• Georges-Eugène Baron Haussmann

    Georges-Eugène Baron Haussmann

    Préfet de la Seine

      

    1809-1891

     

     

     

     

     

    Préfet de la Seine de 1853 à 1870

      

      

    Chargé par Napoléon III d'élaborer et de diriger un vaste plan de rénovation du centre de Paris et des quartiers périphériques.

    Au milieu du XIXe siècle Paris présente de nombreux aspect datant du Moyen Âge.

      

      

      

    Napoléon III veut en faire une capitale aussi prestigieuse que son pouvoir.

    Haussmann a l'obsession de la ligne droite, en conséquence il va diminuer des espaces comme le jardin du Luxembourg.

      

      

    Certains axes ouverts sous Louis XIV sont élargis et deviennent les Grands Boulevards un porte son nom le boulevard Haussmann

      

      

      

     

     

    Entre 1865 et 1868, le photographe Charles Mainville immortalisa la ville de Paris avant qu'elle ne soit profondément transformée par le baron Haussmann. Des clichés exceptionnels, du Paris d'autrefois à la fin du XIXe siècle, présentés dans l'exposition "Paris, Avant - Après", du 4 février au 24 février 2011, à l'Académie d'Architecture à Paris. Ils sont tirés du livre éponyme de Patrice de Moncan paru aux Editions du Mécène. Ici, le percement de l'avenue de l'Opéra en 1877. ©  Editions du Mécène

      

      

      

      

      

      

    Des boulevards et avenues sont percés d’est en ouest ( de la place du Trône à la place de l'Étoile ), et du nord au sud ( de la gare de l'Est à l'Observatoire ).

    Un certain nombre de parcs et jardins sont aménagés afin de permettre à la population de respirer comme le bois de Boulogne , le parc Monceau ou le bois de Vincennes.

      

      

      

      

      

    Place Italie Paris autrefois

      

      

    Avenue des Gobelins, boulevard de Port-Royal, boulevard Arago... Le 13e arrondissement est bouleversé par les aménagements urbains de la fin du XIXe siècle. La place d'Italie, qui date de 1760, prend son visage définitif en 1867. Ici, une photo avant son réaménagement.
    ©  Editions du Mécène

      

      

    D'autres espaces déjà existants sont littéralement transformés et passent du statut d'espaces verts à celui de hauts lieux voués à la promenade.

      

      

      

    Des règlements sont mis en place, imposant des normes très strictes quant à la hauteur et à l'architecture des édifices.

      

      

      

    Rue de Harlay Paris

      

    Dans le 1er arrondissement, la rue de Harlay rejoint les quais de l'Horloge à celui des Orfèvres sur l'île de la Cité. Elle était reconnaissable avec ses arcades, aujourd'hui disparues.
    ©  Editions du Mécène

      

      

      

      

    L'immeuble de rapport et l'hôtel particulier s'imposent comme modèles de référence.

      

      

      

    L'objectif est aussi de mettre en valeur les monuments de la capitale, et d'en construire d'autres, comme l'Opéra Garnier, chef-d'œuvre de l'architecture éclectique propre au XIXe siècle.

      

      

      

    Pour cela, il fait déboucher beaucoup d'axes sur ces monuments.

    L'exemple le plus représentatif est la place de l'Étoile, d'où partent 12 avenues, dont la plus célèbre, l'avenue des Champs-Élysées.

     

      

    Rue de l'Essai autrefois

      

    Reliant la rue Poliveau à un marché aux chevaux aujourd'hui disparu, dans le 5e arrondissement, la rue de l'Essai doit son nom à son utilisation : elle était le lieu de test des acheteurs de chevaux.
    ©  Editions du Mécène

      

      

      

      

    Principales réalisations:

      

      

      

    Percement de nombreux grands boulevards (de Sébastopol, de Strasbourg, Magenta, Arago, Voltaire, Diderot, Cours de Vincennes, Malesherbes, Saint Germain, Saint Michel), avenues (Kléber, Foch, Victor Hugo, Carnot, Niel, Friedland, Iéna, George V) et rues (Rivoli, Soufflot, Réaumur, du Quatre-Septembre, de Rennes, Turbigo, des Ecoles) qui désengorgeront Paris.

    Construction de nouveaux édifices

      

      

      

    (les Halles, les grandes gares, certains théâtres)

      

      

      

      

      

    Aménagement de parcs et jardins (Montsouris, Luxembourg, squares)

     

    Pour financer ces travaux Napoléon III souscrit un prêt de 250 millions de francs en 1865, et un autre de 260 millions de francs en 1869.

    Les travaux du baron Haussmann ont modifié Paris à 60 %.

     

     

      

      

    Rue Reaumur Paris

     

    1850 - Située dans le 3e arrondissement, la rue Réaumur n'existait pas elle-aussi. A sa place, figurait deux rues : Saint-Martin et Volta qui chacune desservait le marché Saint-Martin détruit à l'occasion.
    ©  Editions du Mécène

     

     

     

      

    Il devra quitter ses fonctions sous la pression des parlementaires en 1870, juste avant la chute de l'Empire.

      

      

      

    Plan de Paris nouveaux boulevards et avenues de 1848 à 1870

    Des circuits d'adduction d'eau et d'égouts sont créés en parallèle par l'ingénieur  

      

      

    Eugène Belgrand .

      

      

    Les nombreuses expropriations entraîneront des contestations et manifestations et pousseront à la faillite des petits propriétaires.

      

      

    Une forte spéculation immobilière exclut les classes les moins aisées de la société parisienne.

      

      

      

    En 1870 quelques mois avant la chute de Napoléon III, le Baron Haussmann est destitué.

      

      

      

    Son successeur est Léon Say, mais Eugène Belgrand et surtout Jean Charles Alphand poursuivent l'œuvre d'Haussmann.

     

      

      

      

    accueil Paris - plan du site

     

     

     

     

     

     

    Georges Eugène, baron Haussmann

     

     

    Petit-fils d’un député qui ne siège pas lors du procès de Louis XVI, fils d’un intendant militaire de Napoléon 1er, Haussmann naît à Paris en 1809 (quartier Beaujon) dans une maison qu’il fera démolir sans le moindre état d’âme. Sa carrière administrative le conduit de la sous-préfecture d’Yssingeaux à la tête de la préfecture de la Seine le 24 juin 1853.

     

     

    Haussmann et Napoléon III

    Haussmann présidera pendant dix-sept ans de 1853 à 1870 aux énormes changements urbains de la capitale grâce au soutien inconditionnel de Napoléon III. Ce dernier le soutiendra jusqu’à l’extrême limite de ses forces en 1870. Il faut bien admettre aussi que le bilan de l’empereur aurait été plutôt négatif sans le travail acharné de son préfet. Néanmoins, il n’obtiendra pas le portefeuille de ministre qui lui aurait permis de remodeler la France sur le même modèle que Paris.

     

    Haussmann et les grands travaux

    Avant l’arrivée du baron, Paris était une ville médiévale aux ruelles étroites, insalubres, louches et mal famés. Pour remédier à cette situation, il expropria, indemnisa, défonça, abattit et rebâtit sans compter. Parmi les monuments ou bâtiment qui ont été voués à la démolition nous citerons : La Tour des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Latran, l’église Saint-Benoît, les restes du collège de Cluny, le marché des Innocents, l’hôtel Coligny, de nombreuses églises et chapelles.

     

     

      

    Les communes de la Chapelle et de Montmartre, qu’il annexera à Paris, sont alors habitées principalement par une population d’ouvriers et de petits artisans. Haussmann y ouvrira de grandes avenues, au long desquelles seront édifiés des immeubles plus bourgeois.

    Il veut aussi y construire des églises où, pense-t-il, seront prêchées la modération et la patience, dans l’attente des progrès sociaux que suscitera le développement industriel. Car à cette époque, les liens sont étroits entre l’Eglise catholique et le pouvoir.

     

     

     

    Quelques réalisations

    Le percement des boulevards Sébastopol, Magenta, Arago, Voltaire, Diderot, Cours de Vincennes, Malesherbes, Saint-Germain. Puis celui des avenues Kléber, Foch, Victor Hugo, Carnot, Niel, Friedland, Iéna, George V. Enfin les rues de Rivoli (partiellement ouverte avant l’empire), Soufflot, Réaumur, du Quatre-Septembre, de Rennes, Turbigo, des Ecoles.

    Pour la petite histoire, il faut savoir que l’on a reproché à Haussman le coût de ces travaux, environ deux milliards cent quinze millions. Avant les travaux en 1852 il était récolté par la ville environ cinquante deux millions d’impôts, en 1869 c’est près de deux cent trente deux millions qui entrent dans les caisses !

     

     

     

    Des égouts à Paris

    C’est vers 1200 que Philippe Auguste fait paver les rues de Paris et prévoit, en leur milieu, une rigole d’évacuation. Le premier égout souterrain situé rue Montmartre, verra le jour en 1370 sous la tutelle de Jacques Aubriot prévôt de Paris. C’est seulement en 1850 avec l’arrivée du baron Haussmann et de l’ingénieur Eugène Belgrand que se développeront les égouts. En 1878 c’est près de 600 km d’égouts qui auront été construits.

     

     

      

      

    La fin d’un rêve

    Tout n’allait pas trop mal jusqu’en 1887 ou le peuple las des pratiques douteuses d’Haussmann pour mener à bien la tâche qu’il s’était fixée commença à demander des comptes. Bien évidemment l’opposition s’en empara. Un débat au Parlement conduira à l’instauration d’un contrôle de son travail, chose qu’il avait toujours soigneusement évité. Juste avant la chute de l’Empire ministre Emile Ollivier obtiendra son renvoi.

    Député de la Corse de 1877 à 1881, Haussmann demeurera bonapartiste sous la troisième République. Il décède à Paris en 1891.

     

    http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article197

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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