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    Jean Tissier
     
     
     
    Jean Tissier (1896 - 1973)commence une carrière de journaliste puis débute au théâtre aux côtés de la comédienne Réjane. Il apparait au cinéma des 1927 dans le Napoléon d’Abel Gance. Par la suite Il tourne avec Claude Autant-Lara, Roger Vadim, Christian-Jaque, Gilles Grangier, André Cayatte, Marcel Carné...
     
     
    Diction traînante, regard ahuri et sournois, nonchalanceet un rien de mollesse, son personnage le plus célèbre sera celui du fakir dans L'assassin habite au 21d'Henri-Georges Clouzot. Il a incarné plus de 200 personnages. "Comme mon personnage était différent de celui que j'avais été pendant mes années d'adolescence et de maturité, avec mon lyrisme, mes emballements, mes fougues ! …Un nouvel être avait surgi en moi … J'étais devenu inséparable d'une certaine conception languissante…flasque…j'étais un mou.. .pendant des années, les provinces françaises ont applaudi ce mou…qu'on a ensuite trouvé irrésistible…"  
     
     
     
    À l'aube des années 1960, son étoile palit.Ses deux dernières apparitions sur le grand écran se font dans «la Veuve Couderc» de Pierre Granier-Deferre (1971 et dans «Sex-shop» de Claude Berri (1972)..
     
     
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    Jean Tissier, Suzy Delair, "L'assassin habite au 21"
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Jeanne Fusier Gir
     
     
     
    Jeanne Fusier Gir (1885 -1973), fille de l' artiste dramatique Léon Fusier, est l'élève de Firmin Gémier (créateur du Théâtre National Populaire). Elle interprète a ses côtés de nombreux classiques au théâtre Antoine. Elle devient une des interprètes attitrée de Sacha Guitry. "J'ai connu Guitry quand j'avais seize ans. Il en avait à peine davantage et il vint au cours d'art dramatique où je travaillais.
      
    Tout de suite, je compris qu'il ne venait pas pour apprendre à jouer, mais prospecter pour découvrir de futurs interprètes. Je lui donnais la réplique de Suzanne dans Le Mariage du Figaro, et ce n'est que plusieurs années plus tard qu'il me donna le petit rôle d'une bonne abrutie qui téléphonait au troisième acte de L'Illusionniste : une « panne » qui me lança." 
     
     
     
    Au cinéma Guitrylui offre un rôle dans "Le Destin fabuleux de Désirée Clary", "Donne-moi tes yeux", "La Malibran", "Le Diable boiteux", "Toa", "Le Trésor de Cantenac", "Tu m'as sauvé la vie", "Debureau", "La Poison...".
     
     
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    Le congrès des belles-mères
     
     
    En tout elle tiendra un "second rôle" dans plus de cent films :"Un carnet de bal", de Julien Duvivier, "Mon curé chez les riches", de Jean Boyer, "Le Corbeau", "Quai des Orfèvres", "Miquette et sa mère", de H.G. Clouzot, "Ma tante d'Honfleur", de Jayet, "Les Vignes du seigneur", de Boyer, "Le Jardinier d'Argenteuil", de Le Chanois.... Son physique particulier voix haut perchée, petits yeux , un long nez et chignon en font un personnage comique rival de Pauline Carton autre second rôle incontournable du paysage cinématographique français de l'époque.  
     
     
     
     
     
    Vieille fille refoulée, bigote hypocrite, cuisinière exaltée, duchesse despotique, servante dévouéeelle a tout joué. " Museau de carlin et mines de guenon, c'est une force de la nature: enfant de Marie prolongée, bonniche qui titube dans l'office entre la chopine et l'encaustique, paysanne à bavolet douairière à fanfreluches, elle fait siens tous les ridicules, elle exploite toutes les exagérations.
      
      
      
    Sa frange sur le front, ses yeux doucement bridés, sa voix toute en susurrements et en pâmoisons, sa démarche chaloupée, ses mines pointues, sa bouche plissée la projettent hors du commun.(...) Jeanne Fusier-Gir faisait partie de " cette race d'artistes qui, d'une silhouette de trois lignes, tiraient un rôle marquant dont les silences étaient éloquents et qui, à la demande, pouvaient tout se permettre : tirer la langue, siffler un litre, danser le cancan mais aussi verser de vraies larmes. " (Raymond Chirat et Olivier Barrot. " Les excentriques du cinéma français ", Veyrier, 1983).
     
     
     
     
     
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  • Marcel L'HERBIER

    (1888-1979)
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    Né à Paris, Marcel L’Herbier fait ses études au collège Stanislas, puis à la Faculté de Droit et à la Sorbonne. Jeune diplômé de l’Ecole des Hautes Etudes Sociales et licencié en Droit, il s’oriente d’abord vers la littérature et la poésie. Il se passionne pour Wilde, Villiers de L’Isle-Adam, Nietzsche, Barrès. Son étrange premier livre, "…Au jardin des jeux secrets", est publié en 1914.

    En 1917 paraît une pièce de théâtre : "L’Enfantement du mort, miracle en pourpre, noir et or", révolte esthétisée contre la guerre. Elle sera créée en 1919 au Théâtre Edouard VII, dans la mise en scène de l’auteur, par Art et Action (théâtre libre d’Edouard Autant et Louise Lara, parents du cinéaste Claude Autant-Lara), avec notamment Eve Francis, grande tragédienne, égérie de Paul Claudel. L’Herbier est également mélomane ; admirant par dessus tout Debussy, il compose lui-même plusieurs mélodies.

    Marcel L'Herbier (1924)

    C’est au Service Cinématographique de l’Armée, où il est affecté pendant la guerre, qu’il reçoit le choc du cinéma, en visionnant les terribles images ramenées du front. Il écrit alors plusieurs scénarios, avant de se lancer dans la réalisation en 1918 avec Phantasmes, film inachevé pour raisons militaires. Quelques mois plus tard, il tourne Rose-France, étrange collage symboliste, film-poème excessif et troublant. Il y expérimente déjà de nombreux truquages à la caméra et y consacre le jeune acteur Jaque Catelain, véritable Dorian Gray à l’expressive beauté dont la présence marquera presque tous ses films muets. Sa maîtrise de l’image animée lui vaut un contrat de deux ans chez Gaumont. Les années vingt seront sa période créatrice la plus fascinante. De ses treize longs métrages muets, aucun ne reprend le thème ou la structure du précédent.

    Les films Gaumont-Série Pax, de 1919 à 1922, amorcent son exploration exaltée des infinis moyens d’expression du cinéma. Drames (Le Bercail, 1919, d’après Henry Bernstein, où débute une jeune fille de dix-huit ans, à la grâce à la fois fragile et volontaire : Marcelle Pradot, future épouse de Marcel L’Herbier et interprète de nombre de ses films muets, que Louis Delluc sacrera "Infante du cinéma français" ; Le Carnaval des Vérités, 1919, fascinant jeu de masques ; L’Homme du large, 1920, prenante "marine" inspirée de Balzac ; El Dorado, 1921, mélodrame épuré ayant pour cadre la flamboyante Andalousie, et notamment la féerique Alhambra de Grenade), pastiche de comédie (Villa Destin, 1920, parodie de serial américain avec faux mage, pure ingénue, détectives, bandits, et clin d’œil à Oscar Wilde), évocation historique et fantastique (Don Juan et Faust, 1922, œuvre étrange mêlant cubisme ultra-moderne et réminiscences des grands peintres espagnols, tournée en Espagne) ; les scénarios répondent aux critères commerciaux du temps. Cependant, ils échappent souvent aux conventions par l’interprétation (la tragédienne Suzanne Després dans Le Carnaval des vérités, 1919, Eve Francis dans El Dorado, 1921) et le traitement subjectif du sujet. L’Herbier, jeune cinéaste idéaliste au même titre que Louis Delluc ou Germaine Dulac, contribue à construire le langage filmique moderne de la manière peut-être la plus envoûtante. En 1920, L’Homme du large frappe journalistes et spectateurs par la force d’évocation poétique de ses images. L’année suivante, El Dorado est un triomphe.

    Einar Norsen (Jaque Catelain) et Claire Lescot (Georgette Leblanc) dans un décor de Fernand Léger conçu pour l’Inhumaine
    Le banquier Nicolas Saccard (Pierre Alcover) et la baronne Sandorf (Brigitte Helm) dans l’Argent.

    En 1922, Marcel L’Herbier fonde sa propre société de production, Cinégraphic. C’est un laboratoire généralement "fauché" mais qui réussit à produire les premiers films de jeunes artistes : Jaque Catelain (Le Marchand de plaisirs, 1922 ; La Galerie des monstres, 1924, où l’on reconnaît Kiki de Montparnasse), Claude Autant-Lara (Fait divers, 1924, court métrage expérimental interprété par l’incandescent Antonin Artaud), Jean Dréville (Autour de "L’Argent", 1928, extraordinaire document sur le tournage d’un grand film à la fin du muet). Il permet aussi à Louis Delluc, malade, de réaliser son dernier film, L’Inondation (1924). L’Herbier lui-même tourne alors L’Inhumaine, ambitieux projet d’avant-garde réunissant d’illustres collaborateurs : Alberto Cavalcanti, Claude Autant-Lara, Robert Mallet-Stevens, Fernand Léger pour les décors, Darius Milhaud pour la musique, Paul Poiret pour les costumes… La frénétique séquence de montage court, ou les sons répondent aux couleurs violentes (simples taches de couleurs primaires insérées dans la pellicule), est une symphonie machiniste tendant vers le cinéma pur. Après le lyrisme plus narratif de Feu Mathias Pascal (1925, adapté de Pirandello), où brûle le grand Ivan Mosjoukine, L’Herbier renoue avec le drame Art-déco. Les décors du Vertige (1926), intrigante variation plastique et visuelle, sont de nouveau dus à Mallet-Stevens et Pierre Chareau, entourés de nombreux autres artistes tels Robert et Sonia Delaunay, Jean Lurçat, Marie Laurencin. L’année suivante, Le Diable au cœur, tourné en grande partie à Honfleur, poursuit la symbolique de l’eau chère à l’auteur. Le travail sur la nouvelle pellicule panchromatique magnifie les côtes normandes par sa luminosité surréelle.

    Chant du cygne de l’art muet, L’Argent, d’après Zola (1928), est la synthèse de dix années de recherches ferventes. Film-phare de la modernité, hymne démesuré à la musique de la lumière, tout n’y est que rythme, mouvement, spirale hallucinante des manipulations financières. Le sujet est aujourd’hui encore d’une éclatante actualité.

    Pour son premier film parlant, L’Enfant de l’amour (1929-30), Marcel L’Herbier réussit de véritables prouesses techniques malgré la lourdeur de l’appareillage sonore. Mais le coût de production des longs métrages a considérablement augmenté, et la tentation du (lucratif) théâtre filmé, "parlant et chantant", sonne le glas de beaucoup de recherches d’avant-garde. Jusqu’en 1953, L’Herbier ne cessera pourtant de travailler, tournant énormément et dans des genres très différents.

    Il réussit nombre de films remarquables, qui développent souvent son thème de prédilection, celui de l’illusion, de la "comédie de la vie" : l’étonnant Parfum de la dame en noir (1931) aux monumentaux décors stylisés, directement issus de l’esthétique du muet, mais qui utilise les possibilités du son pour parfaire la mystification imaginée par Gaston Leroux ; Le Bonheur (1934), flamboyant mélodrame servi par une distribution de choix (Gaby Morlay, Charles Boyer, Michel Simon, Jaque Catelain) ; Nuits de Feu (1937), d’après "Le Cadavre vivant" de Tolstoï ; La Citadelle du silence (1937), drame aux échos alors très contemporains où rayonne l’attachante Annabella ; La Tragédie impériale ou la fin de Raspoutine (1938), dominée par le monstre sacré Harry Baur, puis Adrienne Lecouvreur (1938) et Entente cordiale (1939), dans une série baptisée par L’Herbier "chroniques filmées" – ce dernier film visant à un rapprochement franco-britannique face à la menace hitlérienne ; La Comédie du bonheur (1940), film rare et inspiré, œuvre sur-réaliste dans laquelle Michel Simon tente de faire le bonheur de ses semblables, interprétés par Micheline Presle, Ramon Novarro, Louis Jourdan, Jacqueline Delubac ; La Nuit fantastique (1942), insolite rêve éveillé ; La Vie de Bohème (1943), où Puccini rejoint Murger ; L’Honorable Catherine (1943), comédie loufoque, avec une Edwige Feuillère surprenante, à contre-emploi ; L’Affaire du collier de la Reine (1946), "chronique filmée" vive et divertissante, bénéficiant de la savoureuse interprétation de Viviane Romance…

      

     

    Marcelle Chantal dans La Tragédie Impériale.

      

      

    En 1933, L’Herbier fait débuter à l’écran, dans L’Epervier, la princesse Nathalie Paley, fascinant personnage à l’énigmatique beauté. Il la retrouvera pour Les Hommes Nouveaux en 1936, avant qu’elle parte tenter sa chance à Hollywood…

    Dès les années dix, Marcel L’Herbier écrivait articles et pamphlets s’interrogeant sur la nature profonde du cinéma, revendiquant son statut hybride et novateur, défendant l’existence d’un cinéma français dynamique et inventif. Cette activité restera intimement liée à sa pratique de cinéaste. Il se battra pour la reconnaissance du statut d’auteur de film (bien avant la Nouvelle Vague !) et des métiers du cinéma ; en 1937, il est co-fondateur du Syndicat CGT des Techniciens.

    En 1943-44, c’est lui encore qui crée l’IDHEC, cette école aujourd’hui mythique, qu’il présidera pendant vingt-cinq ans. L’IDHEC a formé de très nombreux jeunes cinéastes venus du monde entier, parmi lesquels Alain Resnais, Louis Malle, Costa-Gavras, Claude Sautet, Patrice Leconte, etc…

    Après la guerre, il présidera l’important Comité de Défense du Cinéma français.

    Défenseur du cinéma, Marcel L’Herbier le fut aussi en publiant en 1946 "Intelligence du cinématographe", anthologie de textes souvent introuvables. En 1953, il a ouvert la chronique cinéma du "Monde" ; pour de nombreux journaux et périodiques, il a écrit plus de 500 articles, de 1913 (compte-rendu de Faust des Ballets Loïe Fuller, dans "L’Illustration") aux années soixante-dix.

    Enfin, au début des années cinquante, il sera l’un des pionniers de la toute jeune télévision. Il sera en effet l’un des premiers cinéastes à produire (de 1952 à 1961) des émissions culturelles à la Télévision Française (220 émissions dans le double but de faire connaître les films classiques et de créer à la télévision un langage nouveau). Dans cet esprit, il fait une adaptation de La Princesse de Clèves et réalisa Adrienne Mesurat de Julien Green, Zamore de Georges Neveux, Les Fausses confidences (avec Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault), Le Ciel de lit de Colette. En outre, il produira des séries à la Télévision Suisse et à Télé Luxembourg.

    Autres fonctions professionnelles de Marcel L’Herbier : président, puis président d’honneur de l’Association des Auteurs de Films (AAF), secrétaire général puis président du Syndicat des Techniciens de la Production Cinématographique (1937-1945), président du Comité des Programmes de Télévision (1958-1961), délégué au Conseil Supérieur de la Radio Télévision Française.

    Au terme de sa longue carrière, Marcel L’Herbier mit en scène ses souvenirs, parus sous le titre "La Tête qui tourne" (Ed. Belfond) en 1978, un an avant sa mort.

    Marcel L’Herbier aura ainsi voué sa vie à l’art des images mouvantes, au cinématographe, ce "nouvel âge de l’humanité".

      

      

    Marcel L'HERBIER
    la filmographie

    Scénarios

    • Le Torrent, réalisé par Louis Mercanton et René Hervil, 1917 - Production : Eclipse
    • Bouclette (L'Ange de minuit), réalisé par Mercanton et Hervil, 1917

    Réalisation

    Films muets :

    • El Dorado (1921)
      Le vertige (1926)
      Phantasmes, 1918
    • Rose- France, 1918
    • Le Bercail, 1919
    • Le Carnaval des vérités, 1920
    • L'Homme du large, 1920
    • Villa Destin, 1920
    • Prométhée…banquier, 1921 - Moyen métrage
    • El Dorado, 1921
    • Don Juan et Faust, 1922
    • Résurrection, 1922 - Film inachevé
    • L'Inhumaine, 1923 24
    • Feu Mathias Pascal, 1925
    • Le Vertige, 1926
    • Le Diable au cœur, 1927
    • Nuits de Princes, 1928-29
    • L'Argent, 1928

    Films parlants :

    • L'Enfant de l'amour, 1929-1930
    • Le Mystère de la chambre jaune, 1930
    • Le Parfum de la dame en noir, 1931
    • L'Epervier, 1933
    • Le Scandale, 1934
    • L'Aventurier, 1934
    • Le Bonheur, 1934
    • La Route impériale, 1935
    • Veille d'armes, 1935
    • Les Hommes nouveaux, 1936
    • La Porte du large, 1936
    • Nuits de feu, 1936
    • La Citadelle du silence, 1937
    • Forfaiture, 1937
    • La Tragédie impériale, 1938
    • Adrienne Lecouvreur, 1938
    • Terre de feu, 1938
    • La Brigade sauvage, 1938
    • Children's corner, 1938 - Court-métrage, "Cinéphonie" sur la musique de Debussy
    • Entente cordiale, 1939
    • L'honorable Catherine (1942)
      La Mode rêvée, 1939 - Court-métrage
    • La Comédie du bonheur, 1940
    • Histoire de rire, 1941
    • La Nuit fantastique, 1942
    • L'Honorable Catherine, 1942
    • La Vie de bohème, 1943
    • Au petit bonheur, 1945
    • L'Affaire du collier de la Reine, 1946
    • La Révoltée, 1947
    • Les Derniers jours de Pompéï, 1948
    • Le Père de Mademoiselle, 1953

    Films de télévision :

    • Adrienne Mesurat, 1953
    • Zamore, 1954
    • Le Jeu de l'amour et du hasard, 1954
    • Les Fausses confidences, 1955
    • Le Ciel de lit, 1955

      

    SOURCES LIEN : http://www.lips.org/bio_LHerbier.asp

      

     

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  • Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge ( I )

    Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge ( I )

      

    Invention du Cinéma

    Les travaux d'Eadweard Muybridge sur la décomposition du mouvement ont rapidement permis de faire des progrès dans le domaine de la photographie.

     

    Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge

     Ci dessus : Le galop de Daisy

     

    Lorsqu'en 1894 Antoine Lumière découvre le Kinetoscope de Thomas A Edison, son enthousiasme est tel qu'il en fait part à ses fils Louis et Auguste dès son retour à Lyon. Le Kinetoscope permettait de visionner des  films enregistrés par le kinetographe. Cependant, le visionnage était individuel.

     

    Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ci dessus : Le Kinetoscope

    Les deux hommes commencent alors leurs recherches et s'inspirent des travaux d'Edison et d'Etienne Jules Marey qui avait mis au point en 1888 le chrono photographe; cet appareil avait la capacité de capter plusieurs images par seconde. Marey avait également amélioré le dispositif de Muybridge qui était alors très encombrant et compliqué, en créant le fusil photographique.

     

    Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge

    Ci dessus : Le fusil photographique

     

    Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge

      

      

     Le chrono photographe

     

    C'est en 1895 que Louis Lumière invente le cinématographe. C'est le premier appareil capable d'assurer une projection.

     

     

    Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge

    Ci dessus : Les frères Lumière

     Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge

     

    Ci dessus : le cinématographe

     Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge

     

    Ci dessus : Affiche d'Auzolle pour le cinématographe Lumière 1896

    C'est le 28 Décembre 1895 qu'a lieu la toute première projection publique dans le salon indien, au sous-sol du Grand Café, à Paris. Une douzaine de films sont alors projetés :

    • Place Bellecour à Lyon - La sortie des usines Lumière - Le congrès des photographes - Le goûter de bébé - La partie d'écarté - L'enfant et le chat - Promenade en mer - La démollition d'un mur - Les forgerons - Le maréchal Ferrant - L'arroseur arrosé - L'arrivée d'un train en gare de la Ciotat

    Les plus connus d'entre eux restent : La sortie des usines Lumière, L'arroseur arrosé et l'arrivée d'un train en gare de la Ciotat.

    George Méliès proposa aux frères d'acheter leur invention mais ces derniers refusèrent. En effet, les frères Lumières considèraient que le cinématographe était une technique scientifique moderne et non un divertissement.

    "Dès la fin de la séance, je faisais des offres à M. Lumière pour l'achat de l'un de ses appareils pour mon théâtre. Il refusa. J'avais été pourtant jusqu'à 10 000 francs, ce qui me semblait une somme énorme. M. Thomas, directeur du musée Grévin, obéissant à la même idée, lui offrait 20 000 francs, sans plus de résultats. Enfin M. Lallemand, directeur des Folies-Bergères, également présent, allait jusqu'à 50 000 francs. Peine perdue..."Extrait de l'interview de Méliès.

     

     

    L'arrivée d'un train en gare de La Ciotat

     

    Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge

    La sortie des usines Lumière

     

    Invention du Cinéma - d'Eadweard Muybridge

    L'arroseur arrosé

    Le public est rapidement conquis notamment par le réalisme des images. Dès 1896, le cinématographe est présenté un peu partout dans le monde. En effet, les frères Lumière décident de lancer une exploitation commerciale et industrielle de leur invention .

    Un certain nombre d'appareils sont cités dans cet article, si vous désirez des détails techniques sur chacun d'eux, vous les trouverez dans la partie : Techniques

    ARTICLE SENSTATIONNEL écrit par ERIN

    sources : http://www.odysseeducinema.fr/invention.php

    Crédits :

    - Cinéma : La Grande Histoire du 7 ème art Larousse

    - Analyse Filmique

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