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    http://savoieinparis.free.fr/info/ville/passages-couverts/index.htm

     

     

    Les passages couverts de Paris, en France, sont un ensemble de voies tracées au milieu des immeubles, abritant le plus souvent des galeries commerciales.

     

    Sommaire

    • 1 Caractéristiques
    • 2 Histoire
    • 3 Liste des passages accessibles
    • 4 Liste des passages, existants et disparus
    • 5 Sources et liens externes
    • 6 Notes

    Caractéristiques :

     

    De façon typique, les passages couverts de Paris forment des galeries percées au travers des immeubles ou construites en même temps qu'eux. Ces galeries sont couvertes par une verrière offrant un éclairage zénital qui leur donne une lumière particulière.

     

    La quasi-totalité des passages couverts se trouve sur la rive droite de la Seine, à l'intérieur des limites de Paris avant son extension de 1860, principalement près des Grands Boulevards, c'est-à-dire dans les zones drainant la clientèle aisée à l'époque de leur construction.

     

    Histoire :

     

    La plupart des passages couverts furent construits dans la première moitié du XIXe siècle, afin d'abriter une clientèle aisée des intempéries et de proposer le plus souvent un ensemble de commerces variés. Paris comptera jusqu'à 150 passages couverts dans les années 1850 et exportera le modèle vers plusieurs autres villes en France puis à l'étranger à la fin du XIXe siècle siècle.

     

    Les travaux d'Haussmann, qui ouvrent les quartiers en perçant de grandes avenues, et la concurrence des grands magasins conduiront à la disparition de la plupart des passages.

    Visite guidée des Passages Couverts

    Visites de quartiers

    Flânons ensemble sous les belles verrières des galeries parisiennes !

    Du Palais Royal de tous les plaisirs aux divertissements des Grands Boulevards, découvrez le visage de la capitale au XIXème siècle, entre élégance, effronterie et société de consommation.

    Phénomène éphémère, aux caractères social, artistique, pratique et commercial, les passages couverts sont les vestiges de ce Paris fastueux aux moeurs légères, si bien décrit par Émile Zola dans Nana ou par Honoré de Balzac dans ses Illusions Perdues.

     


     

    Nous commencerons notre promenade par le Palais Royal, car connaître son histoire est primordial pour appréhender celle des galeries couvertes parisiennes.

    Lieu de pouvoir au XVIIème siècle : résidence du cardinal, puis demeure du roi et enfin celle de son frère et de ses descendants ; le Palais Royal deviendra ensuite lieu de plaisirs et de libertés dans la tourmente des changements de régimes de la fin du XVIIIème siècle et du début du XIXème siècle. Il sera ainsi à l’origine de la création des premiers passages couverts. Ce Palais Royal révolutionnaire et libertin s’est bien assagi aujourd’hui, et est désormais apprécié pour son calme, assuré par les très sérieux organismes d’État qui s’y sont installés.

     

     

    Nous traverserons les différentes galeries du quartier, découvrant leur décoration raffinée chargée de symboles et nous rejoindrons le quartier de la Bourse. Le discret Passage des Panoramas nous fera déboucher comme par magie sur les Grands Boulevards, où les passages couverts sont les voisins intimes du théâtre des Variétés ou du Musée Grévin.

     

    Nous rencontrerons sur notre chemin :

    - Le Conseil d’Etat
    - Le Palais Royal : cour, jardin, arcades
    - La galerie Vero Dodat
    - Le Passage des Deux Pavillons
    - La Galerie Colbert
    - La Galerie Vivienne (voir photo ci dessus)
    - Le Palais Brongniart
    - Le Passage des Panoramas
    - Le Théâtre des Variétés
    - Le Passage Jouffroy
    - Le Musée Grévin
    - Le Passage Verdeau
    - Le Passage des Princes

    Les passages parisiens, c’est souvent aussi une commodité de transport pour les piétons à travers les villes, et très vite, les propriétaires vont mettre des commerce pour que ces opérations deviennent rentables. Ce sont des lieux qui ont toujours beaucoup plus, et quand les premières parisiennes du règles de Charles X ou Louis Philippe on vu qu’elles pouvaient faire leurs courses à l’abri de la pluie, ça a été un énorme succès.

     

    Mais malheuresement, vont arriver les grands magasins et ça, ça va commencer à tuer ce petit commerce où le bon vendeur était quelqu’un qui vendait très peu, mais ce très peu il le vendait très cher.

     

    Sur les 160 de ces passages et galeries qu’il y avait à l’époque, il n’en reste plus qu’une dizaine qui a gardé un peu de charme et d’intérêt mais c’est très symbolique du Paris du romantisme et ça va attirer beaucoup d’artistes, d’écrivains, photographes, parce que ça symbolise précisément de Paris du 19ème siècle.

     

    Le passage du Caire est un excellent exemple de la façon dont ont vécu les passages jusqu’à nous parce que voilà un lieu qui a gardé une activités pas très éloignée de son activité d’origine, et si on le compare avec des passages qui ont été refaits de fond en comble comme le passage du Havre ou le passage du Prince, on se rend compte que dans le passage du Havre il reste rien du décor ancien. 3 lieux avec trois styles de commerce tout à fait différents.

     

    Les passages parisiens sont uniques de par leur architecture, puisqu’ils sont faits de matériaux qu’on ne voit plus, de fonte, de bois, de verre, uniques aussi par les sensations. Les lumières par exemple qui sont filtrées par les verrières, et la relation avec les commerçants qui sont passionnés, et qui racontent l’histoire de chaque objet.

     

    Ce sont des lieux qui correspondent à des moments historiques fugaces, des époques de splendeur et décadence, et c’est important de prendre conscience que ce sont des lieux où le temps passe constamment et où la fugacité du temps est très présente, par les décors ou les commerces qui changent, les passages évoluent avec le temps.

     

    Les passages parisien disparus :

     

    Certains passages ont disparu parce que les passages sont des lieux commerciaux, et comme tous lieux commerciaux ils ont un niveau de rentabilité, et que si la rentabilité du quartier ou du passage ou des boutiques qui y sont n’est pas bonne, le passage périclite, les loyers baissent, les passages ne sont plus entretenus. Il y a des passages qui avaient atteint un tel niveau de décrépitude et d’abandon du quartier en question, que des rénovations urbaines ont conduità leur destruction car elles n’étaient plus rentables.

     

    Une autre cause de la disparition des passage est la révolution urbanistique qui a eu lieu au 19ème siècle qui a fait qu’on est passé de 150 passages à seulement 21 passages !

     

     

    Des passages naissent et meurent, mais y’a-t-il des projets de création de passages ?

    Il y a des créations de passages, un passage du 20ème siècle, le passage du Lido et le passage du forum des Halles qui va de Saint Eustache jusqu’à la rue Saint-Denis, mais il y aura toujours des lieux créés qui seront des passages. Le passage de Beaufil qui a remplacé le marché Saint-Honoré.

     

    Dans les anciens passages réside cette magie qui n’existe plus dans les nouveaux passages, comme le passage du Havre qui a été complètement rénové, il ne reste plus rien de l’ancienne architecture.

     

     

    L’avenir des passages de Paris

     

    Beaucoup de passages parisiens sont des sites classés monuments historiques. Leur rénovation répondent donc à des critères spécifiques. S’ils conservent une apprence traditionnelle, leur utilisation ne s’en est pas moins modernisée, comme la galerie Colbert, qui abrite un pôle universitaire.

    Le passage des Prince, construit en 1830, n’abrite plus qu’une seule enseigne, le village jouet club.

    Le fait qu’il se situe dans le passage des prince fait partie du concept du village.

     

    Située en plein coeur du quartier de la gare Saint-Lazare, le passage du Havre s’est modernisé de façon frappante pour devenir un véritable centre commercial, qui a tout perdu de son charme de l’époque.

     

    Des dispositifs sont en place notamment avec un dispositif de soutien de la mairie de Paris.

    Ces passages devraient rester des témoins du passé, et être entretenus de façon à garder l’esprit et le charme de l’époque. Mais le problème reste évident une question d’argent.

     

    Une association, passages et galerie existe depuis 5 ans environ qui regroupe des historiens, des amoureux de Paris, des habitants et des boutiquiers des passages, qui s’est fixée plusieurs but :

    restaurer les passages, faire les recherches historiques nécessaires, faire connaitre les galeries par des visites et expositions.

     

    L’association organise des visites de groupes avec des groupes qui ont manifesté leur intérêt, et ils essaient que les choses restent dans un esprit convivial, pas commercial ni de rentabilité.

    Si vous soutenez soutenir la vie de ces passage, vous pouvez retrouver l’association

     

    http://www.passagesetgaleries.org/

     

     

     

     

     

     

     

    Vue du passage Choiseul, dans le 2e arrondissement, mettant en évidence l'architecture caractéristique des passages couverts du XIXe siècle.

    De la galerie Véro-Dodat au passage Verdeau, une dizaine de passages offrent au flâneur d’aujourd’hui une promenade dépaysante, hors du temps, loin du bruit de la ville et à l’abri des intempéries. Les plus remarquables passages couverts de Paris, construits dans la première moitié du XIXe siècle, s’étirent entre le quartier du Palais-Royal et les Grands boulevards, formant ainsi un confortable cheminement presque continu entre les deux grands lieux de plaisirs de l’époque. La spéculation immobilière, le dynamisme du commerce, le goût pour la flânerie ou encore l’incommodité des rues de Paris : voilà ce à quoi nous devons la construction de ces galeries. Leurs promoteurs ont alors tout mis en œuvre pour en assurer le succès commercial : situation stratégique pour capter le flux des promeneurs, parfois au prix d’une âpre concurrence, décors raffinés d’inspiration néoclassique, larges vitrines, boutiques variées, originales et élégantes, attractions en tout genre. Les guides édités au XIXe siècle pour les voyageurs et les évocations de nombreux écrivains – Balzac, Zola, Céline, Aragon… - font revivre l’animation passée des galeries : ici un recoin propice aux rendez-vous galants, là des querelles de voisinage, ailleurs un pittoresque atelier de gravure et un magasin de nouveautés bien achalandé, plus loin de curieux panoramas, attraction optique à grand succès

     

    passage Brady

     

     

                                             

                       Passage des Panoramas

     

     

    Passage des Panoramas - 1800 www.passagedespanoramas.fr 
    Le passage des Panoramas, long de 133 mètres, est le plus ancien passage couvert de Paris. Il est situé entre la Bourse et le boulevard Montmartre par où on y accède notamment. Inspiré de gravures orientales représentants les souks, ce passage permettait aux parisiens de se promener à l’abri des intempéries.

    Il fut ouvert au public en 1799, en lieu et place de l’Hôtel de Montmorency-Luxembourg. Son nom provient d’une attraction mise en place par un armateur américain, William Thayer, à savoir 2 grandes tours à l’entrée du passage où étaient exposées des vues panoramiques peintes sur les murs. Le succès des panoramas a fait affluer le public dans ce passage. Le Théâtre des Variétés s’installera à côté en 1807 : l’entrée des artistes se fait d’ailleurs à l’intérieur du passage.

    Vers 1830, des travaux de rénovations seront entrepris par l’architecte Jean-Louis Victor-Grisart, qui apportera également des ramifications supplémentaires : les galeries Saint-Marc, des Variétés, de la Bourse, Feydeau et Montmartre. Les tours où sont exposés les panoramas disparaitront en 1831.

    Le passage des panoramas restera un lieu très fréquenté grâce au Théâtre des Variétés où Offenbach connaîtra un grand succès.

    Classé monument historique depuis 1974, le passage des panoramas accueille toujours beaucoup de monde que ce soit pour ses restaurants, ses boutiques ou juste par curiosité touristique !
    Accès boulevard Montmartre

    Entrée des artistes du Théâtre des Variétés  

     Accès rue Vivienne
      

    001 !1er Galerie Véro-Dodat 1826

    • 19, rue Jean-Jacques-Rousseau
    • 2, rue du Bouloi

    002 !2e Passage du Bourg-l'Abbé 1828

    • 120, rue Saint-Denis
    • 3, rue de Palestro

     

    • 2, place du Caire
    • 237-239, rue Saint-Denis
    • 14, 34 et 44, rue du Caire

    002 !2e Passage Choiseul 1829

    • 40, rue des Petits-Champs
    • 23, rue Saint-Augustin
    • 40, rue Dalayrac
    • Accès au passage Sainte-Anne : 59-61, rue Sainte-Anne

    002 !2e Galerie Colbert 1826

    • 6, rue des Petits-Champs
    • 4, rue Vivienne
    • Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques
    • Accès permanent

    002 !2e Passage du Grand-Cerf 1825

    • 145, rue Saint-Denis
    • 10, rue Dussoubs

    002 !2e Passage des Panoramas 1800

    • 10, rue Saint-Marc
    • 11, boulevard Montmartre
    • 38, rue Vivienne
    • 151, rue Montmartre

    002 !2e Passage du Ponceau 1826

    • 119, boulevard de Sébastopol
    • 212, rue Saint-Denis

    002 !2e Passage des Princes 1860

    • 5, boulevard des Italiens
    • 97-99, rue de Richelieu

    002 !2e Galerie Vivienne 1823

    • 4, rue des Petits-Champs
    • 6, rue Vivienne
    • 5, rue de la Banque

    003 !3e Passage Vendôme 1827

    • 16, rue Béranger
    • 3, place de la République

    008 !8e Passage du Havre 1845

    • 69, rue de Caumartin
    • 109, rue Saint-Lazare
    • Accès :

    008 !8e Arcades du Lido 1926

    • 76-78, avenue des Champs-Élysées
    • 59, rue de Ponthieu

    008 !8e Galerie de la Madeleine 1845

    • 9, place de la Madeleine
    • 30, rue Boissy-d’Anglas

    008 !8e Passage Puteaux 1839

    • 33, rue de l’Arcade
    • 28, rue Pasquier

    009 !9e Passage Jouffroy 1845

    • 10-12, boulevard Montmartre
    • 9, rue de la Grange-Batelière

    009 !9e Passage Verdeau 1847

    • 6, rue de la Grange-Batelière
    • 31 bis, rue du Faubourg-Montmartre

    010 !10e Passage Brady 1828

    • 43, rue du Faubourg-Saint-Martin
    • 33, boulevard de Strasbourg (tronçon couvert)
    • 22, boulevard de Strasbourg
    • 46, rue du Faubourg-Saint-Denis

    010 !10e Passage du Prado 1830

    • 16, boulevard Saint-Denis
    • 16, rue du Faubourg-Saint-Denis

      

      

      

      

     

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