Intérieur du Photographe
http://expositions.bnf.fr/atget/arret/02.htm
D.R.
http://oeil.eklablog.fr/eugene-atget-portrait-i-la-vie-a46989331#
EUGENE ATGET 1890
Intérieur du Photographe
http://expositions.bnf.fr/atget/arret/02.htm
D.R.
http://oeil.eklablog.fr/eugene-atget-portrait-i-la-vie-a46989331#
Palais Royal Charles Marville 1850
EUGENE ATGET.... ( PORTRAIT IV ) .. LA RUE à PARIS
http://expositions.bnf.fr/atget/arret/06.htm
Coin de la rue de l'échaudé - rue de Seine - PARIS SAINT GERMAIN DES PRES
sources son BLOG :
http://www.jeanpierrecrochet.fr/index.php/2009/01/13/2002-atget?cos=1
"Le Paris d’Atget n’est plus pour beaucoup parmi nous qu’un souvenir d’une délicatesse déjà mystérieuse. Il vaut tous les livres écrits sur ce sujet. Il permettra, sans doute, d’en écrire d’autres."
Pierre Mac Orlan, Atget photographe de Paris, Henri Jonquières éditeur, 1930
En se concentrant sur la « zone », cette ère géographique comprise entre les fortifications et la banlieue, Atget fait le portrait d’une population inscrite dans un environnement marginal et spécifique. Plus encore, il photographie un lieu de tension, entre ville et campagne, où une partie de l’histoire de la formation de Paris s’est écrite.
Atget, une rétrospective
Les terrains vagues Jacques Réda
"Appuyé dans cette attitude pensive à mon guidon, je me propose de créer l'Union pour la Préservation des Terrains Vagues. L'U.P.T.V […] Une moitié ou moins de ces espaces devrait être laissée à l'abandon. Avec le danger que représentent ces tas de planches et de plâtre, et l'insalubrité de ces épandages d'immondices et d'eaux sales ? Faîtes à tout hasard piquer vos enfants contre le tétanos, la typhoïde, ils ne s'enhardiront jamais trop. D'ailleurs on aura soin de ne pas abattre les palissades, en tôles et madriers capables de résister cent ans. Car quelque agrément qu'on éprouve quand on y rôde, le terrain vague se déploie d'abord, entre ces interstices, comme un plan de méditation."
Les ruines de Paris, Paris, Poésie Gallimard, 1993, p. 45-46.
Eugène Atget Chiffonniers. Porte d'Asnières, Cité Valmy (17e arrondissement) Tirage entre 1913 et 1915 d'après négatif de 1913 Photographie positive sur papier albuminé, d'après négatif sur verre au gélatino-bromure. Épreuve : 17,3 x 21,1 cm. Support : 39,4 x 27,5 cm© Bibliothèque nationale de France, Estampes Oa 173c réserve, microfilm : G045827. Mentions manuscrites au dos : numéro de négatif, et sur le support : titre et date de négatif : 1913
Eugène Atget Repasseur Tirage de 1899 ou 1900 d'après négatif de 1899 Photographie positive sur papier albuminé, d'après négatif sur verre au gélatino-bromure. Épreuve : 21,5 x 17,2 cm© Bibliothèque nationale de France, Estampes Oa 615 t.1, microfilm : G067169. Mentions manuscrites au dos : titre d'une autre main et numéro de négatif en partie effacé. Épreuve très pâlie
Eugène Atget Élargissement de la rue du Petit-Pont. Vue prise de la rue Galande, février 1908 Tirage entre 1908 et 1927 d'après négatif de 1908 Photographie positive sur papier albuminé, d'après négatif sur verre au gélatino-bromure. Épreuve : 16,7 x 21,5 cm Numéro de négatif coupé dans l'épreuve en bas à gauche© Bibliothèque nationale de France, Estampes Eo 109b boîte 15, microfilm : H042607, T040644. Mentions manuscrites au dos : titre et numéro de négatif
Chiffonniers Bd Masséna : Porte d'Ivry [13ème arr]. N ° Atget : 342. 1912. Photographie positive sur papier albuminé d'après négatif sur verre au gélatinobromure ; 17,3 x 21,6 cm (épr.) ; 39,4 x 27,5 cm (sup.. [Cote : BNF - Est. Oa 173c rés.
EUGENE ATGET.... ( PORTRAIT V )... LES HABITANTS... les ZONIERS..
No man's land inconstructible, la zone est un anneau de 300 mètres de large qui entoure Paris au-delà des fortifications de Thiers laissées à l'abandon.
C'est dans cette zone que se regroupent les chiffonniers pour y vivre et trier leur butin.
Eugène Atget, photographe infatigable de Paris, est un des rares photographes à s'être intéressé à la zone au tournant du XXème siècle.
EUGENE ATGET ... ( VI ) PARIS Vè et VIè arrondissement
Cour du Dragon, vers 1900
quartier Saint-Germain-des-Prés, Paris VIè
Belle composition dynamique servie par des perspectives et courbes harmonieuses,
contrariées par le chaos des voitures à bras du premier plan.
On remarque sur la gauche l'enseigne de l'atelier de ferronnerie "Aux Fabriques St
Germain Maison Anglade, ancienne maison Julien". Des lits en fer s'entassent sur la
droite. Il est intéressant de souligner que Man Ray a acquis une variante de cette image.
Très belle épreuve qui a conservé ses tonalités d'origine.
La cour du Dragon fut connue sous cette dénomination avant que la rue y prît part ; mais elle ne servait pas encore de passage au beau milieu du règne de Louis XIV.
C'était alors l'ancienne Académie, dite bientôt l'académie Royale, sous la direction de Longpré et de Bernardy. Elle comptait autant de pensionnaires que la nouvelle, ouverte rue des Canettes.
L'une et l'autre suivaient à l'envi les traditions de la première institution de ce genre, fondée par Pluvinel, sous la régence de Marie de Médicis.
Les jeunes gens y apprenaient surtout ce dont un gentilhomme se passe le plus difficilement l'équitation, les armes, les mathématiques et la danse.
En cette cour du Dragon, rue du Sépulcre, demeurait vers l'année 1770 Mlle Dubois, de la Comédie-Française, chez laquelle M. de Sarral avait ses grandes entrées, dans le même temps que Dorat ses petites.
Cour de Rohan, 1915
quartier de la Monnaie, Paris VIè
Cette image met en valeur la richesse du décor floral qui donne à ce lieu secret une
atmosphère doucereuse, malgré des façades modestes.
Belle épreuve aux tonalités bien conservées
L'hôtel de Rohan a été construit en 1705 par l'architecte Delamair pour le comte du fils du prince et de la princesse de Soubise, d'abord évêque de Strasbourg avant d'être nommé cardinal de Rohan.
L'hôtel a accueilli quatre cardinaux de Rohan. Napoléon Ier en fit le siège de l'Imprimerie impériale et du dépôt des Archives nationales. L'hôtel de Rohan abrite aujourd'hui une partie des archives nationales. A voir Le bâtiment en lui-même Les Chevaux du soleil sculptés par Robert Le Lorrain. Le cabinet des Singes.
A faire Visiter ce superbe hôtel particulier A proximité Le musée Picasso
L'hôtel de Soubise
Cour de Rohan, 1915
quartier de la Monnaie, Paris VIè
Remarquons sur la gauche au premier étage le couple à la fenêtre ainsi que les cages à
oiseaux.
Epreuve aux tonalités homogènes. Fente de 2 cm dans la partie supérieure gauche de
l'épreuve. Petit fente et pli dans la partie supérieure droite. Traces de punaise dans la
partiie intérieure droite
Rue Xavier Privas vue depuis le croisement avec
la rue de la Huchette, vers 1900
quartier de la Sorbonne, Paris Vè
Le renfoncement sur la droite avec les vitrines en biais et le balcon existent toujours. Les
affiches collées sur le pignon de l'hôtel de Vannes vantent les bains de mer àFouras et
aux Sables d'Olonne. Les commerces en vis à vis sont des débits de boissons...
« Son appellation vient d'une enseigne attestée à la fin du XIIIe siècle : la Huchette d'or. Célèbre dès la fin du Moyen Âge pour ses auberges, et au XVIIe siècle pour ses rôtisseurs et ses cabarets, elle était aussi malfamée, et ses coupeurs de bourses renommés. Les maisons anciennes y sont nombreuses.
Au no 14, à l'angle de la rue du Chat qui pêche, un médaillon plaqué sur la façade est orné d'un Y, rébus pour « lie-grègues », lacets de fixation entre culottes et hauts-de-chausse. La rue a retrouvé son activité bourdonnante du Moyen Âge avec l'implantation de nombreux restaurants méditerranéens ou exotiques
Le Château Rouge, rue Galande, 1899
quartier de la Sorbonne, Paris Vè
Il est intéressant de rappeller la réputation de traquenard du Château Rouge, où gueux et
alcooliques se retrouvaient au XIXè siècle. Au dessus du porche "Ancienne Maison
Cadoux", "vins, cafés, bières...".
.
57 rue Galande*
Certains historiographes prétendent que ce fut la demeure
de Gabrielle d'Estrée, la favorite d'Henri IV ????
Sur les gravures du XIX° siècle, nous voyons que le prédécesseur
de Pierre Trolliet, était un nommé Cadiou.
Le Château-Rouge était le tapis-franc le plus infâme du quartier de la place Maubert. entre l'allée d'un hôtel louche et la porte d'un "assommoir" s'ouvrait un long couloir étroit. L'entrée du cabaret, était une vaste et close chambrée, de sordides buveurs attablés, hommes en blouses et filles crottées, abrutis par l'alcool. L'arrière -boutique était réservée aux riches souteneurs en vestes de velours et casquettes à pont.
Le raide, la verte et le gros-rouge étaient les seules boissons consommées dans ce lieu. C’était un asile de nuit pour vagabonds qui moyennant quelques centimes, étaient admis à « dormir à la corde», c’est-à-dire assis sur un banc, la tête appuyée contre une corde qu’on lâchait à deux heures du matin. Les pauvres bougres étaient alors jetés à la rue par le patron armé d’un nerf de bœuf, aidé dans sa triste besogne par des garçons qu’il a recruté parmi des lutteurs.
Saint Séverin, vers 1900
quartier de la Sorbonne, Paris Vè
Impasse des boeufs, rue Valette, 1898
quartier de la Sorbonne, Paris Vè
Dans cette image où les façades délabrées s'imbriquent en trompe l'oeil, on aperçoit sur la
droite une échope de cordonnier
"Ressemelage hommes dames,
talons hommes dames" et
une enseigne peinte de fabrique d'appareils
photographiques "Ancienne maison Misoir".
Fente de 1 cm en haut à gauche de l'image.
Saint-Julien-le-Pauvre, 1898
quartier de la Sorbonne, Paris Vè
Jolie vue dans laquelle le vieil homme assis devant l'entrée
permet d'établir une échelle.
D'abord modeste chapelle d'un hospice élevé au carrefour de deux grandes voies romaines partant de Lutèce, elle fut détruite lors de
l'invasion des Normands en 886. En ruine, Henri Ier en fit ensuite don à l'évêque de Paris vers 1030. L'église actuelle ne fut ensuite
commencée que vers 1170 et terminée vers 1240, ce qui en fait l'une des plus anciennes de Paris.
En 1655, elle est cédée à l’Hôtel-Dieu de Paris.
Durant la Révolution française elle est déclarée bien national et devient grenier à sel en 1790. Elle retrouve sa vocation religieuse en 1826 et est consacrée au rite byzantin en 1886.
Une iconostase réalisée en 1900 sépare le chœur de la nef.
Une dalle de l'ancienne voie romaine de Lutèce à Orléans
se trouve en bas et à droite de la façade
Saint-Julien-le-Pauvre, 1898
quartier de la Sorbonne, Paris Vè
Remarquons au premier plan sur la droite la femme près du puits et les vestiges de
colonnes ouvragées dans les restes du ramparts.
Saint-Julien-le-Pauvre, 1898
quartier de la Sorbonne, Paris Vè
Remarquons au fond de la cour, un réduit contenant
bombonnes de vin, tonneaux et
divers objets.
Angle de la rue Laplace et de la rue de la Montagne-Sainte-
Geneviève, 1898
quartier de la Sorbonne, Paris Vè
Cette prise de vue vers l'église Saint-Etienne-du-Mont met en valeur le premier plan, où
l'on aperçoit une exceptionnelle enseigne "Lecture" en forme de livre ouvert.
A l'angle des rues, se trouve l'épicerie "F. Morlé" surmontée d'une enseigne "Ancienne maison
Audois, fruits et primeurs, salaisons d'Auvergne, Chocolat Vinay".
Sur la devanture de droite, la presse parisienne côtoie des bêches et des balles pour enfants.
Auberge du Cheval Blanc, 4 rue André Mazet, 1908
quartier de la Monnaie, Paris VIè
L'Auberge du Cheval Blanc est un ancien relais de Poste, d'où partaient, sous le règne de
Louis XIV, les diligences pour Orléans.
Remarquons les rideaux du rez-de-chaussée, qui
contrastent avec la façade décrépie de l'édifice.
Paris
Cour de l'Auberge du Cheval Blanc, rue Mazet
Un magnifique coupe-gorge à la Louis XIII !
Auberge du Cheval Blanc, 4 rue André Mazet, 1908
quartier de la Monnaie, Paris VIè
L'Auberge du Cheval Blanc est un ancien relais de Poste, d'où partaient, sous le règne de
Louis XIV, les diligences pour Orléans.
Déchirures sur le bord supérieur et le côté gauche, ainsi que deux traces de
manipulations. Pli à l'angle inférieur droit.
27 rue Saint-André-des-Arts, depuis la rue Gît-le-Coeur. 1899
quartier de la Monnaie, Paris VIè
Au n° 27 rue Saint-André-des-Arts, se trouve le bel Hôtel Duchesne (dit également
Maison des Trois Chapelets) dont l'actuelle façade ornée d'un élégant balcon date de
1748. Au rez-de-chaussée de l'hôtel particulier se trouvent, sur la gauche, une boutique
"d'éclairage" et "transformation de lampes en tout genre" et, sur la droite, la "Boucherie
St André des Arts L. Duval".
L'hôtel abrite également la "Clinique des Yeux du Dr
Landolt" ainsi que l'établissement "M. Gabriel, Peinture Vitrerie".
Remarquons au premier la réclame du marchand de vin
de la rue Gît-le-Coeur "[...]des vins sans eaux".
Rue de Buci PARIS 6è
Cette voie fut ouverte au XIIIe siècle. Elle prit le nom de Buci dès 1352 en l'honneur de Simon de Buci, premier Président au Parlement de Paris en 1341 qui acheta en 1350 la porte Saint-Germain sur laquelle donnait cette rue.
Elle fut également appelée :
« rue qui tend du Pilori à la Porte de Buci »,
car un pilori existait à côté de l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés en vertu d'une charte accordée par Philippe-le-Hardi à cette abbaye.
À l'angle de la rue de Buci et de la rue Dauphine, chez le traiteur Nicolas Landelle, de 1729 à 1739, se réunissait la célèbre goguette du Caveau, première du nom. La salle basse où elle se réunissait donna son nom à la société. Il se perpétuera jusqu'en 1939, à travers quatre sociétés successives différentes.
lien intéressant
http://www.eugene-atget.com/atget-3-decembre-
http://www.eugene-atget.com/pages/f