui une partie des archives nationales. A voir Le bâtiment en lui-même Les Chevaux du soleil sculptés par Robert Le Lorrain. Le cabinet des Singes.

 

A faire Visiter ce superbe hôtel particulier A proximité Le musée Picasso

L'hôtel de Soubise

Eugène Atget : Cour de Rohan

Cour de Rohan, 1915
quartier de la Monnaie, Paris VIè

 

Remarquons sur la gauche au premier étage le couple à la fenêtre ainsi que les cages à
oiseaux.


Epreuve aux tonalités homogènes. Fente de 2 cm dans la partie supérieure gauche de
l'épreuve. Petit fente et pli dans la partie supérieure droite. Traces de punaise dans la
partiie intérieure droite

 

Eugène Atget : rue de la Huchette

Rue Xavier Privas vue depuis le croisement avec

la rue de la Huchette, vers 1900
quartier de la Sorbonne, Paris Vè

 

Le renfoncement sur la droite avec les vitrines en biais et le balcon existent toujours. Les
affiches collées sur le pignon de l'hôtel de Vannes vantent les bains de mer àFouras et
aux Sables d'Olonne. Les commerces en vis à vis sont des débits de boissons...

« Son appellation vient d'une enseigne attestée à la fin du XIIIe siècle : la Huchette d'or. Célèbre dès la fin du Moyen Âge pour ses auberges, et au XVIIe siècle pour ses rôtisseurs et ses cabarets, elle était aussi malfamée, et ses coupeurs de bourses renommés. Les maisons anciennes y sont nombreuses.

Au no 14, à l'angle de la rue du Chat qui pêche, un médaillon plaqué sur la façade est orné d'un Y, rébus pour « lie-grègues », lacets de fixation entre culottes et hauts-de-chausse. La rue a retrouvé son activité bourdonnante du Moyen Âge avec l'implantation de nombreux restaurants méditerranéens ou exotiques


 

Eugène Atget : Le château Rouge

Le Château Rouge, rue Galande, 1899
quartier de la Sorbonne, Paris Vè

 

Il est intéressant de rappeller la réputation de traquenard du Château Rouge, où gueux et
alcooliques se retrouvaient au XIXè siècle. Au dessus du porche "Ancienne Maison
Cadoux", "vins, cafés, bières...".

.

LE CHATEAU ROUGE RUE GALANDE
Par Bernard Vassor
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medium_CHATEAU_ROUGE_RUE_GALANDe_11.jpg
Son nom, le Château Rouge, lui vient de la
façade peinte en rouge "sang-de-boeuf 3

57 rue Galande*

Certains historiographes prétendent que ce fut la demeure

de Gabrielle d'Estrée, la favorite d'Henri IV ????

Sur les gravures du XIX° siècle, nous voyons que le prédécesseur

de Pierre Trolliet, était un nommé Cadiou.

Le Château-Rouge était le tapis-franc le plus infâme du quartier de la place Maubert. entre l'allée d'un hôtel louche et la porte d'un "assommoir" s'ouvrait un long couloir étroit. L'entrée du cabaret, était une vaste et close chambrée, de sordides buveurs attablés, hommes en blouses et filles crottées, abrutis par l'alcool. L'arrière -boutique était réservée aux riches souteneurs en vestes de velours et casquettes à pont.

 

Le raide, la verte et le gros-rouge étaient les seules boissons consommées dans ce lieu. C’était un asile de nuit pour vagabonds qui moyennant quelques centimes, étaient admis à « dormir à la corde», c’est-à-dire assis sur un banc, la tête appuyée contre une corde qu’on lâchait à deux heures du matin. Les pauvres bougres étaient alors jetés à la rue par le patron armé d’un nerf de bœuf, aidé dans sa triste besogne par des garçons qu’il a recruté parmi des lutteurs.

 

 

Eugène Atget : Saint séverin

Saint Séverin, vers 1900
quartier de la Sorbonne, Paris Vè

 

 

 

Eugène Atget : impasse des Boeufs

 

 

Impasse des boeufs, rue Valette, 1898
quartier de la Sorbonne, Paris Vè

Dans cette image où les façades délabrées s'imbriquent en trompe l'oeil, on aperçoit sur la
droite une échope de cordonnier

"Ressemelage hommes dames,

talons hommes dames" et
une enseigne peinte de fabrique d'appareils

photographiques "Ancienne maison Misoir".
Fente de 1 cm en haut à gauche de l'image.

 

Eugène Atget : Saint Julien Le Pauvre

 

Saint-Julien-le-Pauvre, 1898
quartier de la Sorbonne, Paris Vè

Jolie vue dans laquelle le vieil homme assis devant l'entrée

permet d'établir une échelle.

 

D'abord modeste chapelle d'un hospice élevé au carrefour de deux grandes voies romaines partant de Lutèce, elle fut détruite lors de

l'invasion des Normands en 886. En ruine, Henri Ier en fit ensuite don à l'évêque de Paris vers 1030. L'église actuelle ne fut ensuite

commencée que vers 1170 et terminée vers 1240, ce qui en fait l'une des plus anciennes de Paris.

En 1655, elle est cédée à l’Hôtel-Dieu de Paris.

Durant la Révolution française elle est déclarée bien national et devient grenier à sel en 1790. Elle retrouve sa vocation religieuse en 1826 et est consacrée au rite byzantin en 1886.

Une iconostase réalisée en 1900 sépare le chœur de la nef.

 

Une dalle de l'ancienne voie romaine de Lutèce à Orléans

se trouve en bas et à droite de la façade

 

Eugène Atget : Saint Julien le Pauvre

Saint-Julien-le-Pauvre, 1898
quartier de la Sorbonne, Paris Vè

Remarquons au premier plan sur la droite la femme près du puits et les vestiges de
colonnes ouvragées dans les restes du ramparts.

 

Eugène Atget : Saint Julien le Pauvre

Saint-Julien-le-Pauvre, 1898
quartier de la Sorbonne, Paris Vè


Remarquons au fond de la cour, un réduit contenant

bombonnes de vin, tonneaux et
divers objets.

 

Eugène Atget : Rue laplace et MOntagne Sainte Geneviève

 

Angle de la rue Laplace et de la rue de la Montagne-Sainte-
Geneviève, 1898

quartier de la Sorbonne, Paris Vè


Cette prise de vue vers l'église Saint-Etienne-du-Mont met en valeur le premier plan, où
l'on aperçoit une exceptionnelle enseigne "Lecture" en forme de livre ouvert.
A l'angle des rues, se trouve l'épicerie "F. Morlé" surmontée d'une enseigne "Ancienne maison
Audois, fruits et primeurs, salaisons d'Auvergne, Chocolat Vinay".
Sur la devanture de droite, la presse parisienne côtoie des bêches et des balles pour enfants.

 

 

Eugène Atget : auberge du Cheval Banc

 


Auberge du Cheval Blanc, 4 rue André Mazet, 1908
quartier de la Monnaie, Paris VIè

 

L'Auberge du Cheval Blanc est un ancien relais de Poste, d'où partaient, sous le règne de
Louis XIV, les diligences pour Orléans.

Remarquons les rideaux du rez-de-chaussée, qui
contrastent avec la façade décrépie de l'édifice.

 

 

Image

Paris
Cour de l'Auberge du Cheval Blanc, rue Mazet


Un magnifique coupe-gorge à la Louis XIII !

 

Eugène Atget : Auberge du Cheval Blanc

Auberge du Cheval Blanc, 4 rue André Mazet, 1908
quartier de la Monnaie, Paris VIè

 

L'Auberge du Cheval Blanc est un ancien relais de Poste, d'où partaient, sous le règne de
Louis XIV, les diligences pour Orléans.

Déchirures sur le bord supérieur et le côté gauche, ainsi que deux traces de
manipulations. Pli à l'angle inférieur droit.

 

Eugène Atget : Rue Saint André des Arts

27 rue Saint-André-des-Arts, depuis la rue Gît-le-Coeur. 1899
quartier de la Monnaie, Paris VIè

 

Au n° 27 rue Saint-André-des-Arts, se trouve le bel Hôtel Duchesne (dit également
Maison des Trois Chapelets) dont l'actuelle façade ornée d'un élégant balcon date de
1748. Au rez-de-chaussée de l'hôtel particulier se trouvent, sur la gauche, une boutique
"d'éclairage" et "transformation de lampes en tout genre" et, sur la droite, la "Boucherie
St André des Arts L. Duval".

 

L'hôtel abrite également la "Clinique des Yeux du Dr
Landolt" ainsi que l'établissement "M. Gabriel, Peinture Vitrerie".
Remarquons au premier la réclame du marchand de vin

de la rue Gît-le-Coeur "[...]des vins sans eaux".

 

Image

Rue de Buci PARIS 6è

 

Cette voie fut ouverte au XIIIe siècle. Elle prit le nom de Buci dès 1352 en l'honneur de Simon de Buci, premier Président au Parlement de Paris en 1341 qui acheta en 1350 la porte Saint-Germain sur laquelle donnait cette rue.

Elle fut également appelée :

« rue qui tend du Pilori à la Porte de Buci »,

car un pilori existait à côté de l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés en vertu d'une charte accordée par Philippe-le-Hardi à cette abbaye.

 

À l'angle de la rue de Buci et de la rue Dauphine, chez le traiteur Nicolas Landelle, de 1729 à 1739, se réunissait la célèbre goguette du Caveau, première du nom. La salle basse où elle se réunissait donna son nom à la société. Il se perpétuera jusqu'en 1939, à travers quatre sociétés successives différentes.

 

  • Le Café de Buci, situé à l'angle des rues de Buci, Mazarine et Dauphine, classé aux monuments historiques
  • Le Molière, situé au 12 rue de Buci est classé monument historique. En effet, à quelque mètres se tenait le jeu de paume de la Croix Blanche,de plus, ce fut le lieu où Jean-Baptiste Poquelin pris son célèbre pseudonyme, Molière.

 

 

 

lien intéressant

 

http://www.eugene-atget.com/atget-3-decembre-

2011-yvesdimaria.pdf

 

http://www.eugene-atget.com/pages/f

iches/chateau-rouge.html

 

 

 

 

 

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