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    Paris autrefois - gravures et illustrations - Monuments -

    Les Cordelières au faubourg Saint-Marceau
    Rue Léon-Maurice-Nordmann

     

     

     

     

    Paris. Église de la Madeleine

     

     

     

     

    Restes de l'Église des Bernardins à Paris en 1801

     

     

     

     

    Le pont au double à l'Hôtel Dieu de Paris

     

     

     

     

    Le Pont Neuf

     

     

     

     

    Le Pont Neuf. Fête pour l'érection de la statue d'Henri IV

     

     

     

     

    Le Pont Neuf et l'Hôtel des Monnaies

     

     

     

     

    Le Pont Notre-Dame, l'Hôtel-Dieu et le Petit Châtelet

     

     

     

     

    Le Pont Royal

     

     

     

     

    Le Pont Royal et la terrasse du bord de l'eau

     

     

     

     

    Le Pont d'Arcole

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    « Les destructions accidentelles sont rares dans l’histoire de Paris », explique Pierre Pinon. « Pas de grands incendies, sauf isolés et plutôt récents, les inondations n’ont pas été destructrices, pas de tremblements de terre, de rares bombardements ».

      

    « Si une bonne partie de Paris a été détruite, c’est volontairement, au mieux avec indifférence, au pire avec la volonté explicite d’abolir le passé », poursuit-il.
     

      

    Ci-contre le percement de la rue Réaumur, à la hauteur de la rue des Petits-Carreaux, en juin 1895.
     

     

     

    (Crédit photo BnF)

     

     

     

    La démolition des restes du couvent des Célestins, édifié au XIVe siècle, après le percement du boulevard Henri-IV, en 1877.
    (Photographie de Charles Marville, crédit Musée Carnavalet/Roger-Viollet).

     

     

     

    « Si la Révolution a entraîné indirectement la disparition de nombre d’églises, la Commune de 1871 frappera quelques monuments, mais le Second Empire a abattu une quantité considérable de maisons (4.340 entre 1851 et 1859) », détaille Pierre Pinon.

    La démolition de l’hôtel de Jean Tison, en 1852, lors du percement de la rue Rivoli.

    (Photographie de Jean-Louis Henri Le Secq des Tournelles, crédit RMN/Ojéda)

     

    « Les dégagements des monuments ont entraîné de nombreuses destructions », explique l’auteur de « Paris détruit ». Prenant ainsi l’exemple du Panthéon, dont l’architecte, Jacques-Germain Soufflot, avait prévu que la rue face au bâtiment devait se prolonger jusqu’au jardin du Luxembourg.

     

     

     

    Ci-contre le percement de la rue Soufflot en 1877.
     (Photographie de Charles Marville, crédit musée Carnavalet/Roger-Viollet)


    Démolition des maisons de la rue de Harlay, en 1874.

    (Photographie de Pierre Emonds, crédit musée Carnavalet/Roger-Viollet)

     

     

    Percement de l’avenue de l’Opéra. Chantier de la Butte des Moulins, à la hauteur du passage Molière, vers 1877.

    (Photographie de Charles Marville, crédit musée Carnavalet/Roger-Viollet)

     

     

     

    La construction d’immeubles rue Monge, en 1871, à l’emplacement de l’amphithéâtre gallo-romain, fouillé puis remblayé.

    (Photographie de Pierre Emonds, crédit musée Carnavalet/Roger-Viollet)

     

     

     

    Des immeubles partiellement détruits place de la Bastille durant les combats de la « semaine sanglante », du 22 au 28 mai 1871.

    (Crédit photo musée Carnavalet/Roger-Viollet)

     

    Des destructions de l’avenue de la Grande-Armée.

    (Crédit photo Jean-François Deroubaux, Gamma)

     

    Immeuble de la rue Royale détruits lors de l’attaque de la barricade, le 23 mai 1871.

    (Crédit photo Roger-Viollet)

    « La démolition de la maison d’Adolphe Thiers (place Saint-Georges) est décidée le 10 mai 1871 par le Comité de salut public. Dans l’esprit de la Commune, il s’agit d’un acte de justice à l’encontre du chef du gouvernement versaillais »

    (…) « Dès le 26 mai, l’Assemblée de Versailles vote le principe de la reconstruction, aux fais de l’Etat. En 1973, Thiers retrouvera solennellement son hôtel.", explique l'auteur du livre.

    (Photographie d’Eugène Appert, crédit musée Carnavalet/Roger-Viollet)

     

    Durant la "semaine sanglante" (du 22 au 28 mai 1871), de nombreux incendies auront lieu. Certains liés aux combats (bombardements, fusées incendiaires des fédérés, chute des barricades). D'autres, volontaires, seront les plus spectaculaires, explique Pierre Pinon. Car ils toucheront les édifices les plus importants.

     

     

     

    Ci-contre la salle des Pas Perdus du Palais de justice.

    (Crédit photo musée Carnavalet/Roger-Viollet)

     

    La destruction du palais des Tuileries (...) est certainement celle qui a le plus marqué les esprits", écrit l'auteur de "Paris détruit". Qui précise qu' il s'agit aussi "du plus haut lieu de pouvoir touché, puisque Napoléon III y résidait et y travaillait". Les fédérés y déchargeront 5 fourgons chargés de matières inflammables : du pétrôle, du goudron liquide, de l'alcool et de l'essence de térébenthine.

     

    Ci-contre la salle des généraux du palais des Tuileries, juin 1871

    (Photographie d’Hipolyte Blancard, crédit BHVP/Roger-Viollet)

     

     

    Les vestiges du palais des Tuileries incendié.

     

     

     

    La cour de l’Hôtel de ville après l’incendie.

    (Photographie d’Alphonse Liébert, crédit BHVP/Roger-Viollet)

     

    Ruines du théâtre de la Porte Saint-Martin après l’incendie.

    (Crédit photo Neurdein/Roger Viollet)

    L’hôtel d’Effiat en cours de démolition, en 1882. Seul le bas-relief, visible à gauche, a été sauvé. Il est aujourd’hui conservé au musée du Louvre.

    (Photographie d’Henri Godefroy, crédit musée Carnavalet/Roger-Viollet)

     

    Démolition du presbytère Saint-Séverin, le 15 mars 1913.

    (Photographie d’Eugène Atget, crédit musée Carnavalet/Roger Viollet)

     

     

    La prison de la Petite-Roquette, élevée de 1825 à 1836, sera la première conçue selon les théories modernes, c'est-à-dire la prison cellulaire, avec un seul détenu par cellule. Le plan est hexagonal avec des corps de bâtiment convergeant vers un rond-point abritant la chapelle. Elle sera démolie en 1974.

    (Crédit photo Charles Ciccione/Rapho)

    Démolitions pour l’élargissement de la rue des Nonnains-d’Hyères en 1946.

    (Photographie de Marcel Bovis, crédit ministère de la Culture/médiathèque du patrimoine, dist. RMN)

     

    Démolitions rue Maurice-Mayer, 13e arrondissement, en 1958.

    (Crédit photo Keystone-France)

     

    Le Palais Rose, lieu de fêtes fastueuses, est construit entre 1896 et 1902 pour Boniface de Castellane, dit Boni. En 1962, ses héritiers le vendent à un certain Tullio Deromedi qui souhaite le démolir. La ville de Paris tentera de préserver la façade, mais tout sera détruit en 1969.

    (Crédit Keystone-France)

    "Les Halles représentent l'un des derniers grands combats perdus", écrit Pierre Pinon. "La liste des défenseurs de l'oeuvre de Victor Baltard comprend des architectes de renom, (...) des artistes, des historiens de l'art. (...) De grands journaux américains et même les conservateurs du Museum of Modern Art de New York mènent campagne. (...) Malgré une tentative de rachat par un banquier américain, les Halles sont démolies en août 1971. Seul le pavillon n°8 est démonté soigneusement pour être remonté à Nogent-sur-Marne en 1976." Ci-contre des démolitions dans le quartier des Halles, préalablement à la « rénovation ».

     

     

     

    (Crédit photo Robert Doisneau/Rapho).

     

     SOURCES :

      

    http://www.lesechos.fr/diaporamas/voir_diaporama.php?id_diap=DIAP220911426_A07B5E&id_rub=0&id_

    sous_rub=0&auto=0&id_photo=26914

     

     

     

     

     

     

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